417 liens privés
Le journaliste Hugo Clément a participé à un débat organisé par l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », estime Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.
Doit-on, en 2021, débattre avec un climatosceptique ? Question légitime.
Ces dernières années, ma réponse a évolué du “évidemment, pour déconstruire les arguments” à “non, perte de temps et d’énergie” à “ça dépend“. En effet, cela dépend de plusieurs facteurs, et ne pas les prendre en compte peut être un risque.
Qui ? Avec qui ? Sur quoi ? Comment ? Combien de temps ? Ce n’est pas aussi simple d’y répondre.
Voilà une semaine que politiques et médias parlent des jets privés. A l’origine de cet intérêt médiatique, Julien Bayou, député EELV, qui a émis le souhait de “bannir les jets privés”. D’après lui, « c‘est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice ».
À la veille du traditionnel débat de l'entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les tractations se multiplient pour qu'aucun détail n'échappe au contrôle des équipes des deux candidats. Alexis Lévrier, spécialiste de l'histoire des médias et chercheur associé à la Sorbonne, prône un changement de paradigme pour éviter que le journalisme ne se retrouve une nouvelle fois à tenir la chandelle.
En intégrant le débat sur le projet d'application StopCovid à celui, général, sur le déconfinement, l'exécutif est accusé de passer en force. Une situation dénoncée à gauche comme au sein même de la majorité, où les réticences contre cette application sont fortes.
S’engager pour un monde meilleur quand il a plutôt l’air d’aller droit dans le mur, c’est chaud. Alors qu’est-ce qu’on fait ?
"La communauté internationale s'est accordée dès 2009 pour limiter à 2°C le réchauffement climatique. Mais pour de nombreux pays, c'est déjà trop élevé. Débat à quelques jours de la COP21."
"C’est un débat déjà ancien et qu’on croyait devenu de basse intensité, mais qui prend ces derniers temps une acuité nouvelle : la publicité sur le Web, toujours plus intrusive, toujours plus vorace, toujours plus dévoreuse de notre confidentialité, est-elle une sorte de mal nécessaire ou une pure nuisance à éradiquer ?"
"Une offensive parlementaire a été déclenchée pour rétablir l'interdiction du maïs transgénique, levée cet été par le Conseil d'État, et pose la question des enjeux réels du refus des OGM.
[...]
Les données scientifiques ne s’accordent donc pas avec l’image négative, sinon catastrophiste, associée aux OGM. Or, dans le système européen actuel, l’expertise scientifique joue un rôle central. Selon la jurisprudence européenne, une mesure d’interdiction ne peut être prise qu’en raison d’éléments nouveaux démontrant un risque important sur la base d’éléments scientifiques fiables. C’est en s’appuyant sur cette jurisprudence que le Conseil d’État a invalidé l’interdiction du MON 810 en août dernier, jugeant que les preuves d’un danger pour l’environnement faisaient défaut. L’arrêté cassé datait de 2012 et faisait suite à un précédent arrêté similaire et lui aussi annulé."
En gros, l'industriel fabrique sa merde dont les scientifiques mettront 20 ans à analyser les effets. S'en suivront des débats sans fin, des contre-études... Pendant ce temps là, en plus de la fabriquer, il pourra la vendre et en profitera pour orienter les politiques européennes à coup de lobbying !!
"Neuf mois de débat national sur la transition énergétique se sont finalement conclus, jeudi 18 juillet, par une simple synthèse des travaux, remaniée en dernière minute, à laquelle le Medef a souhaité retirer toute valeur de "recommandation". Après un premier refus du patronat dans la matinée, plusieurs amendements au projet et de laborieuses batailles sémantiques sur certaines formulations, le projet a finalement été adopté sous les applaudissements de la salle.
Si le contenu, sur le fond, est quasiment inchangé, le texte est donc dépouillé du mot "recommandation" et rebaptisé "synthèse des travaux". Les quinze "recommandations" du précédent document, rejetés plus tôt par la fédération patronale, ont quant à eux été renommés "enjeux"."
