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"Qu’ils continuent donc, nos chers politiciens formés dans les grandes écoles du passé, à n’écouter que leurs amis arc-boutés sur des modèles dépassés. Qu’ils continuent donc à vouloir limiter l’accès libre à la culture, à tenter de préserver des industries moribondes, à limiter les libertés pour garantir encore et toujours des revenus indécents aux élites qui ont leur oreille. Qu’ils continuent donc, et ils verront que les jeunes arabes ne sont pas les seuls à être révoltés par les méthodes des puissants pour conserver le pouvoir. Ni à savoir s’organiser."
"eflets est un média que l’on pourrait qualifier d’irrévérencieux, cet article ne va pas arranger les choses, mais il fallait pas nous chercher. Ne vous attendez donc pas à lire dans les lignes qui suivent une éloge de la presse ou de Google. Si vous êtes partisan de faire passer Google à la caisse pour indexer les titres d’articles dont une bonne partie sont ceux issus d’un travail intellectuel de haut vol consistant à remixer les mots employés dans le titre d’une dépêche AFP… là en revanche, installez vous confortablement, nous allons vous montrer à quel point la presse se la joue faux-cul sur ce point précis. Tout a donc commencé par l’attentive lecture du billet de Kitetoa concernant l’approche du NouvelObs. C’est effectivement super drôle en soi, mais c’est sans compter sur la créativité de challenge.fr un autre des médias du groupe de presse qui a décidément de la suite dans les idées."
"Le gouvernement australien va renoncer à un dispositif controversé de filtrage du Web, annonce vendredi 9 novembre, la presse du pays. Le système, en débat depuis plusieurs années, est censé empêcher la diffusion de contenus pédopornographiques sur le Web. Le projet était porté par le ministre des communications, Stephen Conroy."
"Une parlementaire demande au gouvernement d'agir contre l'utilisation abusive du terme "Internet" par des opérateurs n'hésitant pas à empêcher certains usages à leurs clients. C'est typiquement le cas du P2P, de la voix sur IP et de l'accès aux newsgroups."
"La loi doit-elle garantir la neutralité d'internet ? Epineuse question sur laquelle UMP et PS se renvoyent la balle. Cette "neutralité du net" consiste à garantir une utilisation du réseau transparente et qui ne discrimine pas certains contenus. En somme, qu'aucun opérateur ne puisse discriminer certains sites pour en favoriser d'autres.
"Il est primordial d'inscrire ce principe dans la loi pour mettre fin aux atteintes", lance Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du net. L'organisation de défense des internautes a ainsi recensé, sur la base de témoignages, plus de 177 violations à cette neutralité en Europe, dont 128 en France."
"Je vous fais grâce de la découverte, particulièrement sadique, des « pubeurs » qui ont inventé de nous donner le choix entre deux pubs. Vous voulez visionner une vidéo, et deux propositions de pubs apparaissent alors sur votre écran. A vous de choisir entre les deux. Sous-texte : tu ne vas pas te plaindre de subir un spot débile, puisque cette pub, c’est toi qui l’as choisie."
"Ce spot est l’oeuvre de la Febelfin (La Fédération Belge du secteur financier) qui a souhaité sensibiliser les gens à ce qu’ils laissent en ligne… Et ça marche ! Bravo les hackers :-)"
Gloups !!
"Le manque d'engagement du gouvernement en faveur de la neutralité du net agace la Quadrature du Net. Au moment où l'exécutif estime qu'il n'y a aucune urgence dans ce domaine, l'initiative citoyenne a rappelé l'urgence de légiférer pour sanctuariser ce principe essentiel du réseau."
"Mauvaise nouvelle pour tous les partisans de la neutralité du net. Le ministère du redressement productif, qui chapeaute en particulier les services de Fleur Pellerin sur l'économie numérique et l'innovation, a indiqué cette semaine qu'il n'était pas du tout urgent de légiférer sur la neutralité du net."
La députée UMP Laure de La Raudière a déposé mercredi à l'Assemblée nationale une proposition de loi relative à la neutralité du net. Divisé en trois grands chapitres, le texte précise en particulier dans quelles conditions la procédure unique de blocage de l'accès à Internet se met en place."
Quelques exemples de réponses quand on vous dit "je n'ai rien à cacher, donc je ne redoute pas la surveillance" :
- Mais alors, pourquoi tu as des rideaux à tes fenêtres ?
- Tu peux me montrer tes relevés de carte bancaire de toute l'année dernière ?
