417 liens privés
"L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards d'individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.
La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d'abeilles entre 2005 et 2010."
" La Commission européenne soumet une nouvelle législation sur le commerce des semences. l'Eurodéputé PS Marc Tarabella, en charge de l'agriculture et de la Protection du consommateur, a proposé une série de modifications afin d'éviter que ce texte ne menace les semences anciennes et ne fasse le jeu de quelques grands au détriment des petits exploitants et de l'ensemble des citoyens européens. Le parlementaire européen explique que c'est la sauvegarde de la biodiversité qui est en jeu. "
"Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité"
"Nous ne parlerons, ici, que des plantes génétiquement modifiées (PGM) car elles sont destinées à être disséminées dans l’environnement. Or, tout être vivant interagit avec son environnement soit directement (reproduction, mécanismes de défense, parasitage, alimentation...) ou indirectement (chaîne alimentaire, lieu d’habitat identique, transport commercial...). Ces interactions sont multiples. Modifier un organisme revient donc à modifier un élément de l’équilibre écologique. Ainsi, plutôt que de parler de risques, nous allons envisager les effets que peut avoir une PGM sur son environnement."
"Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer..."
"Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, comme l'a révélé le site Bastamag."
"Une très large majorité de sénateurs s'est prononcée en faveur d'une proposition de loi écologiste destinée à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires, pesticides utilisés pour soigner les maladies des végétaux.
[...]
Le second article a pour objet l'interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la mise sur le marché et de la détention de produits phytopharmaceutiques pour un usage non professionnel."
"78 sites, comprenant 137 aires protégées dans 34 pays, ont été déclarés "irremplaçables" pour la conservation des espèces. "
"Des politiques, des scientifiques et des responsables associatifs lancent, samedi 9 novembre, un appel aux autorités politiques à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible, de l’usage des pesticides."
"L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe."
"Le nouveau round de négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique, qui s'est achevé, vendredi 1er novembre, en Australie, s'est encore conclu par un échec. La Chine et la Russie ont fait obstacle à la protection des eaux de l'océan austral."
"L'appel sur la préservation du milieu marin, lancé samedi 26 octobre par dix-neuf ministres, quelques ambassadeurs et nombre de représentants d'organisations internationales réunis en Corse, a un nom qui sonne bien : le message d'Ajaccio. Cela l'aidera-t-il à être entendu ?"io
"Les dinosaures ne sont pas les seuls à s’être éteints il y a près de 65 millions d’années: les abeilles aussi —enfin, presque. Selon une étude de l’Université du New Hampshire (UNH) publiée le 24 octobre, elles auraient quasiment disparu à la fin de la période crétacée. "
"Il existe une dimension du domaine public dont je n’avais pas encore clairement pris conscience avant de lire cet excellent article de Shabnam Anvar, consacré à la question des "semences libres". J’avais déjà écrit un billet, il y a quelques temps, à propos d’un projet visant à créer une licence Open Source sous laquelle placer des graines, afin de les rendre réutilisables à la manière des logiciels libres.
Mais il existe aussi un domaine public des semences, de la même manière que les oeuvres de l’esprit que sont les livres, la musique ou les films, peuvent finir par entrer dans le domaine public à l’issue de la période de protection du droit d’auteur. Vous allez me répondre que cela paraît paradoxal, dans la mesure où l’on peut difficilement concevoir que quelqu’un soit "l’auteur" d’une graine. Mais le problème vient en réalité d’autre part, car il existe des titres de propriété intellectuelle, brevet (notamment pour les OGM, façon Monsanto) ou certificat d’obtention végétale (COV), qui peuvent porter sur des végétaux et conditionner l’usage des semences."
"L'Europe a finalement donné un coup de frein aux agrocarburants. Par une courte majorité – 356 voix pour, 327 contre et 14 abstentions –, le Parlement européen s'est prononcé, mercredi 11 septembre, pour un plafonnement des agrocarburants dits de "première génération", produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, colza, canne ou palme) : ils seront limités à 6 % de l'énergie finale consommée dans les transports, afin de réduire leur impact négatif sur les productions alimentaires et sur la déforestation."
"Mauvaise nouvelle pour les pêcheurs : les poissons de rivière sont de plus en plus petits, du fait du réchauffement climatique. C'est le résultat d'une étude du laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux, relayée par Sciences et Avenir, portant sur quatre millions de mesures prises entre 1980 et 2008, concernant 52 espèces de poissons de rivière capturés sur 7 000 sites."
"Les abeilles ne sont pas seulement des insectes fabricant du miel, de la cire et de la gelée royale, ce sont aussi elles qui butinent les fleurs de la plupart de nos futurs aliments. Le point commun aux légumes, aromates ou fruits ? C’est que sans ces petites bêtes, certains aliments sont voués à disparaître. Que risquons-nous de perdre sur nos étals ?"
"Quatre millions de mesures prises entre 1980 et 2008 sur 52 espèces de poissons de rivières capturés sur 7000 sites et à la sortie, une conclusion : les poissons de rivières seront à l’avenir de plus en plus petits avec la montée des températures !
[...]
Le résultat est en conformité avec la règle de Bergmann –un biologiste allemand du XIXème siècle- qui postule que pour la plupart des animaux à sang chaud (les mammifères et les oiseaux), la taille corporelle diminue à mesure que la température s’élève. L’exemple le plus parlant est celui des ours, l’espèce polaire étant d’une taille bien supérieure aux ours des tropiques. L’explication est simple : plus on est petit, plus on a de surface corporelle par rapport à son volume, plus on évacue de chaleur. L’organisme est donc mieux adapté à des températures élevées."
"Pour retarder l'apparition d'insectes résistants au maïs OGM, il faut... planter du maïs naturel autour explique une étude."
"La moitié des papillons des prairies ont disparu en vingt ans en Europe, un déclin qui devrait "déclencher la sonnette d'alarme" sur l'état de la biodiversité, alerte l'Agence européenne de l'environnement (AEE) dans un rapport."