417 liens privés
Mozilla exprime sa déception face aux nouvelles règles d'Apple dans l'Union européenne qui, bien que censées ouvrir iOS aux navigateurs alternatifs tels que Firefox, imposent selon eux un fardeau inutile aux développeurs. Ces règles permettraient aux navigateurs de l'UE d'utiliser leurs propres moteurs sur iOS, mettant fin à l'obligation d'utiliser WebKit, le moteur sous-jacent de Safari. Cependant, le porte-parole de Mozilla, Damiano DeMonte, critique le plan d'Apple de restreindre le BrowserEngineKit aux applications spécifiques à l'UE, obligeant ainsi des navigateurs indépendants comme Firefox à construire et maintenir deux implémentations distinctes.
Firefox connaît un déclin progressif depuis le début de la dernière décennie et la survie du navigateur Web de Mozilla semble aujourd'hui plus menacée que jamais. Les données de StatCounter pour le mois de novembre 2023 montrent que Firefox ne détient plus que 3,23 % de part de marché. Firefox se rapproche ainsi dangereusement des 2 % de part de marché en dessous duquel certains sites Web gouvernementaux (américains et britanniques, par exemple) cessent de supporter un navigateur. Une telle situation pourrait précipiter l'effondrement du navigateur. Dans la communauté, le débat est très animé, la question étant de savoir comment Firefox en est arrivé à ce stade.
Dans son projet de loi pour « sécuriser et réguler l’espace numérique », le gouvernement veut imposer aux navigateurs utilisés par chacun de censurer des sites internet. Les défenseurs du web libre craignent que cela n’ouvre un précédent dangereux.
Malgré l’avènement du mouvement #supprimerfacebook tout le monde ne semble pas encore tout à fait prêt à couper les ponts avec les relations qu’ils ont établies sur la plateforme sociale. Facebook est après tout – avec sa filiale Instagram – un passage obligé, là où les clubs de VTT organisent leurs promenades, les gens publient leurs photos d’animaux de compagnie, les mouvements de danse fourmillent et les moments de la vie sont partagés. Depuis le scandale de Cambridge Analytica, Facebook est néanmoins considéré avec beaucoup plus de scepticisme, les gens se méfiant de plus en plus de sa manière de recueillir, utiliser et donner accès à nos données personnelles pour une publicité et une manipulation ciblées, sur et hors des plateformes Facebook.
Les navigateurs Web visent principalement à fournir un accès universel au contenu sur le Web – articles de blog, médias sociaux, vidéos, musique, photos, etc. L’ajout de ces technologies au Web est rendu possible par l’Open Web Platform, et facilité par le World Wide Web Consortium (W3C). Ce processus a fonctionné pendant longtemps permettant l'accès universel aux informations à partir des navigateurs comme Firefox, Chrome, Safari et bien d'autres. Cependant, à partir de 2013, le W3C, avec l’appui des grandes sociétés de navigateur et de distribution de contenu en ligne, a cherché à normaliser la DRM dans les navigateurs Web, en introduisant une technologie contraire à la plateforme Web ouverte.
Dans le cadre d’un premier test, la fondation va commercialiser les services de ProtonVPN. Les revenus générés seront partagés entre les deux partenaires.
Peut-on parler de monopole lorsque Google ne se donne pas la peine de développer un outil de recherche mobile fonctionnant de manière similaire sur l’ensemble des navigateurs ?
Mozilla livre un nouvel élément en réaction au scandale Cambridge Analytica impliquant les données récoltées par Facebook, le réseau social aux 2 milliards d’abonnés. Mozilla s’est prononcé clairement sur l’affaire et les responsabilités de Facebook envers les internautes. Mozilla a appelé les utilisateurs à l’action en signant une pétition qui a déjà recueilli plus de 77 000 signatures.
Des chercheurs de l’université de Princeton se sont penchés sur des scripts capables d’extraire des identifiants depuis les formulaires d’authentification à travers les gestionnaires de mots de passe intégrés aux navigateurs. L'une des entreprises concernées, Adthink, nous a répondu à ce sujet.
Des experts américains de la confidentialité Web ont identifié deux scripts de cibleurs publicitaires capables de détourner les outils de gestion des mots de passe de sites Web proposés par les navigateurs.
Pour renforcer leur suivi des activités en ligne des internautes, des scripts présents sur certains sites récupèrent les adresses mail des visiteurs grâce au gestionnaire de mots de passe présent dans les navigateurs les plus utilisés. Chrome, Firefox et Safari sont notamment concernés par cette dérive révélée par des spécialistes en sécurité informatique.
Après une refonte assez globale, Firefox renforce ses fonctionnalités dans les domaines de la sécurité et du respect de la vie privée. Une tendance que l'on retrouve dans d'autres navigateurs, qui commencent à montrer au secteur publicitaire les limites du « tout tracking ».
Mozilla a récemment revu la manière dont sa politique de confidentialité est expliquée. Bien que les informations ne changent pas, la manière de les exposer constitue un effort louable qu’on aimerait voir se reproduire plus souvent.
"En annonçant l'arrêt des smartphones sous Firefox OS et un développement réorienté vers les objets connectés, Mozilla continue de rendre toujours plus illisible sa stratégie. Mais en a-t-il encore une ?"
"La majeure partie de l’argent qui abondait les caisses de la fondation Mozilla, éditrice du navigateur Mozilla, provenait jusqu’à il y a peu d’une seule et même entreprise : Google."
"Pour faire fonctionner le système de visioconférence de Firefox avec RequestPolicy il faut ajouter about:loopconversation à la liste blanche des « origines ». Sinon, les appels échouent et vous ne pouvez rejoindre de conversation."
"Mozilla annonce la mise en place d'un nouveau mode permettant de renforcer la protection de la vie privée de ses utilisateurs : Tracking Protection. Mis en place sous forme d'un test Pre-Beta, il va sans doute relancer le débat sur la récolte des données des internautes."
"Mozilla n’est guère content de l’arrivée de Windows 10. Le père de Firefox s’en prend particulièrement au processus de migration qui aboutit à l’utilisation d’Edge comme navigateur par défaut. Son PDG, Chris Beard, s’est même fendu d’une lettre ouverte pour interpeler Satya Nadella sur la question."
"Chris Beard, le CEO de Mozilla, a écrit une lettre ouverte à Satya Nadella, le CEO de Microsoft, à propos d'une « fonctionnalité » assez peu élégante du tout nouveau Windows 10.
D'une part, la mise à jour ne conserve pas le choix du navigateur web par défaut. En effet, cette configuration est mise sur Edge, le nouveau navigateur de Microsoft, qui remplace Internet Explorer, et au logo en forme de « e » si proche de l'ancien.
D'autre part, le mécanisme habituel de changement de navigateur par défaut a été modifié et rajoute une étape, qui passe obligatoirement par une configuration manuelle de Windows, peu limpide."
"Vous n’êtes pas sans savoir que Windows 10 débarque cette semaine sur les PC des utilisateurs de Windows 7 et 8. Lors de cette mise à jour, le choix des utilisateurs qui préfèrent Firefox serait ignoré au profit de Edge, le nouveau navigateur de Microsoft. De plus, la manipulation à effectuer pour retrouver son choix de Firefox par défaut ne serait pas évidente pour tous les utilisateurs. C’est en tout cas ce dont se plaint le PDG de Mozilla, Chris Beard, dans une lettre ouverte à Microsoft qu’il a publiée hier sur le blog de la fondation. On se croirait revenu à l’époque de la guerre Netscape 4 – Internet Explorer 4 !"