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Vous ne manquez pas de souffle @Elisabeth_Borne pour sortir des énormités pareilles, qui sont autant de mensonges éhontés. Explications (désolé c'est un peu long mais il est important de comprendre en quoi cette réforme est inutile et injuste)...
Le débat sur les retraites revient au pas de course à l’issue de la publication du dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), travail prospectif à l’horizon 2070 qui repose sur des hypothèses habituelles de croissance de la productivité, de dynamique démographique (natalité, mortalité et taux d’activité) ainsi que de performances du marché du travail (taux de chômage).
Selon le Conseil d'orientation des retraites, même sans allonger l'âge de départ comme le souhaite Emmanuel Macron, les dépenses n'exploseront pas. Le solde redeviendra même positif à partir de 2035.
Une note du Conseil d’orientation des retraites (COR) a fuité lundi, au lendemain du premier tour, ramenant dans le débat public la réforme des retraites et l’âge de départ, sujet sur lequel Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont des visions opposées. Dévoilée par Le Figaro, cette note, qui doit servir de base à une réunion de travail prévue demain, confirme les déficits du système actuel.
A 62 ans, un quart des 5% les plus pauvres en France sont déjà morts. Il faut attendre l’âge de 80 ans pour que cette proportion soit atteinte pour les 5% les plus riches.
Le système des retraites possède-t-il vraiment 150 milliards d'euros de réserves?
Ainsi donc le gouvernement a-t-il décidé, samedi 29 février, de recourir à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Vème république pour mettre un terme au débat parlementaire sur le projet de loi de réforme des retraites qu’il avait présenté le 24 janvier dernier.
Après l'avis sévère du Conseil d'État, après des mois de contestation dans la rue, après le "zadisme parlementaire" des Insoumis... l'exécutif se serait bien passé des réserves de sa majorité.
La polémique autour de l’indexation des retraites s’envenime. L’intersyndicale de l’Insee estime que l’institut « n’a pas à répondre aux “commandes” du gouvernement lorsque celle-ci porte sur un indicateur central dans un projet de loi contesté. »
A cinq jours du début des débats en séance, à l’Assemblée nationale, sur le projet de loi réformant le système des retraites, la sérénité est loin d’être revenue dans la majorité. Dans une lettre adressée mardi 11 février au premier ministre, Edouard Philippe, et dont Le Monde a pu prendre connaissance, deux piliers La République en marche (LRM) de la commission des finances du Palais-Bourbon, Emilie Cariou (Meuse) et Laurent Saint-Martin (Val-de-Marne), listent les interrogations concernant les « mesures de compensations » envisagées pour accompagner la réforme pour les différentes populations concernées, et dont les modalités et le coût ne sont pas encore connus.
Catherine Zaidman, cadre retraitée de la fonction publique, estime dans une tribune au « Monde », que les résultats présentés par la CNAV n’ont qu’une valeur très relative, ils sont incomplets, puisque aucun tableau de financement global n’est disponible.
L’étude d’impact sur la réforme des retraites révèle un creusement des écarts de pension en faveur des hautes rémunérations, sans tirer de conclusions sur la globalité des effets distributifs, observe l’économiste Michaël Zemmour dans une tribune au « Monde ».
Sans condition et associée à des services publics de qualité, cette prestation permettrait de ne pas reproduire les inégalités du monde du travail. Une proposition portée par la fédération syndicale SUD-Energie.
Des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution… Dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État attaque sévèrement la réforme des retraites. Et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie.
Saisie le 3 janvier, la plus haute juridiction administrative française a notamment critiqué le choix de recourir à 29 ordonnances et déploré des projections financières "lacunaires".
Le nouveau système des retraites prévoit un ajustement permanent des paramètres en fonction de la situation financière. En cas de crise, ce mécanisme d’austérité permanente pourrait être particulièrement violent.
Le gouvernement va devoir amender son dispositif censé garantir aux profs qu'ils ne seront pas les grands perdants de la réforme des retraites.
Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans
Saisie le 3 janvier, la plus haute juridiction du pays a rendu un avis très sévère sur le projet de réforme défendu par le gouvernement. Le Conseil d'Etat dit n'avoir pas eu le temps nécessaire pour étudier sereinement les textes de loi et critique également les projections financières et les engagements pris par l'exécutif.
Le Conseil d’État estime ne pas avoir eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » de la réforme des retraites, selon un avis publié ce vendredi 24 janvier. L’institution déplore aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement et un recours aux ordonnances qui « fait perdre la visibilité d’ensemble ».