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La procédure parlementaire prévoit désormais le retour du projet de ratification à l’Assemblée nationale, pour un nouveau vote à risque pour le gouvernement, qui n’y dispose pas d’une majorité absolue.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
Les sables bitumineux empoisonnent le Canada… bien plus que prévu. Telle est la conclusion d’une étude parue le 25 janvier dans la revue Science. Selon les chercheurs, la pollution atmosphérique provenant des sables bitumineux de l’Alberta, dépasse de 1 900 % à plus de 6 300 % les émissions déclarées par les industriels. Autrement dit, les compagnies pétrolières sous-estiment massivement la pollution.
Les climatosceptiques canadiens accusent les écologistes et les autorités d’avoir allumé les feux qui ravagent le pays. Des scientifiques tentent de contrer ce discours.
La province pétrolière du Canada continue de brûler. En lice pour rester en poste, la Première ministre de l’Alberta, ex-climatosceptique, ne changera pas de cap : l’or noir continuera de couler à flots.
Les frères Seydoux, les fondateurs de Carrefour, des aristocrates, l'ancien maire de Vittel ou les propriétaires de grosses entreprises made in France… Ils ont été nombreux à délocaliser leur fortune au Canada. Loin des paradis fiscaux exotiques, mais dans une grande démocratie qu'on imaginait en pointe dans la lutte contre l'argent sale. L'enquête de Libé dévoile les coulisses d'un système que la justice et le fisc français essaient, difficilement, de démonter, et révèle la liste de plusieurs millionnaires et milliardaires concernés.
Le Premier ministre libéral canadien Justin Trudeau espère être reconduit à l’issue des élections du 20 septembre, et promet des gestes pour le climat. Durant ses six années de mandat, il s’est pourtant distingué par un soutien sans faille à l’industrie pétrolière.
Tafta, TTIP, Tisa, Ceta… tels sont les acronymes barbares qui désignent des traités commerciaux en cours de négociation entre l’Union européenne, les États-Unis, le Canada ainsi que d’autres pays industrialisés. Opaques, absentes du débat public, ces négociations auront pourtant un impact sur nos vies quotidiennes.
"C’est un moment important pour la démocratie : malgré les pressions et les coups bas, le Parlement wallon a rejeté l’ultimatum européen et refusé d’accepter l’accord entre l’Union européenne et le Canada en l’état. La Belgique n’est donc pas en mesure de signer le CETA, dont l’avenir est incertain. C’est une victoire importante pour la société civile qui se mobilise contre cet accord depuis des années.
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Ils révèlent également au grand jour les pratiques douteuses de la Commission européenne qui écarte les critiques tant qu’un traité est en cours de négociation au prétexte qu’il faut attendre le texte final, avant de les écarter à nouveau lorsque le traité est enfin conclu au motif qu’il est alors trop tard pour le modifier."
"Les Belges francophones empêchent le gouvernement fédéral de donner son feu vert à la signature du traité de libre-échange entre l'UE et le Canada. Même si la Commission européenne espère encore sauver son bébé..."
"Grâce au "non" de la Wallonie, la Belgique permet de bloquer la signature du Ceta. Le vrai scandale n’est pas que 3,5 millions d’individus défendent le bonheur et l’honneur de 496,5 millions contre les représentants de cette majorité, mais que 27 nations aient accepté le déshonneur ou le risque du déshonneur."
"Le président du Parlement européen va rencontrer en urgence samedi matin la ministre canadienne du commerce puis le ministre-président de Wallonie pour tenter de sauver l’accord."
"Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est suspendu à l’approbation de la Belgique."
"Les Wallons vont-ils empêcher la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta) ? Les 28 ministres européens du Commerce et l’exécutif européen se sont réunis le 18 octobre à Luxembourg pour tenter de débloquer la situation après le rejet du Ceta par la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique. Quatre jours auparavant, le 14 octobre, le Parlement de la Wallonie a mis son veto au traité négocié entre l’UE et le Canada. Or le gouvernement belge ne peut pas signer cet accord sans le feu vert de ses parlements régionaux."
"Le gouvernement de la Wallonie, région belge, a maintenu jeudi son opposition au projet d’accord de libre-échange, et bloque ainsi sa ratification."
"Le refus des Wallons de donner leur feu vert à l’accord commercial avec le Canada pourrait tuer dans l’œuf ce traité cousin du Tafta."
Un grand merci aux Wallons :)
"Cette taxe "raisonnable et prévisible afin de favoriser l'innovation" devrait entrer en vigueur à partir de 2018."
"Le 14 juin 2016, une nouvelle proposition de loi a été déposée au Parlement afin de rendre obligatoire un étiquetage des OGM et des produits en contenant [1]. Si cette proposition était adoptée, le Canada serait le premier pays d’Amérique du Nord à disposer d’un tel étiquetage. Mais pourrait-il voir le jour dans ce pays qui est le cinquième producteur de plantes génétiquement modifiées (PGM) au monde et également le premier à avoir autorisé la mise sur le marché d’un animal génétiquement modifié, le saumon d’AquAdvantage ?"
Une multinationale réclame 15 milliards de dollars suite à l’abandon d’un projet d’oléoduc - Basta !
"Le 6 novembre dernier, Barack Obama a annoncé l’abandon de la construction de l’oléoduc Keystone XL. Porté par le consortium TransCanada, ce long oléoduc de 1 900 kilomètres devait transporter le pétrole issu des champs de sables bitumineux de l’Alberta jusque dans le Golfe du Mexique. Deux mois après cette décision, dans un communiqué daté du 6 janvier, l’entreprise canadienne TransCanada annonce son intention de poursuivre l’État fédéral américain devant un tribunal arbitral. TransCanada réclame 15 milliards de dollars US de compensation, pour ce qu’elle considère être une violation des obligations prévues par l’accord de libre-échange nord-américain (Alena)."
"À défaut d’avancées avec les États-Unis, la commission de Bruxelles a réussi un joli coup lundi 29 février, en débloquant l’accord avec le Canada qui semblait enlisé. Le parlement européen se prononcera sur le texte d’ici la fin de l’année. Reste à savoir si les parlements nationaux, eux, auront aussi leur mot à dire."