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La plateforme des données de santé, hébergée par Microsoft, fut mise en œuvre de façon anticipée en avril 2020, urgence sanitaire oblige. Sa consécration dans le droit commun peine : sur la rampe de la CNIL, un avis très sec sur le futur texte d’application préparé par Olivier Véran. Next INpact révèle ces deux documents encore confidentiels.
Dans le cadre de la proposition de loi sur la Sécurité globale, le gouvernement veut se faire habiliter par ordonnance à dépoussiérer le régime juridique de la « videoprotection », et donc celui de la vidéosurveillance dans les espaces publics.
Avec cet hébergeur unique qui centralise les informations de santé des Français, il suffit de croiser quelques données simples pour identifier une personne, s’inquiètent les épidémiologistes Marcel Goldberg et Marie Zins, dans une tribune au « Monde ».
Hier, sur demande du ministère de l’Intérieur, le Sénat a autorisé les services de renseignement à conserver leurs « boites noires », alors même que ces dispositifs venaient d’être dénoncés par la Cour de justice de l’Union européenne.
Selon le Cour de justice de l’UE, les Etats européens ne peuvent pas réclamer aux opérateurs une collecte massive des données de connexions à des fins judiciaires et de renseignement.
Si l'Europe a infligé des amendes financières importantes aux géants du Net ces dernières années, leur efficacité s'est révélée bien limitée. La Commission européenne a donc opté pour une stratégie plus offensive, tant sur le plan de la concurrence que du contrôle des données. Une stratégie qui doit se matérialiser dans le prochain « Digital Service Act » de Thierry Breton. Il ne reste plus qu'à passer de la parole aux actes.
Dans le cadre d’un recours visant la suspension du Health Data Hub, projet de plateforme pour centraliser nos données de santé, le gendarme de la vie privée a transmis au Conseil d’État un mémoire demandant aux acteurs de cesser de confier leur hébergement à Microsoft ou toute société soumise « au droit étatsunien ».
C'est un frémissement si caractéristique de Twitter, une onde d'abord calme puis un déchaînement. L'objet du débat s'appelle "Tadata".
Le gendarme des données personnelles demande à l'ensemble des acteurs appelés à stocker des données de santé de cesser "dans un délai aussi bref que possible" de confier leur hébergement à Microsoft.
Cette application avait créé la polémique, elle a opéré des modifications pour être conforme à la législation.
Y'a quand même un mec, un jour, qui s'est dit que créer un tel business serait une bonne idée o_O
La dernière version de Cookieviz intègre désormais de nouvelles fonctionnalités pour définir des parcours de visites et obtenir des statistiques globales sur les pratiques.
Le géant américain Microsoft a été choisi pour héberger une grande plateforme regroupant l’ensemble des données de santé des Français. Un choix qui fait débat à l’heure où le gouvernement plaide pour le retour d’une souveraineté en matière de santé.
Le Bon Coin fuite vos données personnelles dès votre arrivée sur son site web
Ce défenseur de la vie privée a entamé une croisade contre le réseau social. Sa dernière victoire judiciaire est potentiellement lourde de conséquences pour les géants du numérique.
A la suite de l'injonction émise par la Cnil irlandaise qui s'appuie sur l'invalidation du Privacy Shield, Facebook menace de fermer son réseau social ainsi qu'Instagram en Europe. Qui de l'entreprise américaine ou de l'Union européenne pliera en premier ? Car l'issue de ce bras de fer aura des conséquences bien au-delà des activités de Facebook. Toutes les entreprises européennes transférant des données outre-Atlantique sont concernées.
Saisie par le Gouvernement, l'Assurance maladie a refusé de donner son avis sur un projet de texte actant la mise en oeuvre du Health Data Hub. Elle appelle la Cnil à se prononcer en premier et réclame "une analyse rigoureuse" de l'annulation du Privacy Shield, les données de santé compilées étant actuellement hébergées par l'Américain Microsoft.
Cette action avait été lancée par un collectif s’inquiétant de voir des données de santé de Français hébergées par l’entreprise américaine Microsoft.
Le lanceur d’alerte à l’origine du scandale Cambridge Analytica passe en revue les menaces qui pèsent sur le débat public et nos démocraties, à l’heure de l’hégémonie des GAFAM.
Hyper-segmentation, profilage psychologique, exploitation des biais cognitifs des individus pour activer les recoins les plus sombres de la psyché. Les techniques imaginées et mises en œuvre par Cambridge Analytica continuent d’être appliquées, autant par des entreprises que des gouvernements.
Une décision qui constitue une véritable menace pour les GAFA sur le marché numérique européen. Il s'agit de la première décision européenne qui suit l'invalidation du Privacy Shield en juillet dernier.
Fin août, la CNIL irlandaise a intimé au réseau social de suspendre le transfert des données de ses utilisateurs européens vers les Etats-Unis. Le groupe américain soutient que cette demande est irréalisable techniquement et pourrait l'empêcher d'exploiter Instagram et Facebook sur le Vieux Continent.