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Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Un nouveau rapport d’Oxfam, Les milliardaires du carbone : les émissions liées aux investissements des personnes les plus riches du monde, montre à quel point l’ampleur des émissions carbone liées aux investissements des milliardaires est colossale.
Les riches ont une énorme empreinte carbone. Mais le problème fondamental de leur impact sur le climat n’est pas ce qu’ils consomment, mais le fait qu’ils possèdent les moyens de production et qu’il est extrêmement rentable pour eux de polluer.
La démographie. Le fameux sujet “tabou” dont nous entendons pourtant parler quotidiennement. Nous serions pour certains trop sur Terre, et il serait urgent de trouver des solutions pour y remédier. Pour répondre à un sujet aussi compliqué que complexe, il faut du temps.
Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
L’astronomie est une science polluante. En particulier, les centres de recherche responsables de l’émission de plus d’un million de tonnes de CO2 chaque année. Mais des solutions existent pour en faire un domaine plus durable.
Les États-Unis et l’Union européenne, suivis par la Chine, sont les principaux responsables d’une extraction excessive des ressources naturelles, selon une analyse.
En mars 2021, l’ONG Oxfam révélait que les activités industrielles des multinationales du CAC 40 nous conduisent vers un réchauffement planétaire de + 3,5 °C d’ici la fin du siècle – soit un enfer sur Terre. Qui sont ces entreprises criminelles climatiques ?
Les individus les plus aisés polluent bien davantage que les plus pauvres sur la planète et devraient faire l’objet de mesures d’imposition ciblées, relève une étude du World Inequality Lab (WIL) publiée mercredi, à quelques jours de la COP26, conférence mondiale sur le climat à Glasgow.
Le bilan carbone de la fabrication d’une bicyclette est cinquante à quatre-vingt fois plus faible que celui d’une voiture. A l’usage, il émettra entre 500 et 700 fois moins de polluants qu’un véhicule thermique.
Les entreprises des secteurs de la viande et des produits laitiers contribuent fortement aux émissions de gaz à effet de serre en Europe. Les trente-cinq plus grosses entreprises agro-alimentaires européennes dans ces domaines sont responsables de l’équivalent de 7 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union.
L’ONG Break free from plastic collecte depuis 2018 des déchets plastiques partout dans le monde pour identifier les marques responsables de cette pollution. Premier embouteilleur de la planète, Coca-Cola remporte la palme pour la quatrième année consécutive.
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Les riches polluent toujours plus que les pauvres. Tel est le constat du dernier rapport d’Oxfam publié le 8 décembre.
Il révèle que, depuis les années 1990, les 10 % des Européens les plus riches sont responsables de plus d’un quart (27 %) des émissions de l’Union européenne, soit autant que la moitié la plus pauvre de la population européenne. Pire, ils ont augmenté leurs émissions de 3 %. Quant aux 1 % les plus riches, ils ont augmenté leurs émissions de 5 %.
L'ONU appelle cela "l'apartheid climatique". Depuis quelques mois, face aux impacts réels du changement climatique, les super-riches investissent dans des bunkers qui purifient l'air, dans des services médicaux spécialisés, ou prévoient, grâce à des entreprises privées, leur évacuation en cas de problème, raconte le Financial Times. Alors que les plus pauvres subissent directement les effets de la crise climatique, les super-riches, eux, pourraient y échapper.
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Une situation d’autant plus difficilement acceptable que plusieurs études ont pointé du doigt le rôle principal des plus riches dans la crise climatique.
Exclusive: Researchers say Covid-19 hiatus is moment to tackle elite ‘super emitters’
Les grandes entreprises françaises communiquent énormément sur leur engagement pour le climat et l’environnement. Mais les beaux discours ne se traduisent pas dans des actes, et les chiffres des émissions de gaz à effet de serre, des déchets et de consommation de matières premières continuent le plus souvent d’augmenter d’année en année. C’est ce que montre le troisième chapitre, publié ce jour, de l’édition 2020 de « CAC40 : le véritable bilan annuel ».
Oxfam France publie un nouveau rapport intitulé « Banques : des engagements climat à prendre au 4ème degré » et lève le voile sur l’empreinte carbone colossale des banques françaises en analysant les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des six principales banques françaises, et en leur attribuant une « température ».