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L'European Digital Rights (EDRi), qui fédère une cinquantaine d'ONG de défense des droits humains à l'ère numérique, a compilé une impressionnante liste d'arguments s'opposant à ce qu'elle qualifie de « projet de loi européen le plus critiqué de tous les temps ».
A concerned father says that after using his Android smartphone to take photos of an infection on his toddler’s groin, Google flagged the images as child sexual abuse material (CSAM), according to a report from The New York Times. The company closed his accounts and filed a report with the National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) and spurred a police investigation, highlighting the complications of trying to tell the difference between potential abuse and an innocent photo once it becomes part of a user’s digital library, whether on their personal device or in cloud storage.
On le sait bien : Google se permet de tranquillement lire tous les mails qui passent sur ses serveurs, ceux des boîtes Gmail ainsi que ceux adressés à des boîtes Gmail… En général, le but est de refourguer de la publicité ciblée. Mais pas seulement. Une petite histoire (vraie) qui montre que les conséquences peuvent être autrement plus dramatiques…
Des Sherlock bénévoles aident Europol à déterminer où et quand des images pédopornographiques ont été prises.
Sijmen Ruwhof, un spécialiste néerlandais de cybersécurité, a mené l’enquête sur un site web russe qui, de prime abord, semble n’être qu’une banque d’images classique. Pourtant, Ruwhof a découvert qu’on pouvait y trouver des millions de photos d’enfants récupérées depuis Facebook ou Instagram, ainsi que d’autres images relevant de la pornographie pédophile. Entretien.
"Renault Trucks, société française filiale du groupe Volvo, n’avait pas apprécié que la CNIL refuse de l’autoriser à mettre en œuvre un traitement de données à caractère personnel en matière de pédopornographie. Le Conseil d’État vient néanmoins de donner raison à l’autorité publique."
"Fraîchement publié au Journal officiel, le décret relatif au déréférencement administratif des sites « terroristes » et pédopornographiques a fait l’objet de nombreux commentaires de la part de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Nous publions aujourd’hui l’avis de l’institution, au travers duquel le gouvernement a été invité à revoir son dispositif, souvent en vain."
"Le décret mettant en place le dispositif contesté de censure des sites pédopornographiques ou faisant l'apologie du terrorisme a été publié ce vendredi au Journal officiel. Celui-ci sera fondé sur une liste établie par la police et selon une procédure excluant le juge judiciaire. Le gouvernement entend étendre ce système de censure administrative aux sites jugés racistes ou antisémites."
"Le ministère de l’Intérieur a publié ce matin au Journal officiel le décret sur le blocage administratif des sites faisant l’apologie ou provocant au terrorisme et ceux diffusant des contenus pédopornographiques. Une bonne occasion de faire le point sur ce sujet sensible."
"Le projet de décret devant orchestrer le blocage administratif des sites pédopornographiques et ceux incitant ou faisant l’apologie du terrorisme n’a toujours pas notifié à Bruxelles. Il s’agit pourtant d’une obligation formelle européenne lorsqu’un texte touche à la « société de l’information »… Résultat, son entrée en vigueur prend du retard."
"Patrick Rock, conseiller du premier ministre britannique David Cameron, qui avait milité avec succès pour la mise en place du filtrage en Grande-Bretagne, a été arrêté pour avoir lui-même possédé des images pédopornographiques sur son ordinateur. Ou comment l'hypocrisie éclate au grand jour.
Nous avons souvent eu l'occasion de dire à quel point le blocage des sites par les FAI était la solution la plus hypocrite qui soit pour lutter contre la diffusion des images pornographiques. Non seulement c'est inefficace d'un de point de vue technique, souvent source d'erreurs et de censure, peut-être même (mais c'est un sujet très délicat et polémique) contre-productif du point de vue des passages à l'acte, mais c'est surtout une forme de régulation par la lâcheté.
Avec le filtrage, le législateur préfère jeter le voile sur une réalité pour la faire oublier plutôt que de lutter contre elle. Or les pédophiles savent où trouver les images qu'ils recherchent, et ce n'est pas en passant par les sites internet que les mesures de filtrage sont censées bloquer. Ils utilisent des réseaux anonymes chiffrés, et de plus en plus souvent des ordinateurs virtuels qui leur permettent de consulter à distance les contenus illicites, en streaming, sans laisser de traces sur leur propre ordinateur.
Il n'est donc pas très étonnant que l'hypocrisie — dénoncée par des associations de protection de l'enfance — se transforme désormais en scandale."