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S’il y a bien un produit associé à l’écologie, aujourd’hui, c’est le vélo. Sur la couverture de sa dernière série documentaire (produite par Arte, Akuo, Ushuaïa TV, le fonds d’investissement Mirova, entre autres), Cyril Dion fait du vélo. En fait, dans tous ses films documentaires, Cyril Dion fait du vélo. Bon Pote nous dit qu’aller au boulot en vélo sauvera le monde. Anne Hidalgo fait du vélo. En 2019, lors d’une opération photo, Greta Thunberg a fait un tour de vélo avec Arnold Schwarzenegger. Etc. Le vélo, c’est écolo.
CARTE. Voici les 50 sites industriels qui concentrent à eux seuls 10% des émissions de CO2 en France
Le réseau Action Climat déplore dans un rapport publié lundi le "manque d'efforts" des industriels, malgré les milliards d'euros d'aides publiques accordées.
Accusé d’être le fossoyeur de l’industrie, Emmanuel Macron entend contre-attaquer : grâce à sa politique, la France aurait retrouvé son attrait pour les investisseurs étrangers. Mais il confond compétitivité-prix et attractivité, qui repose sur des écosystèmes détruits systématiquement par le gouvernement au profit d’un capitalisme de rente.
Lorsque l’on pense industrie, on a souvent l’image d’activités fortement énergivores et émettrices de CO2. Pourtant la réindustrialision d’un pays comme la France, qui possède déjà une électricité bas-carbone, est un puissant levier de baisse de l’empreinte carbone. Les politiques climatiques doivent donc se penser dans une optique bien plus large que la seule vision énergétique. Par Anais Voy-Gillis, chercheuse associée à l'université de Haute-Alsace et Greg De Temmerman, directeur général du think tank Zenon Research et chercheur associé à Mines ParisTech-PSL.
L'industrie lourde européenne a tiré un « effet d'aubaine » des quotas gratuits de carbone, estimé à 50 milliards d'euros entre 2008 et 2019, selon le Carbon Market Watch. Dans le même temps, les émissions de CO 2 de ce secteur n'ont quasiment pas baissé, pointe cette organisation.
" Un rapport de PAN Europe - Le Pesticides Action Network Europe dont Générations Futures est la branche française - montre les liens entre l'industrie et les experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le rapport révèle une opération de lobby secrète orchestrée par l'industrie pour arrêter la politique adoptée pour protéger les personnes contre les méfaits de la consommation quotidienne des mélanges de pesticides.
La recherche de PAN Europe a été motivée par le retard sans précédent (plus de 8 ans) de l'EFSA pour commencer à mettre en oeuvre la directive européenne sur les résidus de pesticides de 2005."
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Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie (alimentaire) se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains.
Mais peu dénoncent un business encore plus vorace en ressources naturelles, en produits agricoles et en espace : celui de l’industrie de la viande."
"Les constructeurs automobiles ne manquent pas de le souligner : leurs voitures émettent de moins en moins de CO2. Problème : cette performance est en partie due aux petits arrangements pris par les industriels lors des tests réglementaires, et non uniquement au souci de lutter contre le changement climatique ou de se plier aux normes de plus en plus exigeantes.
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"Honnêtement, les gens devraient s'indigner. Ça revient tout simplement à prendre l'argent de leur poche. L'industrie se surpasse dans cette affaire", a déclaré à l'agence Reuters une source anonyme à l'Union européenne. "
"Pourquoi ce désamour des Français pour les génériques ? Les médecins, en prescrivant des médicaments « non substituables », n’y sont pas pour rien.
Le sondage Ifop/PHR publié lundi 10 décembre montre que seules 57% des personnes interrogées (contre 62% en 2011) se disent prêtes à accepter la substitution d’un « princeps » (l’original) par sa molécule génériquée, alors que l’Assurance maladie table sur un objectif de 85% pour fin 2012.
Dans le milieu du médicament générique, on déplore une « campagne de dénigrement » lancée par les laboratoires pharmaceutiques détenteurs des brevets. Il faut dire que le dossier du Parisien ce lundi n’y allait pas avec le dos de la cuillère : entre ces médicaments dont « 80% sont importés d’Asie » (alors que selon la filière, 95% sont produits en Europe), et tous les effets secondaires qui leur sont prêtés, il y a de quoi être dérangé."
Merci aux laboratoires pour ce magnifique travaille de lobbying...
"Après les révélations de l’étude sur les OGM dirigée par Gilles-Eric Seralini, la filière bio considère que l’argent public doit maintenant être réorienté vers les filières agroécologiques alternatives, l’agriculture biologique en tête. Le bio et les OGM sont-ils compatibles ? "