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« L’Obs » révèle les résultats d’une étude commandée à Ipsos par le parti d’Éric Ciotti au mois de décembre, alors que l’hypothèse d’une dissolution flottait dans l’air.
Démentir la transformation d’une chaîne d’info en un média d’opinion, au service de la croisade idéologique de Vincent Bolloré : c’est le défi qu’ont tenté de relever les dirigeants de CNews à l’Assemblée, le 29 février. Une opération qui a nécessité de gros arrangements avec la vérité.
Tous les samedis (exceptionnellement aujourd'hui, le vendredi), l'édito médias de Pauline Bock, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
La théorie du « grand remplacement » appréciée par une partie de l’extrême droite en France est qualifiée par l’ONU de raciste, délirante et d’incitation à la violence.
«La liberté d'expression, c'est le fondement de notre démocratie», a défendu ce mercredi sur CNEWS Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.
Le Conseil d’État ordonne à l’Arcom de mieux contrôler CNews en prenant en compte l’ensemble des intervenants d’un programme, et non plus les seuls invités politiques. Une clarification des règles qui concerne en fait tous les médias audiovisuels. Décryptage avec l’historien des médias Alexis Lévrier.
Invité sur franceinfo, mardi, le secrétaire général de Reporters sans frontières salue la décision "historique" du Conseil d'Etat demandant à l'Arcom de mieux contrôler Cnews.
La plus haute juridiction administrative a "enjoint à l'Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information".
Le Conseil d’État exige que tous les participants aux émissions soient décomptés. Valable pour tout le PAF mais désastreux pour le système Bolloré.
La plus haute juridiction administrative demande au gendarme de l’audiovisuel de mieux veiller au respect par CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’honnêteté de l’information. La chaîne de Vincent Bolloré risque de devoir entièrement repenser la composition de ses émissions.
Agriculteurs en colère : l'extrême droite incognito sur BFMTV - Par Robin Andraca | Arrêt sur images
Depuis le début de la mobilisation des agriculteurs pour faire entendre leur colère, les chaînes d'info sont en boucle sur les autoroutes bloquées. Au risque de tendre le micro à un militant nationaliste, ou un ancien élu RN... sans que cela ne soit précisé à l'antenne.
Suite à la publication de la tribune refusant Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des Poètes, une levée de bouclier a envahi l'espace médiatique. Le coeur de la polémique a pris l’accent d’une pseudo-défense de la liberté d'expression. Cette défense apparaît comme une simple distraction du point soulevé par la tribune : la banalisation de l'extrême droite par le biais du champ culturel.
Les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires ne cachent plus leur satisfaction de voir leurs thèmes et leurs soutiens essaimer dans le groupe Bolloré, mais aussi en dehors, renforçant leur exposition.
Depuis le début de la révolte des agriculteurs, CNews, « Touche pas à mon poste » ou encore le JDD, multiplient les gestes de soutien envers le monde agricole. Avec un double objectif : capter la colère agricole et la diriger contre les adversaires désignés de la paysannerie, écologistes et Europe en tête.
Après la publication d’une tribune s’alarmant de sa nomination comme parrain du Printemps des poètes, l’écrivain a reçu le soutien d’éditorialistes et de responsables politiques. La bataille culturelle menée par l’extrême droite se porte bien.
Ce vendredi, dans une tribune parue dans Libération, 1 200 poètes et auteurs s’opposent au parrainage du Printemps des poètes par Sylvain Tesson, qu’ils considèrent comme une « icône réactionnaire ».
Un recours de Reporters sans frontières devant l’autorité administrative, jugé ces jours-ci, pourrait bien ouvrir la voie à une évolution de la façon dont le régulateur des médias fait respecter l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion à la télévision.
Le texte, publié par « Libération », estime que l’écrivain a été « érigé en icône réactionnaire » et que sa nomination « vient renforcer la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société ».
À chaque événement, fait divers ou mouvement social, les chaînes des milliardaires ne donnent la parole qu’à la droite et à l’extrême droite. Alors que des milliers d’agriculteurs réclament des rémunérations dignes et l’arrêt des accords de libre échange, BFM continue sur sa lancée. Trois exemples ces deux derniers jours :