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Les nouveaux critères d'éligibilité à ce label créé en 2016 pour identifier les fonds durables, entreront en vigueur le 1er mars 2024, selon le communiqué de Bercy.
La moitié des fonds « durables » investissent dans les énergies fossiles, révèlent une dizaine de médias européens, dont « Le Monde ».
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Entre 2016 et 2020, les financements des entreprises actives dans le pétrole et le gaz apportés par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Natixis et Crédit mutuel ont augmenté de 19 % par an en moyenne, dénoncent six ONG dans un rapport.
"Le mouvement prend de l'ampleur. Lancée par l'ONG 350.org, et amplement relayée par le Guardian, la campagne de désinvestissement dans les énergies fossiles porte ses fruits. De plus en plus d'investisseurs décident de retirer leurs financements de ce secteur polluant. Selon le rapport "DivestInvest", cité par Bastamag, ce sont près de 436 institutions, réparties dans 43 pays, qui participent à ce désengagement dans le secteur des énergies fossiles. Parmi eux, on trouve notamment un fonds souverain norvégien ou le fonds de pension des fonctionnaires californiens. Ces investisseurs "vertueux" pèsent aujourd'hui 2 600 milliards de dollars. Il y a un an, seules 181 institutions pesant "seulement" 50 milliards de dollars, s'étaient engagés à retirer leurs fonds des énergies fossiles pour les placer dans le secteur des énergies renouvelables. Si l'on connaît le poids économique de ces investisseurs, aucun chiffre sur le montant réel des désinvestissements effectués n'est donné."
"Le mouvement mondial pour le désinvestissement des énergies fossiles continue de prendre de l’ampleur. À l’occasion de la Conférence des Nations unies sur le climat qui se tient à New York, les animateurs de cette campagne rendent public un rapport estimant à pas moins de 2 600 milliards de dollars (2 331 milliards d’euros) les avoirs totaux des acteurs financiers qui ne souhaitent plus investir dans le pétrole, le gaz et le charbon. Ils ont décidé de se retirer de ce secteur, en particulier l’extraction de charbon, en raison de son rôle dans la crise climatique. Il y a un an à peine, le mouvement de désinvestissement ne représentait encore que 50 milliards de dollars – soit une augmentation de 5000%."
"Après deux années de reflux, les investissements mondiaux dans les énergies vertes ont repris une courbe ascendante. Ils ont progressé de près de 17 % en 2014, pour atteindre 270 milliards de dollars (250 milliards d'euros). Une poussée due en grande partie à l'engagement massif de la Chine et du Japon dans le solaire, ainsi qu'au développement spectaculaire de l'éolien offshore en Europe."
"Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : une nouvelle grande crise de la dette, comme celle de 1982, qui a conduit les pays d’Afrique à s’enfermer dans la spirale infernale des plans d’ajustement structurels imposés par le FMI. Décryptage."
"Derrière la chronique de cour sur le changement de président à la tête du groupe nucléaire, se joue un drame : Areva prend l’eau de toutes parts. Une recapitalisation de l’ordre de 1,5 à 2 milliards d’euros s’impose. Des coupes sombres s’annoncent. Même le sort du réacteur EPR paraît menacé."
" Les investissements dans les renouvelables explosent pendant que l'excellence française prend du plomb dans l'aile. Sous la plume de Edwy Plenel, Mediapart vient de publier un article titré "Areva en perdition", expliquant les pertes abyssales du groupe, les investissements catastrophiques dans des projets miniers, le fiasco industriel et commercial de l'EPR, la nécessité d'un renflouement si le groupe veut éviter la faillite. "
" En 2013, les investissements mondiaux dans l’éolien ont été cinq fois supérieurs à ceux du nucléaire (pour un montant de 215 milliards de dollars contre seulement 42 milliards pour l’atome). En matière de chiffres d’affaires, alors que l’Allemagne - qui a décidé de sortir du nucléaire - a réalisé un chiffre d’affaires à l’export en 2013 de 13 milliards d’euros pour les renouvelables (chiffre cumulé pour le solaire et l’éolien), la France, quant à elle, s’est contentée de 5,6 milliards d’euros pour le nucléaire. Ce sont quelques-uns des chiffres cités par Mycle Schneider et Yves Marignac, à l'invitation de Greenpeace, et quelques jours avant l’ouverture du salon World Nuclear Exhibition à Paris Le Bourget.
L'idée de l'association de défense de l'environnement, c'est d'oublier pour un moment les considérations environnementales et de risques technologiques pour montrer, sur la base de données économiques purement factuelles, que la France mise sur une technologie en déclin. "
"Selon un nouveau rapport de Bloomberg New Energy Finance, d'ici 2030, la Chine investira au moins 362 milliards de dollars dans de nouvelles capacités de production électrique photvoltaïque, et peut être jusqu'à 649 milliards de dollars. Le rapport "The future of China's power sector” indique que la Chine devrait doubler sa puissance électrique installée d'ici 2030, et que les renouvelables assurereont plus de la moitié de cette croissance. Ceci représente un investissement de 1400 milliards dans les renouvelables d'ici 2030, y compris l'hydraulique. La Chine prévoit une augmentation de sa consommation électrique de 5% par an, ce qui revient à installer tous les ans autant de nouvelles capacités de production que l'ensemble de la capacité de production du Royaume-Uni (88 GW). "
"Les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont reculé de 11 % en 2012, plombés par des lourdes chutes sur des grands marchés comme les Etats-Unis, l'Inde et l'Europe, y compris la France, mais la casse a été moindre que redouté, selon un rapport publié lundi 14 janvier."