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Pour tenter de gagner le Graal de la meilleure audience devant TF1, la direction de l’information de France Télévisions semble avoir misé sur tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques.
Elle est enfin arrivée ! Léa Salamé à la tête du journal du 20 heures de France 2. Jamais peut être une telle arrivée à ce poste n'avait généré autant de papiers et de sujets dans les médias. À la limite du ridicule, parfois. Son rôle : tenter de redresser les audiences d'un JT du soir sur le service public à la peine, et qui ne réussit pas à rattraper son concurrent de TF1. Nous avons passé une semaine à regarder, analyser, scruter ses premiers JT. A quoi ressemble réellement le 20 heures de France 2 désormais ? Y-a-t-il réellement un journal de service public tous les soirs à la télé, différent de celui de TF1 ? Léa Salamé a la tête du 20 heures de France 2, finalement, ça change quoi ?
Un reportage de la rubrique "Enquête" du journal de 20 h de France 2, consacré aux "militants écologistes qui se radicalisent", a soulevé de vives critiques de Dernière rénovation, l'un des collectifs de désobéissance civile concernés. Mais aussi de la part de deux associations consacrées au traitement médiatique des enjeux climatiques : elles dénoncent un reportage à charge, qui utilise les artifices de l'enquête audiovisuelle en milieu trouble sans raison valable.
Dans un souci d’équité de temps de parole et pour laisser la priorité aux émissions de débat, le groupe audiovisuel public demande aux magazines d’investigations de faire une pause sur ces formats. La rédaction désapprouve ce choix.
À l’approche des élections européennes, France Télévisions a demandé à son magazine d’investigation de calmer le jeu sur ses portraits politiques, provoquant un vif émoi au sein de la rédaction du groupe.
Le dernier numéro de l’émission d’investigation de France 2, qui se penchait sur les secrets du parc à thème, a provoqué dans les jours qui ont suivi une levée de boucliers des médias Bolloré dans le sillage d’une plainte de Philippe de Villiers.
L’émission de France 2 a été la cible d’attaques des médias du milliardaire breton, de CNews au “JDD”, suite à la diffusion d’une enquête sur le Puy du Fou. France Télévisions reste étonnamment muette.
"Un voyage de presse ? C'est ce qu'affirmait Le Monde pour expliquer le reportage bienveillant du 20 heures de France 2 à l'égard de l'industrie du saumon norvégien, égratignée un mois plus tôt par Envoyé Spécial. Dans une interview au site PureMedias, le directeur de la rédaction de France 2, Eric Monier, dément."
"C'était donc un voyage de presse. Lundi 16 décembre, le 20 heures de France 2 a diffusé un reportage désamorçant toutes les mises en garde contre les risques de toxicité du saumon norvégien d'élevage. Un reportage étonnant, car en complet décalage avec un documentaire d'Envoyé Spécial diffusé sur France 2 un mois plutôt, et dans lequel on apprenait que le saumon norvégien était, au contraire, chargé de nombreux résidus de dioxines et d'un produit chimique, l'éthoxyquine, utilisé dans l'élaboration de croquettes pour saumon."
"Drôle de surprise au 20 heures de France 2 lundi 16 décembre. Les saumons d'élevage de Norvège n'ont qu'une faible concentration de produits toxiques.
Et à en croire le reportage, même en petite quantité les produits toxiques ne sont pas dangereux. Aucun risque donc. C'est une drôle de surprise : un mois avant, une enquête d'Envoyé spécial avait, au contraire, alerté sur les risques du saumon d'élevage de Norvège. Un reportage très critiqué par le "lobby du saumon" quelques semaines avant les fêtes. En l'espace d'un mois, France 2 a donc dit tout et son contraire sur la toxicité du saumon. Entre le reportage du 20 heures et celui d'Envoyé spécial, les différences de ton sont tellement caricaturales qu'on en rigolerait presque s'il ne s'agissait pas d'un sujet de santé publique..."
"Un mois avant, Envoyé Spécial dénonçait pourtant sa toxicité"