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"Ukraine, Patagonie, Afrique du Sud, Tunisie… Le pétrolier Shell investit tous azimuts pour trouver du gaz de schiste et des hydrocarbures non conventionnels. Cette quête effrénée d’un nouvel eldorado pétrolier risque d’avoir de lourdes conséquences environnementales, en particulier sur les ressources en eau, menacées de surexploitation et de pollutions. La multinationale anglo-néerlandaise est d’ailleurs nominée comme « l’entreprise la plus agressive en terme de destruction des ressources naturelles » lors des prix Pinocchio 2014 qui « récompensent » les entreprises « en totale contradiction avec le concept de développement durable »."
"Ségolène Royal va avoir l’occasion de passer des paroles aux actes. « Il n’est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d’investir dans des filières aléatoires et spéculatives », déclarait fin septembre la ministre de l’Écologie à propos des gaz de schiste. Elle précisait même que, tant qu’elle serait ministre, il n’y aurait aucune autorisation d’exploitation ni d’exploration."
"Une large majorité de Français s'oppose à une autorisation de l'exploitation du gaz de schiste en France, selon un sondage BVA rendu public jeudi 2 octobre. Trente et un pour cent des sondés sont « tout à fait » opposés à son exploitation, et autant sont « plutôt opposés » — soit 62 % d'opposition au total —, tandis que 36 % des personnes interrogées sont « plutôt favorables » ou « tout à fait favorables »."
"C'est un véritable revirement que Nicolas Sarkozy a opéré à propos de l'exploitation des gaz de schiste. Moins d'une semaine après avoir annoncé son retour dans la vie politique en se portant candidat à la présidence de l'UMP, l'ancien chef de l'Etat a tenu son premier meeting, jeudi 25 septembre, à Lambersart (Nord) et s'est prononcé pour l'exploitation de cette source d'énergie."
"Vera Scroggins, une militante américaine opposée à l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, a saisi un juge de Pennsylvanie pour obtenir la levée de l'interdiction d'accès à des terrains loués à la compagnie pétrolière Cabot Oil & Gas."
"Rex Tillerson adore le gaz de schiste, mais pas chez lui. Sous sa direction, l'entreprise ExxonMobile, la plus grande compagnie pétrolière du monde, a investi pas moins de 22,5 milliards d'euros dans son extraction, par la méthode de la fracturation hydraulique (dont @si vous parlait ici). Mais voilà, ce PDG aime beaucoup moins les vilains chateaux d'eau que nécessitent les puits d'extraction, raconte Le Monde.fr, surtout quand ils sont construits... à proximité de son ranch au Texas."
"C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Celle d'un château d'eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s'oppose au projet depuis des mois. L'édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d'extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique."
"De nouveau, la navigatrice Maud Fontenoy crée des remous en prenant la défense du gaz de schiste. Après un entretien dans Le Parisien à la fin de janvier, la candidate sur la liste UMP de Jean-François Copé aux régionales de 2004 appelle de nouveau, dans la matinale de France Inter, à rouvrir le débat en faveur de la recherche et de l’exploration de ces hydrocarbures non conventionnels."
"Il n'y a pas de miracle économique et écologique à attendre en Europe de la production de gaz de schiste, qui ne permettra pas de réduire sa dépendance aux importations d'hydrocarbures ou de réduire ses émissions de CO2. C'est la conclusion d'une étude publiée, mercredi 12 février, par l'Institut du développement durable et des relations internationales"
"Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, aurait retardé la publication, après les municipales, d'un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale « propre » d'exploitation des hydrocarbures de schiste, affirme Le Canard enchaîné mercredi 29 janvier.
Cette technique, déjà évoquée dans un rapport parlementaire fin 2013, consisterait à fracturer la roche contenant les hydrocarbures sans avoir recours à la technique utilisant de l'eau et des produits chimiques, dite du « fracking » interdite en France en raison de son impact environnemental."
"La Commission européenne a adopté, mercredi 22 janvier, une recommandation qui laisse la voie libre à l'exploitation du gaz de schiste en Europe à condition de respecter des « principes communs », notamment sanitaires et environnementaux."
"Paris, le 22 janvier 2014 – Abandonnant toute volonté de proposer des normes contraignantes sur l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste, la Commission européenne publie finalement aujourd’hui de simples recommandations aux États-membres, totalement insuffisantes pour protéger les populations et l’environnement des risques posés par l’extraction de ces hydrocarbures. Les Amis de la Terre France dénoncent le manque absolu de courage de l’Union européenne qui, face aux pressions des lobbies, a renoncé à prendre des mesures concrètes dans ce domaine."
"Pour la remise, le 27 novembre, du rapport final de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) sur Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, les deux rapporteurs Christian Bataille – député PS du Nord – et Jean-Claude Lenoir – sénateur UMP de l'Orne – avaient soigné la mise en scène. Les députés ont dû aller consulter le volume de 254 pages – un exemplaire écrit non photocopiable – dans une salle ad hoc. Quant à la presse, rien avant la conférence de presse de 11 heures. Aucun document remis sous embargo. "
"L’assistant parlementaire de Corinne Lepage a participé à un voyage « d’information » aux Etats-Unis proposé par les industriels du nucléaire et du gaz de schiste. Il raconte le lobbying ordinaire de l’intérieur."
"Le dernier rebondissement dans le dossier du gaz de schiste a été écrit par le Conseil constitutionnel lorsqu'il a validé, vendredi 11 octobre 2013, la loi interdisant la fracturation hydraulique. Alors, quelles sont les alternatives pour exploiter le méthane piégé sous terre ?
D'autres techniques sont en développement - elles font l'objet de notre "événement" dans Sciences et Avenir 801 (sortie en kiosque demain). Mais aucune ne sera opérationnelle rapidement. On n'a donc pas fini d'entendre parler de la fracturation hydraulique : cette vidéo de Sciences et Avenir est consacrée au principe de fonctionnement de cette technique controversée, la seule qui permette à ce jour d'extraire le gaz de schiste."
"Alors que de plus en plus de pays autorisent l'exploration et l'exploitation des pétrole et gaz de schiste, les contestations se succèdent. Samedi 19 octobre, ils doivent être des milliers à manifester, en France (à Paris, Toulouse, Lille ou Nice), aux Etats-Unis, Canada, Angleterre, Allemagne ou encore Roumanie à l'occasion de la Journée mondiale contre le gaz de schiste."
"François Hollande a salué, vendredi 11 octobre, la décision du Conseil constitutionnel confirmant la loi interdisant la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste. "Il était important que le Conseil constitutionnel lui donne maintenant toute sa place et toute son autorité, a-t-il déclaré. Cette loi était plusieurs fois contestée, elle est maintenant incontestable.""
"Pour le Conseil constitutionnel, la loi interdisant la fracturation hydraulique est conforme à la constitution. Elle ne pourra donc plus être contestée. Pour autant, cette décision n’apporte pas au principe de précaution la reconnaissance institutionnelle qu’attendaient les défenseurs de l’environnement."
"Le gouvernement peut être soulagé : il n'aura pas à rouvrir le dossier du gaz de schiste, qui déchaîne les passions en France, entre partisans et opposants. Le Conseil constitutionnel a en effet décidé, vendredi 11 octobre, de valider la loi du 13 juillet 2011, votée à l'initiative de Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui interdit en France l'usage de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les pétroles et le gaz de schiste."
" Nouveau rebondissement dans le dossier des gaz de schiste : saisis par une compagnie texane, les Sages ont validé ce vendredi 11 octobre la loi sur l'interdiction de la fracturation hydraulique. "