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Alors que l’Assemblée nationale vient d’examiner la première partie du projet de loi de finances pour 2021, Greenpeace propose l’instauration d’un impôt sur la fortune (ISF) « climatique ». Soit une taxation des riches qui prenne en compte les émissions de CO2 renforcées par leurs placements financiers. Une vision plus écologique et sociale de l’impôt. Il serait surprenant que le gouvernement l’accepte.
Emmanuel Macron doit s’exprimer ce vendredi sur les « séparatismes », avant que le gouvernement ne présente une proposition de loi au cours de l’automne. L’auteur de cette tribune soutient que les « séparatistes » ne sont pas les immigrés et les musulmans, mais les très fortunés, qui s’éloignent chaque jour davantage du souci de l’intérêt général.
Selon un rapport de l'ONG, les 1% les plus riches du monde émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de la population.
Les travaux de l'Assemblée générale des Nations unies pour le climat débutent lundi 21 septembre à New-York, aux Etats-Unis. A cette occasion, Oxfam publie un rapport qui dénonce la pollution des populations les plus riches.
Selon un rapport de l'ONG Oxfam, les 10 % les plus riches de la population mondiale sont responsables de 52 % des émissions de CO2 cumulées.
Combattre les inégalités des émissions de CO2. La justice climatique au cœur de la reprise post COVID-19
A relatively small number of fossil fuel producers and their investors could hold the key to tackling climate change
C’est en faisant mes deux minutes quotidiennes ---en enfer--- sur Twitter que je suis tombé sur un message du Réveilleur qui rebondissait sur un tweet de Greenpeace, dont le message était assez provocateur : ‘l’empreinte carbone de Total est égale à celle de la France’.
L’avion est-il un non sens écologique ?
C’est officiel : Total, notre fleuron national du pétrole et du gaz, sera donc un jour « neutre en carbone ».
Il y a quelques semaines déjà, Shell, troisième plus grosse société du monde en termes de chiffre d’affaires en 2018, et pourvoyeuse de pas moins de 8% du pétrole et gaz mondial[1] avait annoncé viser un tel objectif à l’horizon 2050. Cette annonce faisait elle-même suite à celle d’une autre major, BP, qui annonçait en grande pompe en février dernier son net zero carbon target à l’horizon 2050, dans un contexte de pression croissante de la part de ses investisseurs et de la société civile. Eni et Repsol comptent parmi les autres compagnies pétrolières ayant récemment enrichi leur ambition long terme d’une couleur « zéro émissions nettes ».
Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
A l’heure où la fiscalité environnementale monopolise les débats en France, un tout autre sujet anime le cercle des économistes écologiques, notamment aux Etats-Unis : la réduction du temps de travail.
En ces temps de crise environnementale et de surexploitation des ressources, un bien vieil argument revient en force : les humains pèseraient bien trop lourd sur la planète. La surpopulation serait le fléau qui risquerait de nous faire basculer dans le chaos. Vraiment ? Quand on agite frénétiquement le risque d'un excès de population, on oublie souvent de poser une question essentielle : de quelle population s'agit-il ? Comment s'organise-t-elle ? Comment occupe-t-elle cette Terre ? Et rapidement, on se rend compte qu'il n'existe pas "une" population mais des réalités multiples et complexes. En fonction de nos choix de société, nos impacts environnementaux peuvent varier considérablement. Comme beaucoup de grande peurs, le mythe de la surpopulation nous éloigne de l'enjeu principal : qui sont celles et ceux qui accèdent aux ressources et sont-elles réparties équitablement entre toutes et tous ?
Si le changement climatique figure en bonne place des préoccupations du Forum économique mondial, qui se tient du 22 au 25 janvier à Davos, en Suisse, c’est le plus souvent en jet privé que viennent en discuter les grands patrons et les responsables politiques. Ce qui fait grincer pas mal de dents.
Les nations signataires de l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique, doivent faire plus d'efforts afin d'éviter "la catastrophe qui se profile", alertent des chercheurs.
Si l’écologie a indiscutablement progressé dans les esprits ces dernières années, la France est loin d’avoir enregistré dans les faits l’accélération nécessaire à l’atteinte de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Carbon Consumption Survey
Ruben Haalebos—Paul Malliet
Paris, le 19Avril 2019
20% des Français sont responsables de 50% de l'empreinte carbone.
50% des Français sont responsables de 20% de l'empreinte carbone.
Pourquoi l’accord sur le climat de Paris doit donner la priorité aux populations les plus pauvres, les moins émettrices et les plus vulnérables
Si les citoyens sont de plus en plus appelés à la responsabilité, voire culpabilisés, dans la lutte contre le changement climatique, une nouvelle étude montre que les petits gestes du quotidien, même "héroïques", seront loin de suffire pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris pour le climat. C'est à l'Etat et aux entreprises d'agir plus.