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"Les industriels veulent conquérir le marché français de la protection des plantes en encourageant à troquer les produits chimiques par des produits naturels."
" Un rapport de PAN Europe - Le Pesticides Action Network Europe dont Générations Futures est la branche française - montre les liens entre l'industrie et les experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le rapport révèle une opération de lobby secrète orchestrée par l'industrie pour arrêter la politique adoptée pour protéger les personnes contre les méfaits de la consommation quotidienne des mélanges de pesticides.
La recherche de PAN Europe a été motivée par le retard sans précédent (plus de 8 ans) de l'EFSA pour commencer à mettre en oeuvre la directive européenne sur les résidus de pesticides de 2005."
"Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu'annoncés."
"L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages. Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie."
"France – Suite à l’adoption d’une proposition de loi par le Parlement, il sera bientôt interdit d’utiliser des pesticides dans un cadre hors agricole.
Ainsi, dès 2022 dans les jardins particuliers, les pesticides seront interdits. Dès 2020, l’Etat, les collectivités locales et établissements public ne pourront plus étendre de pesticides dans les forêts, chemins ou jardins publics.
C’est ce qu’a voté le Parlement français le jeudi 23 janvier 2014 à l’Assemblée Nationale. Le ministre de l’Ecologie Philippe Martin a souligné que 90% des produits phytosanitaires sont étendus dans le cadre de l’agriculture mais que le texte n’en est pas moins « une nécessité« ."
"C'est une petite avancée dans la bataille contre les pesticides : le Parlement a définitivement adopté, jeudi 23 janvier, une proposition de loi écologiste qui interdit en France les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) dans les espaces verts publics à partir de 2020 et dans les jardins particuliers à compter de 2022. "
Enfin...
"Les petits avions qui crachent leurs cargaisons de produits phytosanitaires au-dessus de champs de maïs, de vignes ou de bananeraies ne sont pas prêts de disparaître des cieux français, en métropole comme outre-mer. Cette pratique particulièrement impopulaire chez les riverains des parcelles aspergées va continuer de bénéficier de dérogations généreuses à la règle qui interdit l'épandage aérien en France et dans l'Union européenne."
"La France enregistre une baisse de l'usage des pesticides. Lundi 9 décembre, à l'issue de la réunion annuelle du Comité national d'orientation et de suivi (CNOS) du plan Ecophyto, destiné à réduire le recours aux pesticides (fongicides, insecticides, herbicides), Stéphane Le Foll, le ministre de l'agriculture, a affirmé que l'indicateur d'utilisation des produits phytosanitaires (NODU) enregistrait une diminution de 5,7% en 2012. C'est une inversion de tendance inédite. Il y a un an, cet indicateur progressait de 2,7%. Une hausse qui faisait suite à une précédente augmentation de 2,6% entre 2008 et 2010. Le recours aux insecticides et aux herbicides a chuté de 11% en 2012 mais l'utilisation des fongicides a augmenté de 6%."
"Un ancien steward de la compagnie australienne Qantas va attaquer l'Etat après avoir déclaré la maladie de Parkinson sous l'effet, selon lui, des insecticides vaporisés dans les cabines sur instruction des autorités publiques. Brett Vollus, 52 ans dont vingt-sept au service de Qantas, a dû prendre une retraite anticipée en mai dernier. Il a décidé de porter l'affaire en justice lorsque son neurochirurgien, à Sydney, lui a confié recevoir de nombreux personnels de bord en consultation."
"Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer..."
"Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, comme l'a révélé le site Bastamag."
"Une très large majorité de sénateurs s'est prononcée en faveur d'une proposition de loi écologiste destinée à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires, pesticides utilisés pour soigner les maladies des végétaux.
[...]
Le second article a pour objet l'interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la mise sur le marché et de la détention de produits phytopharmaceutiques pour un usage non professionnel."
"Des politiques, des scientifiques et des responsables associatifs lancent, samedi 9 novembre, un appel aux autorités politiques à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible, de l’usage des pesticides."
"L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe."
"Le bio est-il une garantie contre les pesticides dans les vins ? La revue Que Choisir d’octobre 2013 a voulu vérifier cette affirmation et dévoile ses résultats sur les traces de pesticides dans un échantillon de 92 bouteilles des différentes régions viticoles françaises, bio ou non bio."
"Jeudi 1er août, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire qui frappait depuis 2012 le MON810, un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto. [...] Cette décision du Conseil d'Etat a une nouvelle fois relancé le débat sur la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en France, les opposants aux OGM soulevant plusieurs arguments, comme les risques pour la santé des consommateurs (humains ou animaux d'élevage), la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que certains insectes utiles seraient victimes de la plante ou bien le développement de résistances à la toxine chez les nuisibles.
Ce débat, qui a depuis longtemps quitté le domaine de la science pour tomber dans celui de la politique – les arguments exploités par les uns et les autres étant plus d'ordre idéologique que biologique –, pourrait bien de toute manière devenir rapidement un combat d'arrière-garde avec la future génération de plantes transgéniques, ainsi que le souligne Science dans son numéro spécial du 16 août, consacré à l'épineuse question des pesticides. En effet, les OGM de demain ne seront plus conçus suivant le principe assez basique qui consistait à leur faire produire l'insecticide. Non, ils seront l'insecticide, grâce à une stratégie diabolique, celle de l'interférence ARN."
"Spécialisée dans la question des pesticides, l'association Générations futures a révélé, mardi 9 juillet, les résultats d'une enquête montrant que les fraises d'origine espagnole ou française vendues en France comprennent dans plus de deux tiers des cas (71,42 %) des résidus de produits phytosanitaires ayant une activité de perturbateur endocrinien (PE)."
"Des résidus de pesticides interdits ont été retrouvés dans des fraises cultivées en France et en Espagne, selon une étude de l'ONG française Générations futures sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Sur 49 échantillons de fraises venues de France et d'Espagne et vendues dans des magasins de Picardie et de Haute-Normandie, 4 contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et 5 autres des pesticides interdits sur les fraises."
"Les pesticides, dont un grand nombre sont utilisés en Europe et en Australie, réduisent jusqu'à 42 % des populations d'insectes et autres formes de vie des rivières et ruisseaux en Allemagne, en France et en Australie, selon une recherche publiée lundi 17 juin aux Etats-Unis."
"La bombe Zerox « one shot » promet d’anéantir d’un coup tous les insectes dans les bâtiments. Sur l’étiquette, une mouche plonge dans l’abîme, sous le logo d’une fleur « BIO » et un macaron « insecticide naturel ». Vraiment ? "