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"Directrice générale de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), Marie-Claude Dupuis assure que le projet de centre industriel de stockage géologique (Cigéo) en Meuse et Haute-Marne "n'est pas finalisé"."
"Le journal Le Parisien dévoile des documents de l'armée récemment déclassifiés, décrivant les tests nucléaires aériens conduits sur les archipels de 1966 à 1974."
"L'ensemble de la Polynésie française a été exposé aux radiations des essais nucléaires conduits par la France entre 1966 et 1974 qui ont provoqué des retombées massives de plutonium sur Tahiti, rapporte mercredi 3 juillet Le Parisien-Aujourd'hui en France."
"L'incendie qui s'est déclaré lundi 24 juin à 13 h 15 à la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, a provoqué l'arrêt automatique du réacteur no 5, le feu ayant pris sur l'alternateur qui lui est associé. Cet incident se situe hors secteur nucléaire mais, suivant les consignes de sécurité, le réacteur s'est arrêté."
"Arte diffuse ce mardi soir le documentaire « Centrales nucléaires, démantèlement impossible ? » (dans lequel je suis interrogée), alors que le débat public sur le stockage des déchets sur le site de Bure dans la Meuse démarre. Un débat vain puisque tout est déjà décidé."
"Depuis le terrible accident du 11 mars 2011 (un tremblement de terre de magnitude 9 et un tsunami d’une hauteur de 15 mètres), la centrale dévastée de Fukushima n’a, semble-t-il, causé aucun problème de santé hors du Japon. Au Japon, par contre, on a trouvé, dans des produits alimentaires, des niveaux de césium supérieurs à la norme autorisée.
De plus, à en croire certaines données japonaises, dont certaines ne sont pas encore traduites, la situation de Fukushima n’est plus sous contrôle."
Et pendant ce temps, continuons à construire des centrales partout dans le monde...
"Vents contraires sur l’avenir du nucléaire. Deux épisodes parallèles et cruciaux, dans lesquels EDF joue un jeu ambigu, se déroulent ces jours-ci : l’évaluation de l’état de sûreté des centrales, et le débat national sur la transition énergétique.
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Le député EELV Denis Baupin, qui se préoccupe de ce sujet, remarque :
« On est en train de se rendre compte que le nucléaire est une technologie extrêmement coûteuse et incertaine, or au débat national sur la transition énergétique, beaucoup de gens font comme si la poursuite du nucléaire ne coûtait rien. Cette question majeure n’a jusqu’ici pas été posée dans le débat national sur la transition énergétique. »"
Et pendant ce temps, en Allemagne, d'autres construisent les productions énergétiques de demain...
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/15/l-hydrogene-et-la-transition-energetique-allemande_3159892_3234.html
"L'Autorité de sûreté nucléaire a relevé des défauts dans la surveillance de ce silo rempli d'eau et de déchets nucléaires. Areva est mis en demeure de démontrer l'efficacité des moyens de détection d'une éventuelle fuite."
"Outre Fessenheim, doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d'ici à la fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire des centrales à "fermer en priorité" les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme), sur les dix-neuf sites français, en évaluant leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d'un accident."
"Des fuites radioactives à moins de 10 km de l'un des plus grands fleuves de l'Ouest américain et personne ne s'émeut ? Pour Tom Carpenter, le directeur de l'association écologiste Hanford Challenge, il ne faut pas s'étonner de la discrétion des médias américains. Les conséquences des fuites ne seront visibles qu'à long terme. "Ce sera un fléau pour les générations futures", prévoit-il.
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Depuis la fermeture de la centrale en 1987, Hanford est devenue emblématique des difficultés de traitement à long terme des déchets nucléaires, à une époque, qui plus est, de réductions budgétaires."
"En sept minutes de descente vertigineuse, l'étroite cabine plonge à 490 m sous terre, dans le sous-sol du village de Bure, aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne. C'est là, au milieu d'une couche d'argilite de 120 m d'épaisseur, que l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a creusé un laboratoire d'étude sur l'enfouissement des déchets les plus dangereux de l'industrie nucléaire française."
