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Dans un avis publié vendredi, la plus haute juridiction administrative française déplore aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement.
Selon une étude de l’Agirc-Arrco, le futur régime universel va se retrouver avec une facture annuelle de 3,7 milliards d’euros sur les 15 prochaines années.
Le gouvernement dévoile ce vendredi l'étude d'impact complète du projet de loi sur les retraites, présenté en Conseil des ministres. La baisse du poids des dépenses de retraite à 13 % de PIB et la perspective d'un âge d'équilibre à 65 ans à long terme vont compliquer sa communication.
La réforme risque de déséquilibrer fortement le financement des retraites | Alternatives Economiques
Ce qui frappe dans le projet de réforme des retraites du gouvernement, eu égard à l’ampleur du bouleversement proposé, c’est son imprécision et l’absence de tout chiffrage détaillé et transparent de ses effets tant globaux qu’individuels. Il n’est pas surprenant dans ces conditions que ce projet se révèle aussi anxiogène.
Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, le comité de mobilisation de Dauphine a organisé avec l'Irisso (laboratoire de sciences sociales) une réunion d'information et de débat.
Une étude de l’Agirc-Arrco évalue effectivement à 67 milliards d'euros, sur quinze ans, le coût de la mesure pour les régime de retraites complémentaires.
Sur Twitter circule un visuel de l'assureur vantant les produits d'épargne retraite, avec pour argument la dégradation attendue du niveau des pensions à cause de la réforme gouvernementale.
De l'école à la retraite, les réformes du Président décivilisent : en place des solidarités d’hier, elles produisent partout du «chacun seul». Des intellectuels appellent à l'engagement pour s’opposer à cette politique du chacun pour soi.
Un organisme centralisé décidera de tout, sous contrôle du gouvernement et des dogmes néolibéraux.
Diverses organisations écolos ont lancé un appel à rejoindre les manifestants du 5 décembre contre la réforme des retraites du gouvernement. Elles lui reprochent de défendre un modèle libéral et productiviste, par essence anti-écologique, alors que des pistes existent hors du dogme de la croissance économique.
Dans une tribune au « Monde », l’économiste Gaël Giraud estime que le projet de réforme de retraites présenté par le gouvernement Philippe est à la fois « contradictoire », « inefficace » et « injuste », et qu’il ne résoudra pas les déficits.
La Légion d’honneur accordée à un dirigeant du groupe financier BlackRock relance les critiques sur le projet du gouvernement, accusé de pousser les futurs retraités à cotiser dans le privé.
BlackRock est accusé par certains d'être en pôle position pour tirer parti de la réforme des retraites présentée par le gouvernement. Mais le marché français ne représente qu'une infime partie de la totalité des actifs qu'il gère. En revanche, c'est un marché voué à grossir.
Réforme des retraites : les contrôleurs aériens devraient voir leurs avantages maintenus | Les Echos
Ouverture des droits à 52 ans, âge pivot fixé autour de 56 ans : à l'issue de la réforme des retraites, les aiguilleurs du ciel devraient conserver certains avantages liés à la spécificité de leur métier. Une grève massive n'est pas à l'ordre du jour, tandis que les négociations avec le gouvernement se poursuivent.
Dans un document, intitulé "Des chiffres pour en débattre", les salariés de l'Institut national de la statistique veulent répondre aux arguments du gouvernement avec "des données économiques et démographiques incontestables", selon les termes d'Edouard Philippe.
Dans cette tribune, François Ruffin rappelle l’enjeu de la bataille des retraites : réduire la place du travail dans nos vies. Et comment ce projet d’émancipation est éminemment écologique.
Réunis en collectif, des grévistes de l’Insee ont utilisé la maquette des classiques quatre-pages de l'institut pour produire une note, chiffres à l’appui, sur l’inutilité de la retraite à points. Une mutinerie statistique qui s'est invitée à une conférence de presse de leur direction. Mais la plupart des lecteurs des médias présents... ne le sauront jamais.
Castaner, Schiappa, Ndiaye, Dussopt, Le Drian : parmi les anciens socialistes passés à la macronie, nombreux sont les ministres s'étant vivement opposés aux précédentes réformes des retraites.
A l'instar de Bruno Retailleau ce mardi 17 décembre, les ténors de la droite sénatoriale plaident pour une réforme plus dure des régimes spéciaux, tout en défendant la caisse de retraite autonome du Sénat.