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La technologie de la fonction eCall repose sur la 2G du réseau mobile. Sauf que les opérateurs veulent couper ces vieux réseaux, devenus inutiles et couteux à leurs yeux. Un bras de fer qui va forcément coûter des millions d’euros aux opérateurs ou aux constructeurs automobiles.
Alors que sur le Vieux Continent, les opérateurs mobiles prévoient d'éteindre leurs réseaux 2G, jugés coûteux et énergivores, les constructeurs automobiles poussent pour les prolonger. Et pour cause, cette technologie sert au bon fonctionnement d'un système de communication d'urgence, présent dans plusieurs dizaines de millions de voitures, en cas d'accident de la route.
Les opérateurs mobiles français ont annoncé la fin de leur réseau 2G et 3G à l’horizon 2025-2029. Une décision qui va rendre des millions d’équipements obsolètes, comme Reporterre le dénonçait dans une enquête d’avril dernier.
Les réseaux 2G et 3G sont énergivores et peu efficaces en matière de trafic au regard des technologies plus récentes de la 4G et 5G. « À moyen terme, la fréquence 900 MHz des opérateurs resterait allumée pour transporter un faible trafic 2G-3G et consommerait de l’ordre de 17 % de la consommation des réseaux », constate le Comité d’experts techniques qui a travaillé sur ce sujet au sein de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep).
Est-ce rentable, du point de vue de l’impact carbone, de fermer les réseaux 2G et 3G en France ? Pour le Comité d’expert de l’Arcep, la réponse ne fait aucun doute : oui ! Le régulateur a étudié plusieurs scénarios en faisant bouger les variables pour s’assurer que tout va bien.
À partir de 2025, les réseaux 2G et 3G vont peu à peu s’éteindre. De quoi provoquer un énorme gaspillage, de nombreux équipements étant concernés : téléphones, voitures et même les ascenseurs.
Pour suivre les déplacements des clients dans les magasins, il y a aujourd’hui bien plus efficace que le classique comptage des entrées et sorties. Géoloca
" 3G, Réseau, Téléphonie, 4G, Santé,
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Le Gouvernement s'est vu remettre lundi matin le rapport du comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile, qui évalue le niveau d'exposition aux ondes électromagnétiques, et la possibilité de diminuer la puissance des antennes relais. Il conclut à un niveau médian relativement bas d'exposition aux ondes, et prévient qu'il faudrait multiplier par trois le nombre d'antennes pour respecter le niveau souhaité par certaines associations. Dès le mois dernier, le Gouvernement avait prévenu qu'il n'imposerait aucun nouveau plafond de puissance aux opérateurs."
"A la suite d'une table ronde sur les radiofréquences initiée par le ministère de la santé, en collaboration avec le ministère du développement durable et du secrétariat d'Etat chargé de la prospective et du développement de l'économie numérique, un comité opérationnel sur le sujet a été mis en place.
Sa mission ? Etudier la faisabilité d'un abaissement de l'exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile, tout en maintenant une couverture de qualité. Sous le nom de COPIC, il vient de publier son rapport présentant les résultats obtenus sur 16 zones d'expérimentation."
"Conclu en 2011, l'accord d'itinérance entre Orange et Free Mobile agace SFR. Le deuxième opérateur de France estime que ce partenariat est en fait un moyen pour Orange de contrôler Free Mobile et donc de perturber le jeu de la concurrence dans le secteur des télécommunications."