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À chaque événement, fait divers ou mouvement social, les chaînes des milliardaires ne donnent la parole qu’à la droite et à l’extrême droite. Alors que des milliers d’agriculteurs réclament des rémunérations dignes et l’arrêt des accords de libre échange, BFM continue sur sa lancée. Trois exemples ces deux derniers jours :
Alors que la « préférence nationale » va faire son entrée dans le droit français, l’autre grande victoire culturelle des droites extrêmes est la conversion de tout le camp conservateur à l’hostilité vis-à-vis des politiques environnementales, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Théorisé par le Club de l’horloge, noyau doctrinal du parti de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine, le principe de préférence nationale est inséparable de valeurs ethnocentristes et de pratiques discriminatoires. À rebours de l’évolution du droit jusque-là, sa logique imprègne la loi immigration.
L’économiste Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et spécialiste des politiques sociales, estime que les mesures du projet de loi immigration relatives aux prestations sociales sont « extrêmement graves au regard du principe d’égalité ».
La loi « immigration » dans sa version la plus dure a été votée à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN. Un tournant pour Emmanuel Macron.
Gérald Darmanin et Elisabeth Borne se sont félicités que le texte ait été adopté sans les voix du RN, pourtant ses 88 députés ont voté pour. S’ils avaient voté contre, il aurait été retoqué.
Le projet de loi sur l’immigration a été adopté mardi par les députés, avec le soutien de la droite et de l’extrême droite. Pour les macronistes, la crise politique est toutefois loin d’être éteinte : Élisabeth Borne a repris à son compte plusieurs obsessions de l’extrême droite, 62 députés n’ont pas voté la loi et plusieurs ministres menacent de démissionner.
Dans un édito, le présentateur de CNews Pascal Praud a fustigé un prétendu « système », qui voudrait « réécrire » le drame qui a coûté la vie à Thomas à Crépol.
Elon Musk croit-il aussi aux fées, aux fantômes et aux licornes ? Ça aurait le mérite d’être inoffensif… Invité dans un rassemblement politique d’extrême droite à Rome, le milliardaire a réaffirmé croire au « wokisme », un mouvement militant mondial imaginaire qui planifierait la destruction de la civilisation pour défendre les minorités.
En avril, son invitation à l'Opéra de Limoges avait suscité des protestations. Aujourd'hui, des associations dénoncent sa venue prochaine à l'Opéra de Nice. Le point sur la controverse.
Les digues cèdent une à une. À la tête de l'État, partout dans le pays, l'extrême droite s'affiche à visage découvert. Enraciné dans tous les secteurs de la société, le fascisme gagne du terrain. Chronologie d'une perdition annoncée.
La nouvelle loi contre l’immigration fait droit au programme xénophobe de l’extrême droite qui, faisant de l’étranger un ennemi public, s’attaque à l’universalité et à l’égalité des droits. L’histoire retiendra que le responsable de cette déchéance nationale est le président qui fut élu pour lui faire barrage : Emmanuel Macron.
Par deux fois Emmanuel Macron a été élu grâce aux Français qui voulaient faire barrage à l’arrivée de l’extrême droite aux affaires. Et voilà que les macronistes acceptent des mesures insensées contre des immigrés en situation régulière sous l’œil gourmand du RN. Une trahison politique et un naufrage moral.
Alors que la commission mixte paritaire doit se réunir à nouveau ce mardi, le président du Rassemblement national estime ce matin sur France Inter que "la victoire idéologique" de son parti est de plus en plus forte.
Plutôt que d'exposer frontalement des idées racistes ou antisémites, des utilisateurs TikTok disséminent ces dernières en utilisant des images générées par intelligence artificielle.
L’adoption de la motion de rejet sur le projet de loi immigration par l’Assemblée nationale signe sans doute un échec personnel pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui s’y était beaucoup investi et dont certains pensaient qu’il lui servirait de point de départ pour d’éventuelles ambitions présidentielles.
Dans ce nouvel épisode de Rhinocéros, Usul et Lumi reviennent en longueur sur le traitement médiatique de l'affaire de la mort de Thomas à Crépol. Parce que là, il y a beaucoup à dire.
Le cadrage médiatique de l'affaire de Crépol, en fait, c'est le vrai sujet. C'est ça la bataille au fond.
D'ailleurs, Pascal Praud ne s'y trompe pas quand il déclare : "Il y a un rapport idéologique désormais à toute information. Il y a ce qu'on doit traiter, ce qu'on ne doit pas traiter. Et comme tous les journalistes, effectivement, ont un biais idéologique, eh bien, ils ne veulent pas parler de ça parce que c'est du pain béni pour l'extrême droite."
Pour Pascal Praud, les autres journalistes n'ont pas assez parlé de Crépole. Parce que, soi-disant, ça ferait le jeu de l'extrême droite, etc. Ah oui, et puis ils le font jamais en plus ça de faire le jeu de l'extrême droite.
La journaliste Barbara Olivier-Zandronis a été mise à l’écart par sa direction de la présentation du journal de 13h de la radio RCI Guadeloupe. En cause, son interview du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, vendredi 8 décembre dans les studios de la radio. Une mise en retrait qui a choqué bien au-delà des Antilles. La journaliste a accepté de répondre en exclusivité aux questions d'Arrêt sur images.
Afin de lutter contre une supposée « menace woke », une petite galaxie de personnages autour d’Éric Zemmour souhaite entrer au cœur de l’Éducation nationale. L’inquiétude face à ce mouvement est remontée jusqu’à Gabriel Attal, après la tenue d’un colloque au Sénat.
Après la mort d’un jeune de 16 ans, poignardé samedi 18 novembre lors d’un bal à Crépol dans la Drôme, le village, traumatisé, alterne entre incompréhension et rumeurs. L’extrême droite fait feu de tout bois en parlant de « guerre civile ». Loin d’une réalité plus complexe.