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"La France enregistre une baisse de l'usage des pesticides. Lundi 9 décembre, à l'issue de la réunion annuelle du Comité national d'orientation et de suivi (CNOS) du plan Ecophyto, destiné à réduire le recours aux pesticides (fongicides, insecticides, herbicides), Stéphane Le Foll, le ministre de l'agriculture, a affirmé que l'indicateur d'utilisation des produits phytosanitaires (NODU) enregistrait une diminution de 5,7% en 2012. C'est une inversion de tendance inédite. Il y a un an, cet indicateur progressait de 2,7%. Une hausse qui faisait suite à une précédente augmentation de 2,6% entre 2008 et 2010. Le recours aux insecticides et aux herbicides a chuté de 11% en 2012 mais l'utilisation des fongicides a augmenté de 6%."
"Un ancien steward de la compagnie australienne Qantas va attaquer l'Etat après avoir déclaré la maladie de Parkinson sous l'effet, selon lui, des insecticides vaporisés dans les cabines sur instruction des autorités publiques. Brett Vollus, 52 ans dont vingt-sept au service de Qantas, a dû prendre une retraite anticipée en mai dernier. Il a décidé de porter l'affaire en justice lorsque son neurochirurgien, à Sydney, lui a confié recevoir de nombreux personnels de bord en consultation."
"Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer..."
"Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, comme l'a révélé le site Bastamag."
"Une très large majorité de sénateurs s'est prononcée en faveur d'une proposition de loi écologiste destinée à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires, pesticides utilisés pour soigner les maladies des végétaux.
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Le second article a pour objet l'interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la mise sur le marché et de la détention de produits phytopharmaceutiques pour un usage non professionnel."
"Des politiques, des scientifiques et des responsables associatifs lancent, samedi 9 novembre, un appel aux autorités politiques à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible, de l’usage des pesticides."
"L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe."
"Le bio est-il une garantie contre les pesticides dans les vins ? La revue Que Choisir d’octobre 2013 a voulu vérifier cette affirmation et dévoile ses résultats sur les traces de pesticides dans un échantillon de 92 bouteilles des différentes régions viticoles françaises, bio ou non bio."
"Jeudi 1er août, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire qui frappait depuis 2012 le MON810, un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto. [...] Cette décision du Conseil d'Etat a une nouvelle fois relancé le débat sur la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en France, les opposants aux OGM soulevant plusieurs arguments, comme les risques pour la santé des consommateurs (humains ou animaux d'élevage), la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que certains insectes utiles seraient victimes de la plante ou bien le développement de résistances à la toxine chez les nuisibles.
Ce débat, qui a depuis longtemps quitté le domaine de la science pour tomber dans celui de la politique – les arguments exploités par les uns et les autres étant plus d'ordre idéologique que biologique –, pourrait bien de toute manière devenir rapidement un combat d'arrière-garde avec la future génération de plantes transgéniques, ainsi que le souligne Science dans son numéro spécial du 16 août, consacré à l'épineuse question des pesticides. En effet, les OGM de demain ne seront plus conçus suivant le principe assez basique qui consistait à leur faire produire l'insecticide. Non, ils seront l'insecticide, grâce à une stratégie diabolique, celle de l'interférence ARN."
"Spécialisée dans la question des pesticides, l'association Générations futures a révélé, mardi 9 juillet, les résultats d'une enquête montrant que les fraises d'origine espagnole ou française vendues en France comprennent dans plus de deux tiers des cas (71,42 %) des résidus de produits phytosanitaires ayant une activité de perturbateur endocrinien (PE)."
"Des résidus de pesticides interdits ont été retrouvés dans des fraises cultivées en France et en Espagne, selon une étude de l'ONG française Générations futures sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Sur 49 échantillons de fraises venues de France et d'Espagne et vendues dans des magasins de Picardie et de Haute-Normandie, 4 contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et 5 autres des pesticides interdits sur les fraises."
"Les pesticides, dont un grand nombre sont utilisés en Europe et en Australie, réduisent jusqu'à 42 % des populations d'insectes et autres formes de vie des rivières et ruisseaux en Allemagne, en France et en Australie, selon une recherche publiée lundi 17 juin aux Etats-Unis."
"La bombe Zerox « one shot » promet d’anéantir d’un coup tous les insectes dans les bâtiments. Sur l’étiquette, une mouche plonge dans l’abîme, sous le logo d’une fleur « BIO » et un macaron « insecticide naturel ». Vraiment ? "
"Générations Futures démontre que certains aliments contiennent des résidus de néonicotinoides, famille d’insecticides mise en cause dans le dépérissement de colonies d’abeilles, et exhorte le Gouvernement Français et l’UE à prendre des mesures d’interdiction plus fermes que les récentes décisions européennes."
"L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA, European Food Safety Authority) a rendu publique, lundi 27 mai, son opinion sur les risques posés par le fipronil (un pesticide commercialisé par BASF sous le nom de Régent) pour les abeilles."
"La Commission européenne a confirmé, vendredi 24 mai, sa décision de restreindre pendant deux ans à compter du 1er décembre l'utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles commercialisés par Bayer et Syngenta."
"Près d'un tiers des colonies d'abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l'hiver 2012-2013, sans qu'une raison particulière ait pu être dégagée, selon une étude réalisée par le ministère de l'agriculture américain (USDA) et des associations professionnelles, publiée mardi 7 mai."
"L'annonce par Bruxelles d'une probable suspension [...] de trois insecticides dits néonicotinoïdes, impliqués dans le déclin des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages [...], a été saluée [...] comme une victoire par le monde apicole et les organisations de défense de l'environnement. Mais elle peut aussi, au contraire, être interprétée comme une cuisante défaite.
Tardive et pusillanime, la décision de la Commission apparaît plutôt comme le symptôme d'une formidable faillite des systèmes d'évaluation des risques."
"C'était une première mondiale. La Commission européenne a annoncé, lundi 29 avril, qu'elle allait suspendre pour deux ans, à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.). La décision, toutefois, n'implique pas une disparition totale de ces substances dans l'environnement."
"La Commission européenne a décidé le 29 avril de suspendre à titre provisoire l'utilisation de trois pesticides soupçonnés de contribuer au déclin des abeilles."