- Staline aurait adoré. Rien d'autre à ajouter !
Source : Standblog
"Google s'est émeut ce week-end de constater que le nombre de demandes de retraits de contenus et de renseignements sur les utilisateurs qu'il reçoit des pays occidentaux continue à progresser, avec parfois la volonté de supprimer des contenus uniquement politiques. En Europe, l'Espagne et la Pologne ont été montrées du doigt. En France, les demandes progressent."
""Gardez le contrôle de votre compte en suivant ces conseils simples." Depuis jeudi, Facebook a commencé à afficher ce message sur l'ensemble des comptes de ses utilisateurs, de manière graduelle. En cliquant sur le lien, l'utilisateur est redirigé sur le "centre de sécurité" du réseau social, où on lui demande principalement de renseigner un numéro de téléphone portable."
Et pour ces sites, quel meilleur identifiant unique qu'un numéro de téléphone portable...
"Quand Nadine Morano coule une pré-retraite qu’elle n’aura pas volée, et bien elle s’emmerde Nadine. Et elle s’emmerde tellement qu’elle tweete des âneries. Elle n’aime pas l’anonymat Nadine, pour elle, les anonymes sont forcément lâches. Elle a donc une idée lumineuse (piquée à son collègue sénateur neuneu Masson), interdire l’anonymat sur Twitter…"
"Evidemment, si une telle base de données pour "l'utilisation terroriste d'internet" est mise en place, des groupes d'intérêts n'hésiteront pas à se manifester pour demander qu'elle soit élargie à d'autres activités illicites. Les ayants droit en rêvent déjà pour faire bloquer partout les contenus piratés qu'ils arrivent à supprimer sur quelques plateformes."
"Rappelons à Nadine Morano que pour beaucoup d'internautes, l'anonymat n'est pas une lâcheté mais une liberté. C'est la garantie de pouvoir s'exprimer sur son employeur, sa maladie, sa mairie, son voisinage, ses difficultés sociales... sans avoir à craindre les représailles, la moquerie ou l'opprobre dans "la vie réelle". Les insultes ne sont qu'un dommage collatéral de ce qui devrait être défendu corps et âme au nom des libertés."
"L'anonymat sur le net, ça ne sert pas uniquement à proférer des insultes contre MADAME NADINE MORANO ! Non, ça sert aussi et surtout à se protéger d'un employeur qui n'est pas en accord avec vos idées, de parents qui ne pourraient pas comprendre votre mode de vie, d'un gouvernement dictatorial qui aimerait tant vous couper la tête pour votre opinion... etc. L'anonymat, c'est surtout une composante essentielle de la liberté d'expression. Sans anonymat, les gens n'oseraient plus s'exprimer pour donner leur opinion, dénoncer un abus, ou poser des questions sensibles et personnelles..."
Un documentaire qui vous montrera l'importance pour les citoyens/consommateurs de préserver coûte que coûte un Internet véritablement libre et décentralisé. L'opposé de là où veulent nous emmener les entreprises et les gouvernements.
"La loi sur les cookies informatiques est entrée en application, vendredi 25 mai au Royaume-Uni. Quand un internaute se connecte sur le site Web d'une entreprise britannique, la loi impose désormais qu'un petit message explicatif sur les cookies apparaisse. Selon le texte de loi, adaptation d'une législation européenne, l'utilisateur doit aussi consentir à la collecte des données."
"Je m'intéresse au sujet du vote électronique depuis 2003, à la fois en faisant des revues de presse, en tant que citoyen et assesseur (pour plusieurs partis, je suis citoyen et non militant de tel ou tel parti) sur Issy-les-Moulineaux qui vote à 100% en ordinateurs de vote, en tant que libriste et depuis peu en tant délégué d'un candidat dans le cadre du vote par internet des Français de l'étranger.
[...]
Les problématiques du vote électronique sous toutes ses formes sont largement connues dans tous les pays qui s'y sont essayé.
Depuis la présidentielle de 2007, on connaît en France les problèmes démocratiques et techniques posés par les ordinateurs de vote utilisés en France, les incohérences du code électoral et les lacunes du règlement technique. Après une grosse couverture médiatique, des prises de position de tous les partis politiques, un groupe de travail au Forum des Droits sur Internet (j'en étais), un groupe de travail au Ministère de l'Intérieur, des articles scientifiques, etc., etc., rien n'a été fait… Mêmes ordinateurs, même version, même code électoral, même règlement technique."