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A Fontainebleau, nulle montagne ni falaise à grimper, mais 30 000 blocs de grès dépassant rarement les sept mètres de haut, essaimés sur le sable, à l’abri des pins et des chênes. Ici, l’escalade de « bloc » attire des émules toujours plus nombreux en forêt. A la veille des JO, où l’escalade sera mise à l’honneur, l’ONF entend sensibiliser sur les bons réflexes à connaître. Objectif : promouvoir une pratique responsable et durable à travers la campagne « En forêt, soyez chouette et pas, pas chouette ».
Promenons-nous dans les lois. Le retour des beaux jours redonne l’envie de profiter des espaces boisés. Si le public a accès à de nombreux sentiers, une loi adoptée il y a un an en facilite l’interdiction sur les terrains privés.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
Le procès du lierre semble avoir été rendu il y a bien longtemps. Dès 77 après Jésus-Christ, Pline l’Ancien assurait au livre XVI de son Histoire naturelle « Le lierre tue les arbres ». Dont acte, déplorent aujourd’hui certains acteurs de la protection de la biodiversité par exemple l’office national des forêts qui alertait en octobre 2023 sur le nombre de personnes coupant les tiges de lierres en forêt, privant ainsi les écosystèmes d’une plante jouant plusieurs rôles bénéfiques pour les écosystèmes. Alors, ce lierre, on le coupe ou on le garde ? Faisons le point.
L’IGN, producteur de statistiques forestières nationales et cartographe de l'anthropocène, publie les résultats des cinq dernières campagnes de l’inventaire forestier national (IFN) ainsi que des informations sur les anomalies de croissance des arbres issues d’un travail du Laboratoire de l’Inventaire Forestier de l’IGN. Pour 2023, l’IFN, véritable état des lieux de la forêt française, révèle des forêts de plus en plus affectées par le changement climatique, avec notamment une accélération de la mortalité des arbres, et une multiplication de crises entraînant un ralentissement du puits de carbone des forêts sur la dernière décennie. Ces résultats d’inventaire forestier contribuent à la connaissance et au suivi de l’état des forêts, objectif majeur de l’Observatoire des forêts françaises lancé en juillet dernier par sept partenaires.
En France, le réchauffement climatique impacte directement les forêts. En dix ans, la mortalité des arbres a augmenté de 54 %. Ce phénomène est-il réversible ? Les équipes du 20 Heures ont enquêté.
Au creux d’une vallée du Haut-Languedoc, Delphine et Daniel entendaient reboiser tout en « recouvrant leur autonomie alimentaire ». Résultat : une forêt comestible fraîche et nourricière, à fois éponge et parasol.
L'Office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques françaises, va supprimer 475 postes sur 8400 dans les cinq ans selon la direction de l'établissement, lourdement endetté.
L’Office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques françaises, va supprimer 475 postes sur 8 400 dans les cinq ans, a appris l’AFP ce vendredi soir auprès de la direction de l’établissement, lourdement endetté.
Pour Sylvain Angerand, le plan de relance forestier proposé par l’État est un retour en arrière de soixante ans. Pis, les orientations qu’il veut donner à l’exploitation forestière sont néfastes pour la biodiversité autant que dans la lutte contre le changement climatique.
En Corrèze, une association a tenté d’acquérir tout à fait légalement un bout de forêt, pour en préserver l’écosystème et la protéger des coupes rases. Mais c’était sans compter sur les services des renseignements et la gendarmerie qui ont fait capoter le projet, en agitant l’opportune et fantasmatique figure du « zadiste anarchiste écologiste ». La forêt n’y a pas survécu.
Depuis que le changement climatique est devenu, à raison, un sujet d’attention croissante dans le débat public, le marqueur le plus couramment utilisé pour évoquer les changements déjà survenus, ou l’ampleur du risque futur, est celui de la température, ou plus exactement de l’élévation de température. Un risque élevé est ainsi incarné par une élévation de plusieurs degrés de la température moyenne.
Reporterre révèle que le gouvernement entérine la privatisation de l’office public chargé des forêts : ses agents pourront de plus en plus être de droit privé. Cette mesure capitale affaiblira leur pouvoir de protection des forêts. C’est un nouveau recul, alors même que le changement climatique exige une attention accrue pour les massifs français.
Oasis de fraîcheur en été, les forêts présentent des températures nettement inférieures à la belle saison. La différence est estimée à 4 degrés ...
"A perte de vue, les arbres longent les larges allées. « C’est une forêt de feuillus typique du Nord de l’Europe : on trouve du chêne, du hêtre, du frêne, des merisiers, des charmes, etc. », détaille Yvain. Originaire de Saint-Gobain, bourg de 2 300 habitants dans l’Aisne, il a une formation de technicien forestier et fait partie du collectif Forêt Vivra, constitué pour réfléchir à l’avenir des treize mille hectares de la forêt de Saint-Gobain.
Là où le promeneur ne voit qu’une étendue d’arbres, Yvain reconnaît un mode d’exploitation de la forêt. Il s’arrête devant une parcelle : les arbres font tous la même taille, les troncs sont bien droits et de même diamètre. La vue est dégagée, sans broussailles, taillis ou branches basses. « C’est une exploitation en futaie régulière, explique-t-il. Tous les dix ans, on coupe quelques arbres pour faire une éclaircie et laisser les plus beaux grossir. Puis on coupe tout et on replante. »"
"Le développement de la filière bois-énergie sonnera-t-il la fin du bois comme énergie écologique ? Méga-unités de production, valorisation en électricité seule, agrocarburants, concentration industrielle et accaparement de terres, Reporterre présente les risques qui pèsent sur la filière."
"Ah, qu’il est difficile d’être écologiste ! A peine avancez-vous une solution pour répondre à la crise écologique que le capitalisme s’en empare, et la détourne au service de son système, aggravant encore le problème. La biomasse, qui désigne l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion, après méthanisation ou transformation chimique en est un bon exemple. Aujourd’hui l’une des principales énergies renouvelables, pourra-t-elle le rester longtemps si la pression qu’elle fait peser sur le bois-énergie se maintient ? Depuis longtemps, face à l’impasse énergétique, et parce que le vent et le soleil ne peuvent suffire à répondre à celle-ci, les écologistes rappellent l’importance du bois : il a été la source d’énergie essentielle de l’histoire de l’humanité, il pourrait le redevenir après la longue parenthèse des fossiles."
"L’apparente disponibilité de la forêt est un leurre. Décryptage des Amis de la Terre qui alertent sur la diminution du gisement et les arbitrages à faire dans le cadre d’une transition écologique."
"D’une façon générale, l’argument de la lutte contre l’effet de serre, nous pousse dans une logique utilitariste qui donne une valeur aux forêts, aux océans, aux rivières, et les instrumentalise sans reconnaître leurs droits propres en tant qu’entités vivantes. C’est ce mode de pensée qui est à la base même de la destruction de la nature par notre société."
"Bruxelles, le 21 mai 2013 - Selon de nouvelles recherches publiées aujourd’hui par les Amis de la Terre Europe, les banques européennes et les fonds de pension continuent de financer Wilmar International, l’un des plus grands producteur mondial d’huile de palme et aussi l’un des plus destructeurs. Des banques européennes comme HSBC ou Deutsche Bank, mais aussi des banques françaises comme BNP Paribas, le Crédit Agricole ou la Société Générale offrent à Wilmar une assistance financière d’une valeur de plus d’un milliard d’euros. Des institutions financières européennes et américaines détiennent des actions dans l’entreprise pour une valeur de 621 millions €."