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"Le nouveau round de négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique, qui s'est achevé, vendredi 1er novembre, en Australie, s'est encore conclu par un échec. La Chine et la Russie ont fait obstacle à la protection des eaux de l'océan austral."
"L'appel sur la préservation du milieu marin, lancé samedi 26 octobre par dix-neuf ministres, quelques ambassadeurs et nombre de représentants d'organisations internationales réunis en Corse, a un nom qui sonne bien : le message d'Ajaccio. Cela l'aidera-t-il à être entendu ?"io
"Les dinosaures ne sont pas les seuls à s’être éteints il y a près de 65 millions d’années: les abeilles aussi —enfin, presque. Selon une étude de l’Université du New Hampshire (UNH) publiée le 24 octobre, elles auraient quasiment disparu à la fin de la période crétacée. "
"Il existe une dimension du domaine public dont je n’avais pas encore clairement pris conscience avant de lire cet excellent article de Shabnam Anvar, consacré à la question des "semences libres". J’avais déjà écrit un billet, il y a quelques temps, à propos d’un projet visant à créer une licence Open Source sous laquelle placer des graines, afin de les rendre réutilisables à la manière des logiciels libres.
Mais il existe aussi un domaine public des semences, de la même manière que les oeuvres de l’esprit que sont les livres, la musique ou les films, peuvent finir par entrer dans le domaine public à l’issue de la période de protection du droit d’auteur. Vous allez me répondre que cela paraît paradoxal, dans la mesure où l’on peut difficilement concevoir que quelqu’un soit "l’auteur" d’une graine. Mais le problème vient en réalité d’autre part, car il existe des titres de propriété intellectuelle, brevet (notamment pour les OGM, façon Monsanto) ou certificat d’obtention végétale (COV), qui peuvent porter sur des végétaux et conditionner l’usage des semences."
"L'Europe a finalement donné un coup de frein aux agrocarburants. Par une courte majorité – 356 voix pour, 327 contre et 14 abstentions –, le Parlement européen s'est prononcé, mercredi 11 septembre, pour un plafonnement des agrocarburants dits de "première génération", produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, colza, canne ou palme) : ils seront limités à 6 % de l'énergie finale consommée dans les transports, afin de réduire leur impact négatif sur les productions alimentaires et sur la déforestation."
"Mauvaise nouvelle pour les pêcheurs : les poissons de rivière sont de plus en plus petits, du fait du réchauffement climatique. C'est le résultat d'une étude du laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux, relayée par Sciences et Avenir, portant sur quatre millions de mesures prises entre 1980 et 2008, concernant 52 espèces de poissons de rivière capturés sur 7 000 sites."
"Les abeilles ne sont pas seulement des insectes fabricant du miel, de la cire et de la gelée royale, ce sont aussi elles qui butinent les fleurs de la plupart de nos futurs aliments. Le point commun aux légumes, aromates ou fruits ? C’est que sans ces petites bêtes, certains aliments sont voués à disparaître. Que risquons-nous de perdre sur nos étals ?"
"Quatre millions de mesures prises entre 1980 et 2008 sur 52 espèces de poissons de rivières capturés sur 7000 sites et à la sortie, une conclusion : les poissons de rivières seront à l’avenir de plus en plus petits avec la montée des températures !
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Le résultat est en conformité avec la règle de Bergmann –un biologiste allemand du XIXème siècle- qui postule que pour la plupart des animaux à sang chaud (les mammifères et les oiseaux), la taille corporelle diminue à mesure que la température s’élève. L’exemple le plus parlant est celui des ours, l’espèce polaire étant d’une taille bien supérieure aux ours des tropiques. L’explication est simple : plus on est petit, plus on a de surface corporelle par rapport à son volume, plus on évacue de chaleur. L’organisme est donc mieux adapté à des températures élevées."
"Pour retarder l'apparition d'insectes résistants au maïs OGM, il faut... planter du maïs naturel autour explique une étude."
