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Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.
Une publication de la revue "Science" retrace les niveaux de CO2 depuis 66 millions d'années avant notre ère jusqu'au réchauffement climatique d'aujourd'hui avec une précision inédite.
1 an, ou plus de 10.000 ? Quel est le temps qu’il faut attendre après arrêt des émissions de CO2 d’origine humaine pour que le surplus que nous avons ainsi créé disparaisse de l’atmosphère ?
La concentration dans l'atmosphère du CO2, principal responsable du réchauffement climatique, est au plus haut depuis 3 millions d'années, rendant inéluctable la hausse...
La fonte du permafrost, en libérant des gaz à effet de serre, pourrait mettre à mal les efforts entrepris pour limiter le réchauffement climatique.
"« Le niveau de 400 ppm de CO2 a déjà été atteint à certains endroits et durant certains mois de l’année, mais jamais encore à l’échelle du globe et pour une année entière », selon l’Organisation météorologique mondiale."
"Les gaz à effet de serre ont atteint un niveau de concentration record en 2013, a annoncé mardi 9 septembre à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'Organisation des nations unies. Qui plus est, le taux d'accroissement du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation annuelle depuis 1984, année des premières mesures fiables."
"Elles ont coûté 200 milliards de dollars par an depuis une décennie, soit 4 fois plus que dans les années 80. "
"Jamais la concentration des trois principaux gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, n'a été aussi élevée dans le monde qu'en 2012, a annoncé mercredi à Genève l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU."
"Une série de petits séismes près de Snyder, au Texas, entre 2006 et 2011 ont été liés à des injections dans le sous-sol de champs pétrolifères d'importants volumes de dioxyde de carbone (CO2), selon une recherche publiée lundi 4 novembre dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, PNAS). C'est la première fois qu'un lien est établi entre de telles injections et des tremblements de terre d'une magnitude supérieure à trois sur l'échelle de Richter, soulignent les chercheurs."
"Séquestrer de gros volumes de dioxyde de carbone (CO2) dans des formations géologiques profondes est l’une des options envisagées pour limiter la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et, ainsi, éviter la surchauffe de la planète. Mais cette solution n’est pas sans risques. Témoin, l’étude publiée, lundi 4 novembre, dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences américaine (PNAS). Elle établit un possible lien de cause à effet entre l’injection de gaz dans un champ pétrolifère texan et le déclenchement de secousses sismiques de relativement forte magnitude."
"Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par la consommation des Français ont stagné depuis 2008, mais ce résultat masque de fortes disparités, celles liées à l'achat d'électronique ayant bondi de 40 %, selon une étude du cabinet Carbone 4, publiée le 27 août. En revanche, les émissions liées à l'énergie utilisée dans les logements ont baissé de 14 % par personne (logements plus performants, chaudières plus économes, moins de fioul), ainsi que celles liées à la consommation de viande (- 8 %)."
"Dans son étude "The window for thermal coal investment is closing" (1) consacrée au marché du charbon et publiée le 24 juillet 2013, Goldman Sachs explique que la rentabilité des investissements dans le charbon ne sera bientôt plus assurée. Trois raisons : les réglementations sur les émissions de CO2, une forte compétition avec le gaz et les énergies renouvelables, et les améliorations en matière d'efficacité énergétique (à la fois côté production et côté consommation). Mais surtout, la banque d'investissement laisse peu d'espoir à ceux qui croiraient encore à la baguette magique de la capture et du stockage du carbone (CSC) pour draper de vert la production d'électricité au charbon, l'une des industries les plus polluantes du monde. "
"Des tests ont débuté aux États-Unis pour séquestrer le CO2 durablement dans la terre.
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Reste aussi à examiner les inconvénients de cette technique. Outre la validation du processus, le premier problème qui se pose concerne la capture et l’acheminement du CO2. Les sites d’injection sont bien moins répandus que les aquifères salins.
On réfléchit donc actuellement à un enfouissement offshore. La croute océanique est en effet principalement composée de basalte sous l’eau et les sédiments."
"En va-t-il des accords de désarmement militaire comme des accords environnementaux ? Peut-être, en tout cas, c’est désormais officiel : les États-Unis et la Chine ont signé un accord concernant une réduction de leurs émissions de CO2."
"Depuis 15 ans, les températures stagnent malgré la croissance continue du taux de CO2 dans l'atmosphère. Pourquoi? "
Un article et une hypothèse d'un effet amortisseur des océans plutôt préoccupante...
"La question est simple en apparence. Elle est systématiquement posée dans les colloques dès lors qu'on aborde la question du solaire photovoltaïque : "c'est bien joli votre photovoltaïque mais il faut 20 ans pour que les panneaux produisent l'énergie qui a servi à les fabriquer et comme les panneaux ont une durée de vie de 20 ans, ça sert à rien, et c'est même pire que ça puisque l'électricité qu'il a fallu pour les produire est généralement fabriquée au charbon". Vrai ou faux ? "
"C’est un triste record qui vient d’être franchi jeudi 9 mai 2013. La station de mesure de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré une concentration de dioxyde de carbone (C02) dans l’atmosphère de 400,03 parties par million (ppm). Un seuil hautement symbolique pour cette station qui est l'une des plus anciennes du monde. Depuis 1958, date à laquelle elle a commencé à collecter des données, jamais un tel seuil n’avait été atteint. Certes, il s’agit là d’une mesure ponctuelle, mais elle est révélatrice d’une tendance générale. Or, selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), une stabilisation d'une concentration entre 400 ppm et 440 ppm reviendrait à voir la températures de la Terre augmenter de 2,4 à 2,8 °C."
"Sa concentration dans l'atmosphère terrestre a atteint le chiffre record de 400 ppm. Sa croissance est telle que les pires scénarios de réchauffement climatique pourraient se réaliser d'ici 2100. "
"Un cap symbolique est en passe d'être franchi. Pour la première fois depuis que l'homme est apparu sur Terre. Et même depuis plus de 2,5 millions d'années... Le seuil de 400 parties par million (ppm) de dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique devrait être atteint courant mai, au point de mesure historique de la station de Mauna Loa (Hawaï), où les premières mesures de l'ère moderne ont été menées, dès 1958, par l'Américain Charles David Keeling."