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Petit à petit, les premiers informaticiens ont amélioré la technologie. Ils ont créé des ordinateurs « programmables » qui pouvaient être modifiés si on leur fournissait des programmes au format binaire, généralement des trous sur des cartes en carton qui étaient insérées dans un ordre précis. Il fallait bien évidemment comprendre exactement comment fonctionnait le processeur pour programmer la machine.
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La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde.
Superbe article à la conclusion impeccable !!
Peut-on parler de monopole lorsque Google ne se donne pas la peine de développer un outil de recherche mobile fonctionnant de manière similaire sur l’ensemble des navigateurs ?
Tim Berners-Lee est l’homme que l'on devrait tous remercier pour avoir enfanté le World Wide Web. On peut aisément imaginer la fierté grandissante qui devait habiter le chercheur britannique quand, dans les années 1990, son projet s'est étendu partout dans le monde, reliant progressivement des millions de personnes entre elles. Mais c’est aujourd’hui un tout autre sentiment qui l’habite. Dans le numéro d'été de l'édition américaine de Vanity Fair, Tim Berners-Lee confie sa tristesse de voir aujourd'hui le Web partagé entre une poignée d’acteurs pas toujours bienveillants. Et il appelle carrément à « descendre dans la rue ».
Les niveaux extrêmement élevés des valeurs boursières des grandes entreprises du numérique ne sont pas en rapport avec leurs capacités réelles, mais reflètent un pari des marchés : celui de la construction de monopoles mondiaux que cette valeur même rend possible. Un entretien avec Thierry Philipponnat, directeur de l’Institut Friedland.
En 2018, Google fêtera ses vingt ans. Vingt ans durant lesquels le moteur de recherche imaginé au tournant du siècle par deux étudiants de Stanford a muté en une gigantesque pieuvre aux multiples tentacules. Dans un futur proche, cet empire numérique compte nous informer, nous guider, nous soigner, voire nous empêcher de mourir. Tout ça avec notre complicité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les données personnelles qu’on lui fournit sans rechigner.
Le marché des télécoms est plus que compétitif. Avec quatre acteurs occupant le terrain, il est en effet naturel que les offres et les investissements se croisent et se percutent.
C'est une transaction entre géants de l'agrochimie. Vendredi 13 octobre, Bayer a annoncé qu'il allait vendre à hauteur de 5,9 milliards d'euros une partie de son activité à BASF. Un compromis indispensable pour avancer dans le rachat de Monsanto.
Pétition : Une fusion entre Bayer et Monsanto serait un vrai désastre pour les agriculteurs et la paysannerie mondiale. Ce mariage serait une (...)
"Rares sont les économistes qui s’intéressent à Internet et aux nouveaux modèles qu’il génère. Jean Tirole, le nouveau Nobel d’économie (un prix qui n’existe pas, mais c’est une autre histoire), fait partie de ce petit club. Et le professeur de Toulouse est l’un des premiers à avoir lancé la réflexion sur les prétendument « gentils » monopoles tels que Google."