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"La Commission européenne va suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l'Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d'interdire l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton)."
'Les « clones pesticides brevetées », comme les nomme Jean-Pierre Berlan, connues sous le nom d’OGM « organismes génétiquement modifiés », continuent via les actions de la société civile, à alimenter les débats au sein des tribunaux.
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Ces événements nous rappellent que les OGM sont présents également par des cultures ou essais en Europe sans que nous puissions en être informés, ou nous y opposer en amont.
"NÉONICOTINOÏDES. Chiffres sur la population des abeilles, sur la pollinisation, son poids économique dans la population mondiale... Cette infographie a été précédemment publiée dans le numéro 783 de Sciences et Avenir, publié en mai 2012. L'article "Abeilles, la mort à très petites doses" de notre journaliste Rachel Mulot était consacré à la mise en évidence, pour la première fois, des effets délétères des néonicotinoïdes, à faibles doses, sur les pollinisateurs dans des conditions naturelles."
"Un nouveau front s'est ouvert dans la guerre que mènent les défenseurs des abeilles contre les pesticides néonicotinoïdes. Dans un rapport sévère diffusé vendredi 5 avril, les députés britanniques de la Commission de l'environnement volent au secours des butineuses en appelant le gouvernement de Londres à interdire ces traitements chimiques, très largement utilisés dans les cultures de maïs, de colza, de tournesol et de coton."
"Les apiculteurs affiliés à l'Union nationale des apiculteurs français (UNAF) se sont mobilisés, mercredi 27 mars, dans plusieurs régions pour demander au ministre de l'agriculture d'interdire certains pesticides, indépendamment d'une future décision de la Commission européenne à ce sujet."
"L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a-t-elle sciemment autorisé la mise sur le marché de pesticides dangereux pour les humains et les abeilles, pollinisateurs clés pour d'importantes récoltes ? C'est l'accusation portée par plusieurs apiculteurs, écologistes et ONG depuis quelques jours aux Etats-Unis."
"Jacky Ferrand habite près de Cognac et a fait une grosse partie de sa carrière dans la viticulture. Frédéric, son fils, est devenu viticulteur, mais à 40 ans, il décède des suites d’un cancer à la vessie, appelé aussi parfois, à mots couverts par les professionnels, la « maladie des viticulteurs » . Depuis, son père se bat pour démontrer les effets ravageurs de certains pesticides utilisés dans l’agriculture sur la santé. Il s’appuie sur le film-documentaire « La Mort est dans le pré », dans lequel son fils joue un des rôles principaux malgré lui. Jusqu’à sa mort."
"Que se passe-t-il vraiment dans l'univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d'essayer de répondre, il est bon d'avoir en tête deux études récentes.
La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.
La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse."
"C'est le terroir des châteaux Fourcas-Dupré, Clarke, Moulin d'Ulysse. Listrac-Médoc est une appellation d'origine contrôlée, riche en crus bourgeois. L'enquête sur "l'exposition aux pesticides chez les salariés viticoles et les riverains vivant au cœur des vignes du Bordelais", rendue publique mardi 19 février, risque d'y faire quelque bruit."
"Le 14 février dernier, à Bordeaux, le laboratoire spécialisé Excell présentait les résultats d’une analyse portant sur 300 échantillons de vin. L’enjeu de cette étude était de détecter d’éventuels résidus de pesticides dans le vin. Verdict, rapporté par le magazine La Vigne :
« Seulement 10% [des vins analysés] ne contiennent aucun pesticide. Dans les 90% restants, Excell a trouvé la présence d’au moins une matière active, le plus souvent de la famille des fongicides. Et le laboratoire a pu détecter jusqu’à neuf pesticides simultanément dans un vin. »"
"En déplacement dans la Sarthe, le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé, vendredi 8 février, un plan de soutien triennal à la filière apicole. Celle-ci en a bien besoin. Le nombre d'apiculteurs français a chuté de près de 40 % au cours de la dernière décennie.
Mais M. Le Foll aurait pu se soucier aussi des abeilles. Car, sans elles, pas d'apiculture. Le ministre de l'agriculture aurait pu saisir cette occasion pour se pencher sur les insecticides néonicotinoïdes, de plus en plus soupçonnés d'être la cause majeure du déclin des abeilles. Il l'avait fait en juin 2012, en interdisant l'un de ces produits sur le colza. Hélas ! Les annonces du ministre ne comportent pas de nouvelles mesures d'interdiction."
"La Commission européenne a annoncé, jeudi 31 janvier, une série de restrictions concernant trois pesticides, suspectés par l'Agence européenne de la sécurité des aliments (EFSA) d'accroître la mortalité abeilles. Ces trois néonicotinoïdes – le Clothianidin, l'Imidacloprid et le Thiametoxam, omniprésents dans l'agriculture sous les noms, par exemple, de Cruiser ou de Gaucho – pourraient voir leur usage limité au sein de l'Union européenne pendant deux ans, à compter du 1er juillet, si les Etats membres valident les mesures proposées par Bruxelles."
"La Commission européenne a indiqué, lundi 28 janvier, qu'elle allait proposer des mesures "contraignantes" pour protéger les abeilles contre les dangers de certains pesticides au sein de l'UE, sans toutefois préconiser une interdiction totale de ces substances."
"Les amphibiens digèrent très mal certains des pesticides utilisés dans les champs européens, selon une étude publiée jeudi 24 janvier, dont les auteurs plaident pour une meilleure évaluation du rôle éventuel de ces produits dans le rapide déclin des grenouilles, crapauds ou tritons."
"Trois types de produits seraient en cause, avec un impact sur le nectar et le pollen. Le sujet sera à l'ordre du jour du comité permament de l'Union le 31 janvier.
La Commission européenne pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions "inquiétantes" rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles."
"L'industrie des pesticides va devoir encaisser le coup. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) devait publier, mercredi 16 janvier, un avis scientifique sévère sur trois pesticides (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), tous présentant, selon l'EFSA, un risque élevé pour les abeilles."
"Lorsque les observations ne sont pas très bonnes, il est parfois tentant de changer l'instrument de mesure. La Commission européenne a-t-elle cédé à cette tentation, s'agissant des mesures de pesticides dans l'alimentation ? C'est ce que dénoncent Générations futures et la branche européenne de Pesticide Action Network (PAN-Europe)."
"Nouvelle interrogation concernant les Limites Maximales de Résidus (LMR) de pesticides dans les aliments : Générations Futures révèle comment dans ses calculs la Commission européenne divise artificiellement par 2 les quantités de pesticides retrouvés dans les aliments pour faire chuter le nombre de dépassements de ces LMR…sur le papier. Générations Futures explique que la DG Sanco (Direction générale de la santé et des consommateurs) prend la valeur inférieure d'un intervalle d'incertitude de + ou - 50% !"
"Une exposition prolongée aux pesticides pourrait réduire les capacités cognitives. Telle est la conclusion qui ressort de l'étude Phytoner dont les résultats les plus récents ont été présentés à Paris, mercredi 30 mai, par Isabelle Baldi (médecin épidémiologiste et maître de conférences à l'université Bordeaux Segalen) lors des rencontres scientifiques de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le suivi, pendant au moins douze ans, de personnes travaillant dans le secteur viticole en Gironde a en effet mis en évidence "une détérioration notable" de leurs résultats aux tests neurocomportementaux pour 50 % des sujets interrogés."
"L'Etat a été condamné par une juridiction d'Epinal à indemniser un agriculteur ayant développé un cancer à cause des substances toxiques contenues dans des pesticides et herbicides. "Ce qui constitue une première judiciaire en France", selon l'avocat du plaignant."