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Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans cette affaire, notamment pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens".
Le Parquet national financier a demandé, dans un réquisitoire définitif signé le 10 mai, le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart.
L’association anticorruption a porté plainte notamment pour «trafic d’influence» et «corruption d’un agent public étranger». L’ancien président de la République aurait fait financer par le Qatar en 2011, les services de communication non déclarés réalisées par François de la Brosse pendant sa campagne électorale de 2007, puis pour l’Elysée.
Au-delà de la situation pénale personnelle de Nicolas Sarkozy, qui a été jugé en 2020 et le sera de nouveau en 2021, le sarkozysme apparaît aujourd’hui comme un système unique en son genre quand on l’ausculte au prisme des innombrables dossiers judiciaires qui le cernent. Revue de détail en accès libre, et nos principales enquêtes de l'année sur l'ancien président et son entourage.
Après Nicolas Sarkozy et Thierry Gaubert, l’ancien ministre de l’intérieur a été mis en examen à son tour, mercredi 2 décembre, pour « association de malfaiteurs » dans le dossier des financements libyens. Signe que les récents contre-feux médiatiques du clan Sarkozy n’ont pas eu d’effets sur la marche de la justice.
C'est une information révélée par France Inter. Le budget du palais présidentiel pour les frais de justice est passé d'environ 2 000 euros à près de 160 000 euros en un an.
C'est une information révélée par France Inter. Le budget du palais présidentiel pour les frais de justice est passé d'environ 2 000 euros à près de 160 000 euros en un an.
L'ex-ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy et plusieurs autres anciens proches pourraient être renvoyés en correctionnelle pour "détournement de fonds publics par négligence" et "favoritisme". L'essayiste Patrick Buisson, en cause dans cette affaire, est également menacé.
"Peu avant de faire ses cartons, le ministre de l'Intérieur a fait publier en urgence deux décrets majeurs sur le fichage des individus en France. "