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Violences, intimidations... Deux militants perchés dans les arbres de la zad contre l’A69 témoignent de l’isolement et de la difficulté de résister au harcèlement policier qu’ils subissent.
Le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement s’est rendu jeudi sur un site occupé par les militants opposés au chantier de l’A69, dans le Tarn, où rien n’a été fait pour dissimuler la brutalité de la répression en cours.
Dans un rapport publié mercredi, Michel Forst, le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, s’inquiète d’une « nette augmentation de la répression et de la criminalisation » des actions pacifiques de désobéissance civile en Europe.
Le rapporteur spécial de l’ONU, Michel Forst, a demandé jeudi 29 février aux autorités françaises d’agir sur la répression policière visant les activistes du projet de l’autoroute A69 dans le Tarn et demande «une enquête et des sanctions».
Le rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, Michel Forst, réclame « une enquête et des sanctions » après des actes des forces de l’ordre qui ont pu mettre en danger les militants sur le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres.
Le groupe EE-LV à l’Assemblée nationale a annoncé ce mardi 16 janvier son intention de mener une enquête parlementaire sur ce «chantier qui n’a aucune raison d’être ni économique ni financière et encore moins environnementale».
Des habitants de la Haute-Garonne et du Tarn manifestent, samedi 9 décembre, contre l’ouverture programmée de deux usines d’enrobage pour l’autoroute Toulouse-Castres.
La CGT Pierre Fabre, un des syndicats, représentatif au sein du groupe pharmaceutique tarnais, conteste, dans un communiqué, le soutien de l'entreprise au projet autoroutier. Il demande à la direction de s'en désolidariser.
Selon les informations de notre partenaire Le Poulpe, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, en milieu de semaine dernière, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte à la suite du festival organisé en mai dernier contre le projet autoroutier à l’est de Rouen.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.
Contre l’A69, la climatologue Valérie Masson-Delmotte ne peut pas « rester silencieuse » | Mediapart
L’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, suscite une opposition croissante. La paléoclimatologue respectée, membre du Haut Conseil pour le climat, explique pour la première fois pourquoi elle demande au gouvernement de renoncer à ce projet.
Un virulent édito du journal hebdomadaire local de Castres, le "Journal d'ici", a comparé les militants écologistes opposés au projet de l'autoroute A69 au Hamas. Un journal qui publie des articles très positifs sur le chantier... et est en fait détenu par le groupe Pierre Fabre, dont le fondateur est l'un des champions du projet d'autoroute depuis des décennies. Zoom sur une baronnie locale.
La discrétion des laboratoires Pierre Fabre agace des pro autoroute Castres-Toulouse qui se sentent "lâchés". Le second groupe pharmaceutique Français communique moins mais il est toujours aussi actif sur le dossier. Il est intervenu alors que le gouvernement risquait de reculer face à la contestation.
Après la manifestation contre le projet de construction de l'A69, l'évacuation de la ZAD le dimanche 22 septembre, de nombreuses affirmations inexactes voire fausses ont été déclarées par les politiques. France 3 vérifie ces affirmations.
En cinq mois d'immersion avec Thomas Brail, fondateur du GNSA, nous avons découvert que des actionnaires de projets contestés comme l'autoroute A69 ou une centrale photovoltaïque en Guyane avaient contribué au financement de la carrière politique de Emmanuel Macron.
Bus à hydrogène, huiles essentielles contre les odeurs d’usine, plantation d’arbres... Le concessionnaire de l’autoroute A69 promet une autoroute à « faible impact écologique ». Reporterre décortique ses arguments greenwashing.
Le climatologue toulousain, membre du Giec, rappelle l’anachronisme du chantier d’autoroute entre Castre et Toulouse et s’inquiète de voir les responsables politiques ignorer la rationalité scientifique.
La bataille des chiffres autour du projet autoroutier A69, devant relier Toulouse à Castres, perdure et penche désormais du côté de l’opposition. Le 18 octobre, l’institut de sondage Ifop a dévoilé que 61 % des habitants des deux départements concernés par la future A69 (Tarn et Haute-Garonne) étaient favorables à l’abandon des travaux.
Curieux qu’on s’intéresse à une autoroute sur Weelz!, non ? Le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres fait couler beaucoup d’encre, aucune raison qu’on ne s’incruste pas dans le game ! Blague à part, c’est davantage le projet alternatif porté par le collectif « La voie est libre » qui a attiré notre attention. Parce que forcément, il y est question de véloroute. Et pour le coup, c’est bien dans notre ligne éditoriale.
Alors que les travaux de l’A69 ont commencé, le collectif toulousain de scientifiques rend public le consensus de l’ensemble de ses membres autour de l’arrêt des travaux de cette autoroute. Les auteur.es de cet article expliquent les raisons de leur opposition : on y parle émissions CO2, train, croissance, projets de territoire, compensation, et imaginaires désirables.