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Le projet de réforme ne permet pas de garantir une réduction des inégalités. Il existe au contraire de bonnes raisons de penser que celles-ci risquent de s’accroître.
L’exécutif a comparé, jeudi, les pensions de retraite de Français fictifs avant et après la réforme. Un exercice présentant sous un jour avantageux le projet de réforme.
Nouvelle journée de mobilisation hier contre la réforme des retraites. Un débat dont la crise climatique est absente. Pourtant, les deux sujets sont bien liés.
Pour examiner de près les soi-disant avantages du projet voulu par le gouvernement, il faut repartir de la question fondamentale : que désire vraiment un assuré ?
Dans une tribune au « Monde », les médecins Françoise Sivignon et Alfred Spira regrettent que les données d’espérance de vie en bonne santé ne soient pas prises en compte dans le projet de réforme des retraites.
L’attachement du gouvernement au changement structurel du système de retraites n’est pas surprenant, car cette réforme affaiblit le monde du travail. Elle permet aussi de réduire les transferts sociaux et d’envisager de futures baisses d’impôts. C’est une réforme profondément ancrée dans la pensée néolibérale.
La réforme des retraites vous dit : « vous allez devoir travailler plus longtemps ». Quoi de plus absurde quand les accords sur le climat appellent à réduire drastiquement la production et donc le temps de travail ? Voici donc un texte écologique qui vient plutôt proposer d’étendre la retraite au reste de la vie.
Les principaux syndicats ont obtenu gain de cause, le ministère de l’intérieur justifiant la décision par le fait que « la fonction même de policier les expose au risque ».
Les représentants du plus grand fonds d'investissement au monde, très intéressés par la loi Pacte et la réforme des retraites, ont déjà rencontré à plusieurs reprises le président de la République, mais aussi Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites. Le lobby dont fait partie BlackRock en France, l'AFG, a également multiplié les actions d'influence sur la loi Pacte auprès des dirigeants français.
Premier gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock a des vues sur l’épargne française, « une des plus élevées d’Europe ». À la faveur de la loi Pacte, première étape pour dynamiter la retraite par répartition, le fonds américain dispense ses recommandations au gouvernement.
Pays d'épargnants, la France est le premier marché d'Europe continentale pour la gestion d'actifs. Les institutionnels, qui représentent 73 % des encours en France, constituent une porte d'entrée privilégiée pour percer sur ce marché largement dominé par les acteurs locaux. Plusieurs gérants américains se penchent sur les opportunités offertes par la réforme de l'épargne retraite.
Le système par points en vigueur en Suède depuis la fin des années 1990 a souvent été cité par Emmanuel Macron comme un modèle inspirant à suivre. La cellule Vrai du faux s’est penchée sur ce régime universel.
BlackRock est l’institution financière la plus puissante au monde, gérant plus de 6 000 milliards de dollars d’actifs. À la fois conseiller des banques centrales et principal actionnaire de fleurons industriels nationaux, BlackRock murmure désormais à l’oreille des États européens. Ses combats : contrer toute régulation financière et imposer la retraite par capitalisation pour tous.
Alors que les revenus des Français nés dans les dix ans après la seconde guerre mondiale augmentent encore, les revenus des Français nés après 1990 stagnent.
"Petite démonstration chiffrée sur laquelle on peut ergoter à l’infini mais dont le fond reste inattaquable : nos élus se servent une retraite garantie sans aucune mesure avec leur durée de cotisation, la réalité de nos retraites, la réalité de leur travail …"
Un article sur Jean-Marc Ayrault qui vaut pour tout nos politiques cumulards...
"On savait la retraite des sénateurs très avantageuse. Mediapart, qui s'est procuré le règlement de la Caisse des retraites du Sénat, a découvert que pour quelques dizaines d'entre eux, qui occupent des fonctions de dignitaires, elle est vertigineuse, certains sénateurs touchant au bout du compte plus de 10.000 euros de retraite. Le Sénat refuse de s'expliquer sur ce dispositif jusqu'à présent soigneusement dissimulé."