417 liens privés
Google a lancé, plus tôt l'année dernière, le « mode confidentiel » dans Gmail censé protéger les courriers que les utilisateurs de Gmail envoient à des correspondants sur Gmail ou dautres messageries électroniques. Cette fonction peut être activée par les utilisateurs à partir du compositeur du message. Mais dans un article de blog publié jeudi dernier, ProtonMail a critiqué ce mode ajouté par Google lors de la dernière refonte majeure de sa boîte de réception comme si lentreprise créait des ...
Google a exclu l'équipe de protection de la vie privée du projet Dragonfly, son moteur de recherche censuré destiné à la Chine, selon The Intercept. Le géant semble décidé à avancer coûte que coûte.
Google Docs a été victime d'un bug mardi 31 octobre qui a entraîné le verrouillage de plusieurs documents, les rendant inaccessibles à leur propriétaire et aux personnes avec qui ils avaient été partagés. L'incident a été résolu depuis mais il a rappelé les limites du cloud.
Un simple bug qui inquiète. Plusieurs journalistes américains et français ont constaté mardi 31 octobre qu'ils n'avaient plus accès à leurs documents partagés sur Google Docs. Un bug, selon l'entreprise américaine, dû à une modification du ...
"Ah c’est sûr, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir refuser une telle opportunité… Quand on est développeur de haut niveau, c’est plus que flatteur de recevoir une invitation à discuter d’un poste de responsabilité chez le mastodonte du Net. Pour les milliers de développeurs qui sont bien payés à coder pour des produits qui ont des millions (voire des milliards ?) d’utilisateurs, il est assez exaltant de travailler pour Google.
Pourtant, quand Niklas reçoit un message l’invitant à rejoindre une équipe d’ingénieurs chez Google, il a le front de décliner, dans une lettre ouverte où il explique ses raisons.
C’est cet échange de courrier que nous avons traduit pour vous. Notez que cette fois-ci c’est Google qui est sur la sellette (parce qu’il le vaut bien) mais ce pourrait être tout autant un des autres géants du Net centralisateurs et prédateurs de nos données…"
"Avant Snowden, nous criions dans le désert.
Il en va tout autrement aujourd’hui. Et les gouvernements réalisent soudainement le danger d’avoir choisi des logiciels propriétaires qu’on ne peut évaluer et auditer faute d’accès au code source.
Il ne va pas être facile pour Microsoft, Apple et consorts de répondre ici aux exigences de transparence des autorités brésiliennes qui se tourneront naturellement vers le logiciel libre.
En attendant le tour de la France…"
"Depuis le révélation en juin des documents confidentiels à propos du programme d’espionnage PRISM réalisé par les États-Unis, qui permet à la NSA (National Security Agency) d’accéder de manière directe aux serveurs des plus grandes entreprises d’Internet (Google, Facebook, Apple, Microsoft, Yahoo, entre autres), les utilisateurs continuent d’utiliser les services et logiciel fournis par les entreprises mentionnées sans prendre de mesure afin d’éviter que leur information soit espionnée.
[...]
La première mesure consiste à changer le logiciel que nous utilisons sur nos ordinateurs, téléphones et tablettes par un logiciel libre. Via le logiciel libre, qui permet aux utilisateurs “d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de changer et de modifier le logiciel”, on a la certitude que le logiciel fait ce qu’on attend de lui, sans trucages."
"Les e-mails sont-ils en mesure d'assurer une confidentialité des correspondances ? Depuis l'affaire PRISM, la sûreté des échanges via le courrier électronique est remise en question. S'il existe des outils pour renforcer le secret de ses discussions, d'aucuns considèrent aujourd'hui que le mail n'est plus pertinent et qu'un nouveau système est à inventer."
"Le titre se suffit à lui-même ici. On pourrait ajouter aux entreprises, les institutions et les particuliers, bref tout le monde. Non content d’avoir été accusé par le passé de réserver dans Windows des portes dérobées à la NSA, non content d’être fortement suspecté de laisser les autorités américaines collecter nos données dans Skype, Microsft est maintenant soupçonné de différer la publication de ses patchs de sécurité pour en informer d’abord les mêmes autorités américaines !
Tout DSI normalement constiué(e) devrait lire cet article et en tirer avec sa direction ses propres conclusions."
"Dans la continuité de l´article sur DuckDuckGo que Noireaude a publié ici, j´aimerai vous présenter la solution que j´utilise pour ne pas laisser de traces lors de mes recherches sur internet et qui allient en fait deux technologies. D’un côté la page de recherche StartPage qui offre l´avantage d´une recherches sur Google mais avec l´anonymat en plus et de l’autre Ixquick, qui fournit des résultats confidentiels à partir d´autres moteurs de recherche."
"La police pourra-t-elle bientôt, avec l’accord d’un juge, écouter (et regarder) les conversations téléphoniques sur Skype ? C’est une des conséquences envisageables si le service Skype, propriété de Microsoft, se déclare comme opérateur téléphonique."
"Depuis 2011, date du fracassant rachat de Skype par Microsoft pour plusieurs milliards de dollars, la situation des données collectées par l’application est encore plus floue que par le passé. D’autant que quand on débourse une telle somme on attend un certain retour sur investissement !
C’est ce qui a poussé un collectif d’auteurs à écrire une lettre ouverte demandant rapidement des éclaircissements."
"Au fait, les libristes ont aussi un corps.
Et ils apprennent parfois à leurs dépens que dans le monde médical, le code propriétaire et les formats fermés peuvent empêcher d’avoir de meilleures chances de se soigner. Souvenez-vous de Salvatore Iaconesi, dont nous avions traduit les déclarations, qui voulait avoir accès à ses données médicales dans un format ouvert."
"Pendant que nous sommes tout occupés à paramétrer notre smartphones ou à répondre par un « poke » à un « poke » de nos amis Facebook, l’industrie du copyright fait pression et participe à mettre en place des lois qui dessinent les contours d’un monde assez terrifiant pour nos libertés.
Et ce n’est pas, comme on l’affirme souvent, qu’elle ne capte rien à Internet. C’est au contraire parce qu’elle a trop bien compris les dangers qui la menacent.
Un billet cinglant de Rick Falkvinge, que nous aimons beaucoup traduire par ici, et qui vient d’ouvrir une section française de son blog grâce au dynamisme de Paul Neitse et de Jean-Marc Manach. D’ailleurs, zut alors, je m’aperçois au moment de la mise en ligne que ce dernier a déjà traduit l’article en question ! Bon, tant pis, ça fera deux versions, c’est aussi cela les licences libres ;)"
"Facebook est-il « libre » ? Gmail est-il « libre » ? Le nébuleux « cloud computing » est-il « libre » ?
Lorsqu’il s’agit de services en ligne la question est mal posée et mérite d’être précisée, nous affirme ici Richard Stallman en passant en revue les différents et complexes cas de figure."