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Le collectif "Break free from plastic" effectue des ramassages de déchets dans 87 pays pour déterminer quelles entreprises sont responsables des plus gros volumes de déchets plastiques.
Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue… À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs.
Depuis quelques années, des recherches scientifiques tentent de résoudre le problème de gestion des déchets plastiques. Certaines études portent par exemple sur la dégradation du plastique PET non recyclé avec une enzyme naturelle appelée PETase. Cependant, cette solution comprenait encore beaucoup de lacunes l’empêchant d’être appliquée à grande échelle. Une nouvelle étude impliquant une intelligence artificielle basée sur l’apprentissage automatique a permis de prédire les mutations nécessaires à cette enzyme pour digérer différentes sortes de plastiques selon l’environnement où ils se trouvent. La nouvelle enzyme mutée, baptisée FAST-PETase, a dégradé du plastique PET en un temps record (24 heures). Elle est aussi capable de repolymériser le plastique et offre une solution de recyclage durable et à moindre coût.
Plastique PVC, retardateurs de flamme, bisphénols... La Commission européenne a publié, lundi 25 avril, sa « feuille de route » des restrictions de substances chimiques. 4 000 à 7 000 substances ne seront plus commercialisées d’ici à 2030, selon les calculs du Bureau européen de l’environnement (BEE), qui a qualifié l’opération de « plus vaste interdiction de produits chimiques toxiques à ce jour ».
Les Nations Unies ont adopté le 2 mars le principe d’un traité international «juridiquement contraignant», dont la négociation doit aboutir en 2024. Diane Beaumenay-Joannet, chargée de plaidoyer sur les déchets aquatiques pour l’ONG Surfrider Europe s’en réjouit mais estime que «le plus difficile reste à venir».
Selon une étude commandée par l’industrie européenne de plastique, il faut qu’elle se réorganise, investisse et traite la question des déchets, pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow
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Jusqu’à présent, les plastiqueurs soutenaient le recyclage, mais continuaient parallèlement d’encourager la croissance de la production de plastique vierge issu du pétrole fossile, sans s’attaquer à la transformation du mode de production lui-même.
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L’étude «bouscule le secteur des industriels», admet Jean-Yves Daclin, directeur général de Plastics Europe France. Elle montre que les actions lancées contre les plastiques à usage unique ou pour le recyclage «ne vont pas permettre d’atteindre les objectifs climatiques» et qu’il faut «accélérer le mouvement», dit Jean-Yves Daclin à l’AFP. Elle révèle aussi «qu’une bonne partie de l’effort à accomplir peut l’être dès 2030», par réduction des volumes produits, réutilisation, développement du recyclage -mécanique et chimique- ou par substitution de matières au profit de produits biosourcés dans le cas des emballages par exemple.
L’ONG Break free from plastic collecte depuis 2018 des déchets plastiques partout dans le monde pour identifier les marques responsables de cette pollution. Premier embouteilleur de la planète, Coca-Cola remporte la palme pour la quatrième année consécutive.
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Alors que le nouveau patron de Danone, Antoine de Saint-Affrique, vient d'arriver, la question de l'eau minérale est au centre des préoccupations stratégiques du groupe.
Polyester, nylon, élasthanne… Avoir une garde-robe déplastifiée n’est pas chose aisée : notre guide pour se saper sans trop polluer.
Début 2022, les fruits et légumes frais ne devront plus être emballés dans du plastique. Les professionnels luttent pour multiplier les dérogations.
Couvercles, couverts, bouteilles, boîtes... Les déchets issus de la restauration à emporter sont la « principale source de pollution plastique » dans les rivières et océans, selon une étude publiée dans Nature. Face à ces tonnes de détritus, les experts estiment que les actions gouvernementales restent encore timorées.
Le plastique empoisonne la terre, les océans, et l’ensemble du vivant. Ses microparticules sont omniprésentes, au point que nous en ingérons quotidiennement. Et pourtant, montre l’enquête de Dorothée Moisan, les patrons de cette industrie se battront jusqu’au bout pour leurs profits.
Chaque année depuis 1990, l'association municipale de chasse de Chambles (Loire) organise un ball-trap sur un site naturel classé Natura 2000. Une activité qui engendre pollution au plomb et au plastique, dans l'indifférence des autorités locales.
En quarante ans, la filière n’a jamais décollé. Normal, c’est un leurre, une stratégie de l’industrie pour déculpabiliser les consommateurs.
Outre les impacts générés par le plastique tout au long de son cycle de vie, le problème, c’est que nous ne savons toujours pas comment faire face aux millions de tonnes de déchets plastique produits :
1/3 des déchets plastiquese retrouve alors dans la nature chaque année et pollue pour des siècles LES terres, LES rivières et L’océan.
Une toute première étude sur le sujet montre l'impact des pneus et des plaquettes de frein sur la pollution des océans.
Les pneus des voitures rejettent des microplastiques transportés jusqu’aux océans. Cette pollution provenant du trafic routier pourrait accélérer la fonte de l’Arctique et aggraver le réchauffement, assure une étude parue mercredi 15 juillet.
Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant.
Microscopic pieces of plastic have been discovered in the most remote locations, from the depths of the ocean to Arctic ice. Another place that plastic is appearing is inside our bodies. We’re breathing microplastic, eating it and drinking plastic-infused water every day.