"L'exercice était périlleux. C'est désormais un échec. Le Medef, la CGPME, l'Union professionnelle artisanale et la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles refusent d'avaliser les quinze recommandations du débat national sur la transition énergétique qui s'achève officiellement le 18 juillet."
"Il vous aura sans doute échappé que depuis huit mois se tient en France un « grand débat national » sur la transition énergétique. Ses conclusions seront rendues ce jeudi 18 juillet, mais le site Reporterre a obtenu la dernière version de travail en date du 9 juillet. Document transitoire, dont les grandes lignes ne devraient pas bouger. Et dont on voit déjà que, à force de vouloir ne fâcher personne, le gouvernement ne contentera pas grand monde.
[...]
Ce que d’autres traduisent par un débat « confisqué, qui ressemble plus à une conférence », où les décisions sont prises à l’avance, ou ailleurs."
"Comment sortir de l'impasse ? Comment mener, vaille que vaille, une consultation que les principales associations locales et environnementales ont décidé de boycotter ? Les organisateurs du débat public sur le projet de Centre industriel de stockage géologique des déchets radioactifs (Cigeo) peinent à trouver une réponse."
"Après s’être déclarée, hier à l’Assemblée nationale, en faveur d’un débat de fond sur les échanges d’œuvres sans but commercial sur Internet, la ministre de la Culture compte nommer une personnalité pour étudier un éventuel changement de statut juridique.
« Les échanges non-marchands sont une piste qui doit être analysée d’une façon beaucoup plus précise qu’elle ne l’est dans le rapport Lescure. » Par deux fois hier, lors de son audition sur l’après Lescure par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, la ministre de la Culture a marqué sa volonté de ne pas — cette fois-ci — laisser enterrer le dossier des échanges d’œuvres sans but commercial (blogs, p2p, au sein d’emails...) Au début du mois, elle estimait déjà dans nos pages qu’« on est à un point de maturité où on peut faire avancer [le sujet] de manière non crispée, moins passionnelle »."
"Si 61% des consommateurs jugent l’offre légale de biens culturels dématérialisés satisfaisante, ils sont nombreux à lui reprocher ses prix trop élevés, en particulier dans la catégorie des films et des logiciels (82%)."
'Les « clones pesticides brevetées », comme les nomme Jean-Pierre Berlan, connues sous le nom d’OGM « organismes génétiquement modifiés », continuent via les actions de la société civile, à alimenter les débats au sein des tribunaux.
[...]
Ces événements nous rappellent que les OGM sont présents également par des cultures ou essais en Europe sans que nous puissions en être informés, ou nous y opposer en amont.
"La guerre des formats vidéos sur le Web bat son plein, sans que nous puissions à priori faire grand-chose (c’est dans la cour des grands que cela se passe, avec un Google qui est ici du bon côté de la Force).
Et une fois de plus les brevets sont pointés du doigt…"
"Beaucoup de pays débattent du nucléaire. Certains décident de s'en passer (l'Allemagne), d'autres s'en accommodent (la Suède) quand certains pensent à réinvestir (la Grande-Bretagne). En France, le débat, malheureusement, est presque constamment faussé: ici, les pro ou antinucléaires ne discutent pas, ils assènent chacun leurs raisonnements dans un dialogue de sourds plutôt lassant."
"C’était mieux avant ?
Tom Morris souhaite juste lire un article de presse. Sauf que la procédure pour y arriver n’est pas la même selon qu’il se trouve sur bon vieil ordinateur ou sur son clinquant smartphone.
Alors Tom Morris en a marre et nous le dit sur son blog dans un style qui ne fait pas dans la dentelle !"
"J’ai récemment publié un livre sous Licence Creative Commons - Paternité - Partage à l’Identique, en l’occurrence un manuel sur XeLaTeX appliqué aux sciences humaines. Je tiens à expliquer pourquoi j’ai choisi cette licence."