"Le groupe énergétique français EDF a annoncé, lundi 3 décembre, avoir relevé de 2 milliards d'euros son estimation du coût de la construction du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville, portée à 8,5 milliards, inflation comprise, en partie à cause des retards subis par le chantier. Les dépenses attendues pour ce réacteur dit "de troisième génération", à eau pressurisée, avaient déjà été quasiment doublées l'an dernier, atteignant 6 milliards d'euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2005."
"L'accident de Fukushima a ravivé dans l'opinion française une inquiétude légitime : nos centrales nucléaires sont-elles sûres ? Les avantages de cette énergie ne sont-ils pas annulés par les risques qu'elle comporte ? Dans une tribune publiée le 8 septembre, Jean-Jacques Delfour tranche la question en stigmatisant l'"incompétence des ingénieurs du nucléaire", dépeints comme de "prétentieux ignorants qui prétendent savoir alors qu'ils ne savent pas" et qui "nous exposent sans recours à des risques extrêmes. Ces invectives sont pour nous l'occasion d'essayer de clarifier, à l'encontre des idées reçues, ce qu'est vraiment la démarche de la sûreté nucléaire, ses objectifs, ses résultats et le niveau de risque aujourd'hui encouru."
"Une fuite radioactive a été constatée, mercredi 24 octobre au soir, à l'intérieur du bâtiment d'un réacteur en maintenance, dans la centrale nucléaire de Flamanville (Manche). "La fuite a été confinée dans le bâtiment réacteur tout au long de l'événement", indique l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "Elle a été arrêtée à 5 heures" jeudi, précise l'ASN, soit six heures après avoir été identifiée par EDF. Jeudi, cet incident était classé provisoirement au niveau 1 sur l'échelle INES (International Nuclear Event Scale). Cette échelle internationale, qui mesure la gravité des accidents nucléaires, va de 0 à 7."
"En 2007, lorsque le gouvernement Blair avait soutenu le développement de nouveaux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, les énergéticiens disaient pouvoir le faire sans l'aide de l'argent public. Depuis, les coûts de production des énergies renouvelables ne cessent de baisser, alors que les coûts des réacteurs nucléaires, pour autant qu'on puisse correctement les évaluer, ne cessent d'augmenter. L'EPR de Flamanville en construction dans le département de la Manche (France) a pratiquement doublé son prix prévu initialement de 3,3 milliards d'euros."
"L'augmentation de la température des eaux et la réduction du débit des fleuves, dans lesquels elles puisent d'importants volumes pour se refroidir, vont ainsi menacer à l'avenir le fonctionnement des centrales nucléaires et au charbon d'Europe et des Etats-Unis, confirme une nouvelle étude publiée lundi dans la revue Nature Climate change et citée par Reuters."
"Le bétonnage de l'enceinte du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche), suspendu en février pour changer des pièces majeures défectueuses, reprendra d'ici à la fin de l'année, a indiqué mercredi 30 mai le maître d'œuvre du chantier, EDF."
"Officiellement, le nucléaire est une industrie "transparente". Pourtant, travailler sur les données des rapports de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est un parcours du combattant. L'opacité est de mise et la confusion savamment entretenue. Même pour les éléments chiffrés en sources ouvertes. Voici le récit de nos travaux et de nos échanges avec l'ASN, visant juste à rendre intelligibles des données publiques."
"Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) a été arrêté lundi 14 mai en fin de matinée en raison d'un problème technique sans gravité et devrait "rapidement" redémarrer, a-t-on appris auprès d'une porte-parole de la centrale."
"Le réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été mis à l'arrêt automatiquement mardi pendant un exercice, pour des raisons encore indéterminées, a-t-on appris mercredi 9 mai auprès de la direction de la centrale."