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Pour réduire la pollution aux microplastiques, l’UE bannit progressivement ces particules brillantes, à commencer par celles dites « libres ».
Dans une campagne pour réduire l’usage du plastique, dix-neuf célébrités ont fait tester leurs cheveux. Elles ont découvert qu’elles étaient contaminées par des perturbateurs endocriniens liés à cette omniprésente matière.
Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.
L'or bleu avait fait la fortune de cette petite ville des Vosges. Aujourd'hui, alors que le groupe Nestlé, propriétaire de Vittel, Contrexéville et Hépar, est accusé d'épuiser la ressource, les nappes phréatiques seraient de surcroît menacées de pollution par des décharges sauvages…
Par rapport à celles en plastique, les pailles en papier (supposées écologiques) contiennent plus de produits chimiques hautement toxiques — principalement des substances perfluoroalkylées (PFAS), selon une étude. Servant probablement de revêtements étanches, certains de ces composés mettraient des milliers d’années à se dégrader dans l’environnement et représentent un risque pour la santé.
Parmi les marques testées, 90 % des pailles en papier contenaient des PFAS, contre 75 % pour celles en plastique et 40 % pour celles en verre. En revanche, aucune des pailles faites en métal n’en contenaient.
La baisse des cours du pétrole menace l'équilibre de l'économie circulaire en France. D'après la fédération des entreprises du recyclage, aujourd'hui les industriels produisent avec moins de matière recyclée, notamment du plastique.
Mediapart a décompté 190 représentants des industriels, accrédités pour suivre les discussions organisées à Paris pour établir un traité international sur la pollution plastique. Ils veillent notamment aux intérêts de TotalEnergies ou Coca-Cola, le plus gros pollueur plastique au monde.
Avez-vous, vous aussi, craqué pour de la pelouse synthétique ? Sa demande est en augmentation avec les conditions climatiques actuelles et la sécheresse.
Contrairement à ce que l'on pense, la pelouse synthétique demande beaucoup d'entretien et pollue énormément.
Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.
175 pays se sont donnés rendez-vous à Paris, lundi 29 mai, pour s’entendre sur un traité contre la pollution plastique à travers le monde. 460 millions de tonnes sont produites chaque année, et 80 % finissent un an plus tard en déchets.
En Belgique, un mégacomplexe pétrochimique de TotalÉnergies inonde les terres et les cours d’eau de ses billes de plastique. Un préjudice inestimable, qui n’est pas près de s’arrêter.
Le collectif "Break free from plastic" effectue des ramassages de déchets dans 87 pays pour déterminer quelles entreprises sont responsables des plus gros volumes de déchets plastiques.
Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue… À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs.
Depuis quelques années, des recherches scientifiques tentent de résoudre le problème de gestion des déchets plastiques. Certaines études portent par exemple sur la dégradation du plastique PET non recyclé avec une enzyme naturelle appelée PETase. Cependant, cette solution comprenait encore beaucoup de lacunes l’empêchant d’être appliquée à grande échelle. Une nouvelle étude impliquant une intelligence artificielle basée sur l’apprentissage automatique a permis de prédire les mutations nécessaires à cette enzyme pour digérer différentes sortes de plastiques selon l’environnement où ils se trouvent. La nouvelle enzyme mutée, baptisée FAST-PETase, a dégradé du plastique PET en un temps record (24 heures). Elle est aussi capable de repolymériser le plastique et offre une solution de recyclage durable et à moindre coût.
Plastique PVC, retardateurs de flamme, bisphénols... La Commission européenne a publié, lundi 25 avril, sa « feuille de route » des restrictions de substances chimiques. 4 000 à 7 000 substances ne seront plus commercialisées d’ici à 2030, selon les calculs du Bureau européen de l’environnement (BEE), qui a qualifié l’opération de « plus vaste interdiction de produits chimiques toxiques à ce jour ».
Les Nations Unies ont adopté le 2 mars le principe d’un traité international «juridiquement contraignant», dont la négociation doit aboutir en 2024. Diane Beaumenay-Joannet, chargée de plaidoyer sur les déchets aquatiques pour l’ONG Surfrider Europe s’en réjouit mais estime que «le plus difficile reste à venir».
Selon une étude commandée par l’industrie européenne de plastique, il faut qu’elle se réorganise, investisse et traite la question des déchets, pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow
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Jusqu’à présent, les plastiqueurs soutenaient le recyclage, mais continuaient parallèlement d’encourager la croissance de la production de plastique vierge issu du pétrole fossile, sans s’attaquer à la transformation du mode de production lui-même.
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L’étude «bouscule le secteur des industriels», admet Jean-Yves Daclin, directeur général de Plastics Europe France. Elle montre que les actions lancées contre les plastiques à usage unique ou pour le recyclage «ne vont pas permettre d’atteindre les objectifs climatiques» et qu’il faut «accélérer le mouvement», dit Jean-Yves Daclin à l’AFP. Elle révèle aussi «qu’une bonne partie de l’effort à accomplir peut l’être dès 2030», par réduction des volumes produits, réutilisation, développement du recyclage -mécanique et chimique- ou par substitution de matières au profit de produits biosourcés dans le cas des emballages par exemple.
L’ONG Break free from plastic collecte depuis 2018 des déchets plastiques partout dans le monde pour identifier les marques responsables de cette pollution. Premier embouteilleur de la planète, Coca-Cola remporte la palme pour la quatrième année consécutive.