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"Un tribunal japonais a ordonné, mercredi 9 mars, l’arrêt pour des raisons de sûreté de deux réacteurs nucléaires à peine relancés, appuyant son jugement sur les leçons tirées de l’accident de Fukushima survenu il y a cinq ans. Les unités 3 et 4 de la centrale de Takahama, située dans l’ouest du pays, avaient pourtant obtenu les feux verts techniques et politiques pour redémarrer."
"La ville et le canton de Genève ont réaffirmé, lundi 7 mars, leur volonté de « fermeture de la centrale nucléaire française du Bugey », située dans l’Ain. Insatisfaites des « réponses données lors des procédures administratives », les autorités genevoises ont en effet décidé, dès le 2 mars, de se lancer « dans une bataille juridique » avec le dépôt d’une plainte contre X ciblant la centrale du Bugey, pour « mise en danger de la vie d’autrui et pollution des eaux »."
"Les autorités municipales et cantonales de Genève réclament la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey, située à 70 km de la ville. Une plainte pénale contre X pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui et pollution des eaux » a été déposée à Paris. Leur avocate, Corinne Lepage, était, lundi 7 mars, à Genève pour détailler ce que la maire envisage comme « une bataille juridique de grande ampleur ». "
"Un incident survenu en 2014 dans la centrale nucléaire de Fessenheim aurait-il été minimisé ? Deux médias allemands affirment, vendredi 4 mars, qu’il était plus important qu’annoncé.
L’incident, qui s’est produit le 9 avril 2014 dans la doyenne des centrales françaises, a conduit à « une suite d’échecs techniques et de chaos » durant lesquels le réacteur 1 « n’était momentanément plus contrôlable », indiquent sur leurs sites Internet le journal Süddeutsche Zeitung et la chaîne locale WDR."
"C’est un véritable tir de barrage qu’essuient, depuis deux jours, les installations nucléaires françaises. Les attaques viennent de pays frontaliers, Suisse et Allemagne, qui s’inquiètent de la sûreté des centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Cattenom (Moselle). Mais aussi des associations antinucléaires hexagonales, qui ont dans leur collimateur l’EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), et le futur centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de Bure (Meuse), où doivent être enfouis les déchets radioactifs."
"La ministre de l’environnement et de l’énergie, Ségolène Royal, s’est dite, dimanche 28 février, sur France 3, « prête à donner [le] feu vert » au prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, « sous réserve de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire ». Des propos qui lui ont aussitôt valu une volée de bois vert de la part d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui lui reproche « une nouvelle concession au lobby du nucléaire »."
Sur le site le plus radioactif de France, la corrosion de cuves « extrêmement irradiantes » inquiète
"L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à Areva de « renforcer la surveillance » des six évaporateurs de son usine de retraitement de Beaumont-Hague, dans le département de la Manche, en raison de cuves « extrêmement irradiantes » dont « la corrosion est plus rapide que prévu »."
"La ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, Ségolène Royal, a dit dimanche 28 février être d’accord pour prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de quarante à cinquante ans."
"Selon Europe 1, la ministre de l'Énergie, Ségolène Royal, a indiqué qu'EDF pourrait allonger de dix ans supplémentaires la durée de vie de ses centrales nucléaires. Un dossier complexe car l'Autorité de sûreté nucléaire a son mot à dire."
"Quel sera le coût de la maintenance des 58 réacteurs nucléaires d’EDF en France d’ici à 2030 ? Et comment l’évaluer sérieusement sans connaître l’impact de la loi d’août 2015 sur la transition énergétique, qui prévoit un plafonnement de la capacité de ces centrales à leur niveau actuel de 63,4 gigawatts (GW) en 2025 ? Dans son rapport annuel, rendu public mercredi 10 février, la Cour des comptes tente de répondre à la première question… tout en reconnaissant que la facture finale dépendra de paramètres encore inconnus. Notamment le nombre de réacteurs qu’il faudra peut-être fermer – en fonction de l’évolution de la demande d’électricité – pour se conformer à la loi. Un flou qu’elle avait déjà souligné, en janvier 2012, sur le coût du démantèlement, encore difficile à estimer."