"La moitié des papillons des prairies ont disparu en vingt ans en Europe, un déclin qui devrait "déclencher la sonnette d'alarme" sur l'état de la biodiversité, alerte l'Agence européenne de l'environnement (AEE) dans un rapport."
"Aujourd'hui, en ce lundi 29 juillet, c'est la journée internationale du tigre. Une journée somme toute assez triste puisqu'elle est l'occasion de rappeler à quoi se résume la population actuelle de ces grands félins. Alors qu'on en recensait 100 000 individus il y a 100 ans, il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 3200 tigres à l'état sauvage dans le monde. Soit une extermination de 97% de la population de ces fauves."
"Avez-vous l’impression de voir moins de papillons autour de vous ? Ce n’est pas un mirage : on compte 16 espèces de papillons de jour menacées pour 18 en danger de disparition imminente."
"Le constat dressé par l'Agence européenne de l'environnement (AEE) est alarmant : en vingt ans, la moitié des papillons des prairies ont disparu en Europe. Une tendance "représentative" du déclin "de la plupart des autres insectes", et donc de "la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes", déplore le directeur exécutif de l'AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué."
"Alors que les variétés de plantes cultivées sont aujourd'hui entre les mains de la filière semencière, un paysan du Lot-et-Garonne continue à créer son propre blé. Une activité menacée, selon lui, par la réforme européenne des semences."
"Les pesticides, dont un grand nombre sont utilisés en Europe et en Australie, réduisent jusqu'à 42 % des populations d'insectes et autres formes de vie des rivières et ruisseaux en Allemagne, en France et en Australie, selon une recherche publiée lundi 17 juin aux Etats-Unis."
"Bruxelles, le 21 mai 2013 - Selon de nouvelles recherches publiées aujourd’hui par les Amis de la Terre Europe, les banques européennes et les fonds de pension continuent de financer Wilmar International, l’un des plus grands producteur mondial d’huile de palme et aussi l’un des plus destructeurs. Des banques européennes comme HSBC ou Deutsche Bank, mais aussi des banques françaises comme BNP Paribas, le Crédit Agricole ou la Société Générale offrent à Wilmar une assistance financière d’une valeur de plus d’un milliard d’euros. Des institutions financières européennes et américaines détiennent des actions dans l’entreprise pour une valeur de 621 millions €."
"La Commission Européenne a adopté lundi 6 mai trois nouveaux règlements sur les semences, la santé des plantes et les contrôles, désormais soumis au Parlement et au Conseil européens. Au prétexte de simplification, de défense de la biodiversité, et de protection de la santé des plantes, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie : Certificat d’Obtention Végétale et brevets."
Que nos représentants puissent imaginer de telles lois me laisse pantois. Le pouvoir des lobbies semble désormais sans limites et ne présage rien de bon pour notre avenir.
"Des années après les premières alertes sur la disparition des abeilles, on en sait un peu plus sur les raisons de cette hécatombe, qui n’a fait que s’aggraver.
Le documentaire « Des Abeilles et des hommes » qui sort au cinéma la semaine prochaine va raviver cette peur panique : « Et si les abeilles venaient à disparaître ? », interroge l’auteur, d’une voix millénariste. Dans ce cas, « l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », une phrase attribuée (à tort) à Einstein."
"Paris, le 16 Janvier 2013 - 24 organisations de la société civile1 regroupées au sein du collectif « semons la biodiversité » ont envoyé une lettre ouverte aux parlementaires pour demander l’abrogation de la loi COV adoptée fin 2011."
""La biodiversité n'a jamais été dans un si mauvais état et elle continue à décliner." C'est cette conclusion des plus pessimistes que rend le directeur de la section biodiversité du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Neville Ash, alors que débute, lundi 8 octobre, la conférence de l'ONU sur la biodiversité biologique de Hyderabad (Inde). Pendant deux semaines, 160 pays vont tenter de concrétiser les engagements ambitieux pris il y a deux ans à Nagoya, lors de la précédente conférence, afin d'esquisser des remèdes à l'érosion toujours plus rapide des espèces et des écosystèmes."