417 liens privés
"Parmi les nombreux front où est engagé le Libre il y a celui complexe, épineux et crucial des brevets logiciels (dossier suivi notamment chez nous par l’April). Voici la position de Richard Stallman[1], donnée lors d’une conférence en Nouvelle-Zélande."
"[...]
Les promoteurs du logiciel libre doivent revenir à leur objectif premier : la liberté des personnes, et non celle des logiciels. L’apport fondamental de Stallman et du mouvement libre a été de relier les questions de la liberté et de l’autonomie personnelle à d’autres considérations, quoique ce lien ne soit pas évident pour beaucoup. La manière dont les utilisateurs resteront libres évoluera avec les changements de nature de la technologie. Et alors que certains adaptent les principes du logiciel libre à de nouveaux domaines, ils vont se retrouver confrontés à des problèmes de traduction comparables. Selon le soin que portera notre communauté à distinguer entre les différents mode d’ouverture et à mettre en évidence les questions de contrôle, de politique et de pouvoir, la philosophie du logiciel libre restera pertinente dans toutes ces discussions plus générales autour des nouveaux et différents biens communs - dans les logiciels et au delà."
"C'est l'homme de la défense des libertés dans le monde informatique : Richard Stallman, ambassadeur des licences Creative Commons, de la liberté de partager et du respect du droit des auteurs, n'a jamais caché que le livre numérique lui posait problème. « Je ne suis pas contre le principe du livre numérique à tout prix quels qu'en soient les conditions. Mais si le livre m'ôte de la liberté, je le rejette. Le jour où je pourrai vraiment acheter une copie numérique, en liquide, anonymement, sans passer de contrat, et recevoir un livre capable d'être lu sans logiciel privateur, je serai d'accord pour le faire. Mais si le remplacement du physique par le numérique passe par une privation de liberté, non. »"
"Facebook est-il « libre » ? Gmail est-il « libre » ? Le nébuleux « cloud computing » est-il « libre » ?
Lorsqu’il s’agit de services en ligne la question est mal posée et mérite d’être précisée, nous affirme ici Richard Stallman en passant en revue les différents et complexes cas de figure."
"Pour Dan Halbert, la route vers Tycho commença à l'université, quand Lissa Lenz lui demanda de lui prêter son ordinateur. Le sien était en panne, et à moins qu'elle puisse en emprunter un autre, elle échouerait à son projet de mi-session. Il n'y avait personne d'autre à qui elle osait demander, à part Dan."