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Fake news, harcèlement, modération aléatoire... les utilisateurs sont nombreux à quitter X, anciennement Twitter. Parmi eux, de plus en plus d’écoles et d’universités.
À l’heure où la désinformation sur la guerre entre Israël et le Hamas se propage rapidement sur X (anciennement Twitter), principalement par des utilisateurs X avec le badge bleu, de nombreux chercheurs ont abandonné l’espoir qu’il soit possible de surveiller de près ce type de désinformation sur la plateforme, a indiqué la Coalition pour la recherche technologique indépendante (CITR en anglais). Selon une enquête menée en septembre auprès de 167 chercheurs universitaires et de la société civile à la demande par la CITR, plus de 100 études sur X ont été annulées, suspendues ou centrées sur une autre plateforme depuis qu'Elon Musk a commencé à limiter l'accès des chercheurs aux données X en février dernier.
Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien, chaque jour donne lieu à un déluge de fake news sur X, nouveau nom de Twitter, noyant les internautes dans les manipulations. Elon Musk, qui célèbre son premier anniversaire à la tête de la plateforme, en porte la responsabilité.
En un an, le multimilliardaire, patron de Tesla et SpaceX, a transformé une plate-forme perfectible en écosystème complètement imprévisible, toxique et manipulateur.
Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes antisystèmes nés pendant la pandémie de Covid-19.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Comme beaucoup d’autres, le climatologue Christophe Cassou, qui a récemment été la cible d’attaques en ligne de la part de climatosceptique, a suspendu son compte X, anciennement Twitter. Pour comprendre ce qu’il a subi et pourquoi il a pris cette décision, France 3 a pu échanger avec lui.
Le triste feuilleton du pseudo-combat entre Elon Musk et Mark Zuckerberg pousse timidement la profession à s'interroger : et si on changeait notre manière de couvrir l'actualité du milliardaire ? La réponse est oui, et il faut le considérer comme un activiste de la haine.
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
De nombreux utilisateurs de Twitter ne cachent pas leur envie de quitter le réseau social, face à la gestion erratique d'Elon Musk depuis qu'il a racheté la plateforme. Mais trouver un équivalent n'est pas si évident.
Le patron du réseau social a expliqué que des "limites temporaires" de consultations de contenus avaient été mises en place samedi.
Le groupe Meta travaille à la création d'un réseau social qui se rapprocherait de Twitter en s'inspirant de ce qu'a fait Mastodon.
Une importante communauté s’est structurée à partir de l’été 2022, avec plus de 10 000 comptes recensés. Selon une étude, la majorité ont relayé la propagande pro-Kremlin dans la guerre en Ukraine, beaucoup ont été antivaccin et proches de l’extrême droite.
Elon Musk, PDG de Tesla, doit faire face au mécontentement des investisseurs qui s'inquiètent du fait qu'il semble maintenant beaucoup plus préoccupé par Twitter, sa nouvelle acquisition, que par le fabricant de véhicules électriques. Certains investisseurs de Tesla demandent à Musk de passer les rênes de l'une de ses entreprises, alors que l'action de la société de véhicules électriques s'effondre. Tesla a clôturé mercredi à 156,80 dollars par action, avec une valorisation globale de moins de 500 milliards de dollars, en forte baisse par rapport au printemps dernier où Tesla était valorisée à plus de 1 000 milliards de dollars.
Ambiance crépusculaire chez Twitter et sur le réseau social : après avoir renvoyé sans ménagement plus de 3.700 personnes en début de mois, Elon Musk a lancé un ultimatum aux 3.000 employés restants, au point que, d'après les médias américains, entre plusieurs centaines et 1.500 personnes auraient claqué la porte. Ce qui pose la question de la survie même de Twitter, et de la volonté d'Elon Musk de couler sa propre entreprise.
Réaliser des campagnes d’influence coûte de plus en plus cher. Décryptage des tarifs selon les plateformes, les posts, et les types d’influenceur.
Alors que l’avenir du réseau social Twitter paraît bien incertain, depuis son rachat par le milliardaire Elon Musk, certains artisans et artistes s'inquiètent de celui de leur entreprise. Leur activité dépend principalement...
Les règles de Twitter sous le nouveau PDG Elon Musk publiées lundi n'incluent pas de politiques sur la désinformation. Elon Musk a déclaré que les règles « évolueront avec le temps », mais telles qu'elles se présentent lundi, elles semblent offrir un squelette de politiques de sécurité plus simple que ce qui existait auparavant. Les nouvelles règles interdisent des actions telles que la glorification de la violence, la promotion du terrorisme, l'exploitation sexuelle des enfants et le harcèlement ciblé. Elles cherchent également à empêcher les utilisateurs de se faire passer pour d'autres et de publier les informations privées d'autres personnes.
Le nouveau patron de Twitter use et abuse des « faits alternatifs » depuis des mois. Après avoir transformé le rachat du réseau social en un feuilleton invraisemblable et inédit dans l'histoire économique, il modèle l'entreprise en arme anti-système depuis qu'il en est le nouveau patron. Pour la première fois, les principes de la « post-vérité », chère à Donald Trump, sont appliqués au business model même des médias sociaux, comme le montre le nouveau système d'abonnement à 8 dollars par mois pour bénéficier d'un compte certifié. Analyse.
Quand Elon Musk a annoncé son offre d'achat de Twitter le mois dernier, il a dit qu'il voulait faire du réseau social un phare pour la liberté d'expression. Mais alors que Musk se démène pour rassembler le financement de l'accord de 44 milliards de dollars, le milliardaire prévoit également d'accepter le financement de l'accord de deux pays qui ont historiquement restreint la liberté d'expression : l'Arabie saoudite et le Qatar.