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Le 5 octobre 2021, Microsoft a lancé officiellement la nouvelle version de son système d’exploitation phare, Windows 11. Nos quatre associations, Beltug, Cigref, CIO Platform Nederland et VOICE saisissent cette occasion pour appeler l’éditeur à mettre en cohérence son discours public et la réalité de sa politique commerciale. D’une part, alors que Microsoft communique largement sur ses engagements en matière de sustainability, le cycle de vie de ses produits et services provoque une implacable logique d’obsolescence programmée de parcs d’équipements parfaitement fonctionnels. D’autre part, Microsoft, comme de nombreux autres éditeurs, fait reposer sur les seuls utilisateurs la gestion des vulnérabilités de ses produits et services. En raison de sa position de leader du marché des produits et services numériques aux entreprises, nos associations attendent de la part de Microsoft un comportement exemplaire en matière d’empreinte environnementale et de sécurité.
Notre compte bancaire a un impact social et environnemental. Notre argent, mis en banque, finance des projets polluants en France comme à l’international. Pour comprendre l’impact de notre argent et l’importance de réguler les activités des banques, estimez l’empreinte carbone de votre compte bancaire grâce à notre calculateur en ligne.
D’après l’organisme, selon l’intensité du déploiement de cette nouvelle technologie, l’empreinte carbone du numérique pourrait augmenter de 18 à 44,6% à l’horizon 2030. Cette hausse se ferait majoritairement à l’étranger. Une augmentation de la consommation d’électricité sur le territoire est aussi à prévoir
Préciser la quantité de gaz à effet de serre générés par la consommation de données : voilà la nouvelle information que les opérateurs auront l’obligation de préciser chaque mois en 2022. Une idée qui provoque une levée de boucliers dans le secteur du numérique.
Avec la reprise des concerts, ça chauffe aussi du côté de l’industrie musicale. Jusqu’alors relativement préservée des attaques concernant son empreinte carbone, elle doit désormais répondre du taux d’émissions de CO2 gigantesque qu’elle génère chaque année, principalement via les tournées et festivals. Une chronique de Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. Celle de la France est par exemple de 11 tCO2/hab, alors que les émissions liées à la seule production nationale ne sont que de 5 tCO₂/hab.
Envoyer une photo via son smartphone, consulter le fil d'actualité de son appli préférée, regarder une vidéo sur YouTube, certaines activités numériques du quotidien peuvent s'avérer gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude parue l'année dernière, Greenspector a évalué l'empreinte carbone d'une sélection de réseaux sociaux. Pour chacune des applications, le niveau d'émission (en gEqCO2) a été estimé en tenant compte de la consommation de ressources (volume de données échangées) et d’énergie, mesurées lors d'un scénario utilisateur d’une durée de 1 minute sur un smartphone Galaxy S7 (Android 8). Le scénario utilisateur correspondait à un défilement des contenus du fil d’actualité d’un compte actif.
Le climat est partout. Même en pleine crise du coronavirus, de nombreux articles nous rappelent que le dérèglement du climat prendra le relais des mauvaises nouvelles. Preuve que le sujet inquiète.
Il mobilise les chefs d’État et organisations internationales qui ont pris l’habitude de se regrouper chaque année dans une ville différente lors des Conférences des Parties (COP). La 26ème édition de ces COP aura lieu en 2021 à Glasgow.
L’empreinte carbone de la France s’élevait à 11,5 tonnes par habitant en 2018. Elle est restée relativement stable depuis 1995, en raison d’une augmentation de la pollution délocalisée.
Carbon Consumption Survey
Ruben Haalebos—Paul Malliet
Paris, le 19Avril 2019
20% des Français sont responsables de 50% de l'empreinte carbone.
50% des Français sont responsables de 20% de l'empreinte carbone.
Le 28 novembre 2019, les Amis de la Terre France et Oxfam France ont publié leur rapport «La colossale empreinte carbone des banques : une affaire d’État».
Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leur extrême proximité avec Bercy.
Après neuf mois de travail avec l’institut de recherche Bifa d’Ausbourg, Fujitsu vient de présenter l’empreinte gaz à effet de serre (GES) de son ordinateur de bureau Esprimo E9900. Cette étude a été réalisé en respectant les standards internationaux ISO 14040 et ISO 14044 qui définissent la méthodologie à suivre pour réaliser une analyse de cycle de vie (ACV). Les résultat ont été vérifié par un tiers indépendant, l’institut Fraunhofer IZM. On peut donc considérer que ces résultats sont sérieux.
Alors que le numérique envahit notre quotidien, les impacts environnementaux associés ne cessent de croître. Mais dans quelles proportions ? Quelle est précisément notre empreinte numérique ? De quoi est-elle constituée ? Et quelle est sa dynamique ?
Depuis les deux rapports du shift project, sur la sobriété numérique et la vidéo en ligne, et avec de plus la semaine dernière la sortie de l’étude de GreenIT.fr, on entend beaucoup parler de la pollution due au numérique. Ces études sérieuses sont là pour rappeler que le numérique n’est pas immatériel, et qu’il doit, comme les autres secteurs, s’intérroger sur sa croissance, son efficacité et ses usages dans un monde fini.
Quand on conduit sa voiture, quand on monte le chauffage d’un cran ou quand on se grille un steak, on contribue tous et toutes à l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. C’est notre empreinte carbone.