"L’inquiétude progresse en Europe suite à une série d’incidents – début d’incendie, fuite d’eau, problème d’alternateur – dans les centrales nucléaires belges. Elles sont situées à Dœl (15 kilomètres du grand port d’Anvers) et à Tihange (sud-est de la Belgique, à environ 70 kilomètres de la frontière avec l’Allemagne), et ont – pour certains de leurs réacteurs – dépassé les 40 ans. Elles devaient s’arrêter définitivement dans le courant de l’année 2015. Le gouvernement belge a finalement décidé de prolonger de dix ans la durée de vie de ces réacteurs."
"Il ne suffit pas que les sites de stockage des déchets nucléaires résistent des centaines de milliers d’années: il faut aussi que l’homme se rappelle son existence d’ici là."
"Les centrales nucléaires sont-elles vulnérables à une attaque terroriste ? EDF est dans une situation de « vigilance extrême » sur la sécurité de toutes ses installations, notamment ses 19 centrales nucléaires françaises (58 réacteurs), a répondu son PDG, mardi 24 février, sur France 2. Jean-Bernard Levy a précisé que le groupe était déjà « en alerte maximale » depuis les attentats qui ont frappé Paris en janvier 2015."
"La Finlande a donné le 12 novembre 2015 son feu vert à la construction d'un site censé conserver les combustibles nucléaires usagés pendant 100.000 ans."
"Le risque d’une « cyberattaque sérieuse » sur les installations nucléaires « s’accroît » et leurs opérateurs n’y sont pas suffisamment préparés, révèle un rapport publié lundi 5 octobre par le prestigieux think tank britannique Chatham House. Les exploitants seraient même dans « une culture du déni » de ces risques, soulignent les trois auteurs de ce document de 40 pages (consultable sur chathamhouse.org). Leur travail est le fruit d’entretiens réalisés avec trente responsables (industriels, hauts fonctionnaires, spécialistes de cybersécurité, qui ont tous requis l’anonymat pour eux comme pour leur employeur), d’une étude de la littérature dans ce domaine et des tables rondes d’experts. L’enquête, qui a duré dix-huit mois, a porté sur sept pays exploitant des réacteurs nucléaires (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Ukraine)."
"Le réacteur nucléaire inopinément arrêté jeudi en Belgique le restera jusqu’au 28 août, selon son exploitant, Electrabel (groupe Engie, ex-GDF Suez), vendredi 14 août. L’incident sur le troisième réacteur de la centrale de Tihange, près de Liège (sud-est de la Belgique), est intervenu à la suite d’une opération de maintenance sur le système d’alimentation électrique de contrôle, « un incident technique qui n’a rien d’exceptionnel », selon l’Autorité fédérale de contrôle nucléaire (AFCN)."
"Le Japon a relancé, mardi 11 août, l’un des réacteurs nucléaires de la centrale Sendai à l’extrême sud-ouest de l’archipel. C’est une première depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011, et cette mesure a suscité de nombreuses protestations dans le pays.
Pourquoi les Japonais estiment-ils majoritairement que les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes ? La relance du nucléaire est-elle si « importante pour la politique énergétique », comme l’affirme le gouvernement de Shinzo Abe ? Réponse avec Philippe Mesmer, envoyé spécial du Monde à Satsumasendai."
"En mars 2011, un séisme et un tsunami entraînaient la fusion du combustible de trois des six réacteurs de la centrale de Fukushima et d’importants rejets radioactifs, provoquant l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire. Traumatisé, le Japon arrêtait, en 2013, toutes ses centrales nucléaires."
"Dans le ciel flottent des carpes en tissu. Symbole de vitalité, fixées à des mâts plantés dans le sable, elles dansent dans le vent chaud qui balaye la côte de Satsumasendai, dans le sud-ouest du Japon. Leur légèreté contraste avec la masse de béton qui se dresse non loin, la centrale nucléaire Sendai – à ne pas confondre avec la ville du même nom, dans le nord-est de l’Archipel –, bien à l’abri d’une épaisse ceinture de barbelés."
"Toutes les centrales de l'île étaient fermées depuis deux ans, suite au durcissement des mesures de sureté, consécutif à la catastrophe de Fukushima."