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"Terrorisme – C’est encore la faute d’Internet ?
C'est terrible. Après les drames qui ont eu lieu en France ces derniers jours, nos chers politiciens qu'ils soient ou gouvernement ou pas, y vont tous de leur avis et surtout en profitent pour semer encore plus le trouble parmi les Français et récupérer le truc à leur profit.
Tous les prétextes sont bons pour contrôler les populations. Et le terrorisme est un excellent levier pour faire passer tout et n'importe quoi dans la loi.
Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur sous le règne de Sarkozy vient de faire une déclaration à la TV de ce style..."
"Il n'y a qu'une seule manière de perdre la guerre contre le terrorisme. Et c'est celle que nous choisissons de plus en plus."
"Claude Guéant a jugé lundi que des libertés pouvaient être "facilement abandonnées" au nom de la lutte contre le terrorisme, prenant en exemple les dispositifs de lecture automatisée des plaques d'immatriculation, que l'UMP souhaite étendre pour bien d'autres motifs que la lutte contre le terrorisme."
"Depuis vendredi, plusieurs ministres et élus de la majorité ont affirmé qu'il fallait renforcer le contrôle du Web, et notamment des réseaux sociaux, pour y limiter les « contenus appelant à la haine ». Dimanche 11 janvier, dans une déclaration commune, les ministres de l'intérieur de 11 pays, dont Bernard Cazeneuve, ont jugé « indispensable » de renforcer le partenariat avec les opérateurs Internet pour identifier et retirer rapidement les « contenus incitant à la haine et à la terreur »."
Allez, on commence...
"Apple revendique sa solidarité avec le mouvement "Je Suis Charlie", alors que Charlie Hebdo avait lui-même préféré renoncer à lancer son journal sur iPad, du fait de la politique de censure imposée par Apple."
"Les hommages se multiplient, après l'attentat qui a frappé hier la rédaction de Charlie Hebdo. Au tour des deux célèbres animateurs de late-show américain, Jon Stewart et Conan O'Brien, de saluer la mémoire des victimes de l'attaque de Charlie."
"Et demain ? Mercredi prochain, Charlie Hebdo sera de nouveau en kiosques, a assuré Patrick Pelloux, médecin urgentiste et chroniqueur de l’hebdomadaire. Un million d’exemplaires seront mis en vente – au lieu des 50 000 habituels – et le numéro devrait compter huit pages au lieu de seize. L’équipe sera hébergée par Libération et pourra compter sur le concours des groupes Canal+ et Le Monde. De nombreuses autres rédactions se sont mobilisées afin d’apporter leur soutien logistique. Par ailleurs, 500 000 euros issus du fonds de la pluralité de la presse et du fonds Google ont été débloqués en soutien à l’hebdomadaire victime d’un attentat hier à Paris."
"Les Etats-Unis se sont montrés solidaires du peuple français, comme l’a expliqué dans notre langue le Secrétaire d’Etat John Kerry. Et pourtant, comme nous vous le racontions sur Slate, les caricatures de Charlie Hebdo embarrassent les médias américains, qui les censurent dans leur couverture de l’événement. Le New York Times explique-même dans un article relayé par Reader que Charlie Hebdo, en raison de ses dessins parfois polémiques, n’aurait pas pu exister aux Etats-Unis."
"Plus de 100 000 personnes ont manifesté leur solidarité à Charlie-Hebdo et leur attachement aux libertés dans toute la France, ainsi que dans de nombreux pays. Mais déjà, l’extrême droite tente de récupérer la tragédie."
"Il y a eu ce mercredi soir une grande manifestation à Paris et une bonne centaine d’autres à travers la France pour rendre hommage aux journalistes de Charlie Hebdo et aux policiers assassinés ce matin, mais l’impact de ce crime s’est étendu bien au-delà des frontières françaises."
"C’est l’horreur qui nous a saisis, ce matin, quand l’incroyable nouvelle est survenue : un attentat sanglant contre Charlie Hebdo, des hommes armés, douze morts, près de vingt blessés. L’horreur, qui nous abasourdit. Et nous laisse sans mots."
"Le mot "atterré” a pris aujourd’hui un autre sens. Il ne désigne plus seulement une poignée d’économistes en opposition avec leurs collègues qui continuent envers et contre toute pensée logique de faire prendre des vessies pour des lanternes aux citoyens et à leurs étudiants. Bernard Maris faisait partie de ces économistes atterrés. Mais aujourd’hui le mot “atterré” désigne l’effondrement qui nous atteint, nous sidère et nous submerge après son assassinat et celui de ses amis de Charlie Hebdo."
"Je pleure et suis désespéré. Parmi les douze victimes décomptées de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo, deux au moins étaient des amis chers, Cabu et Bernard Maris. Tous étaient au même titre engagés pour que se manifestent et se développent les aptitudes qui fondent le mieux l’humanité de nos semblables : la liberté de penser, de créer, de critiquer, de se moquer."
"Plus de 100 000 personnes se sont rassemblées, mercredi soir, dans de nombreuses villes pour saluer la mémoire des journalistes et dessinateurs assassinés. À Paris, ils étaient plus de 30 000 place de la République."
"La rédaction du journal satirique Charlie Hebdo a été la cible d'un attentat, mercredi 7 janvier en fin de matinée. À la suite du drame qui a touché la rédaction, nous vous proposons quelques portraits de journalistes, de dessinateurs et d'un collectif qui existe depuis 1970. "
"Notre soirée spéciale en solidarité avec Charlie Hebdo, en mémoire des victimes, en défense de la liberté et contre la haine, avec des représentants d'une vingtaine de médias.
"Après l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a provoqué la mort de 12 personnes le 7 janvier à Paris, plusieurs medias diffusent une émission commune de solidarité, "Avec Charlie Hebdo". Le live débute à 20h30. "
"Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo, a exprimé sur France Inter sa vive douleur après l'attentat qui a frappé le journal ce matin.
"J'ai perdu tous mes amis". Au micro de France Inter, dont il est l'ancien directeur, Philippe Val, a exprimé sa très vive émotion. "On peut pas laisser ça, on doit faire front, on doit rester très très solidaires (...) C'était pas des gens méchants, c'était des gens qui voulaient juste qu'on vive heureux, qui voulaient que l'humour ait sa place dans nos vies. C'est tout, c'est que ça ! Et c'est ça qui a été assassiné", a-t-il déclaré en répondant aux questions de Nicolas Demorand."
"De l'interruption des programmes de CNN, à l'hommage des dessinateurs et caricaturistes, l'attaque de Charlie Hebdo et la mort de 12 personnes a fait réagir de l'Inde au Brésil, en passant par les États-Unis. Dans le lot, quelques médias bien embêtés par les caricatures de Mahomet publié par l'hebdo."