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"Championne française de la pêche en eaux profondes, la Scapêche – l’armement du groupe Intermarché – a décidé de ne plus traîner ses filets au-delà de 800 mètres de fond. Outre ce premier engagement, l’entreprise annonce qu’elle accepte de partager les statistiques de capture de ses neuf grands chalutiers (la moitié de ses navires de pêche) ciblant des espèces de grands fonds avec les associations de défense des océans."
"Le changement climatique tue beaucoup de bébés manchots en Argentine et pourrait aussi affecter ces oiseaux dans l'Antarctique, selon deux études publiées aux États-Unis"
"L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages. Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie."
"Le jaguar est en voie de disparition dans la forêt tropicale atlantique, ce qui met en danger cette forêt primitive brésilienne dont il ne reste plus que 7 % le long de la côte sud-est.
Selon une étude menée par le Centre brésilien de recherche et conservation des mammifères carnivores diffusée lundi 27 janvier, il ne doit rester que 250 jaguars adultes dans la forêt atlantique, soit « une chute de 80 % au cours des quinze dernières années ». Le plus inquiétant est qu'à peine 20 % des jaguars restants, soit une cinquantaine, sont en âge de maturité sexuelle."
"France – Suite à l’adoption d’une proposition de loi par le Parlement, il sera bientôt interdit d’utiliser des pesticides dans un cadre hors agricole.
Ainsi, dès 2022 dans les jardins particuliers, les pesticides seront interdits. Dès 2020, l’Etat, les collectivités locales et établissements public ne pourront plus étendre de pesticides dans les forêts, chemins ou jardins publics.
C’est ce qu’a voté le Parlement français le jeudi 23 janvier 2014 à l’Assemblée Nationale. Le ministre de l’Ecologie Philippe Martin a souligné que 90% des produits phytosanitaires sont étendus dans le cadre de l’agriculture mais que le texte n’en est pas moins « une nécessité« ."
"C'est une petite avancée dans la bataille contre les pesticides : le Parlement a définitivement adopté, jeudi 23 janvier, une proposition de loi écologiste qui interdit en France les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) dans les espaces verts publics à partir de 2020 et dans les jardins particuliers à compter de 2022. "
Enfin...
"L’idée d’enrayer la perte de biodiversité via la compensation a de plus en plus bonne presse auprès de l’Union européenne et certains de ses Etats membres. Début janvier, le Ministre britannique de l’environnement suggérait de compenser la destruction d’arbres de plus 400 ans par la plantation de nouveaux arbres (1). Au contraire, loin d’être une solution à la diminution de la biodiversité, la compensation biodiversité est pour les Amis de la Terre une autorisation à détruire toujours plus. L’association relaie ici le travail de Fern (2) qui explique les failles et limites de cette fausse bonne solution."
"Détruire un arbre vieux de plus 400 ans à condition d’en planter 100 autres ailleurs, voilà ce que vient d’autoriser début janvier le Ministre britannique de l’environnement. C’est ce qu’on appelle la compensation biodiversité, planter ici pour pouvoir détruire là bas."
"Les derniers mois de 2012 ont été animés par le débat sur le chalutage de fond, une technique de pêche non durable, dénoncée vigoureusement dès l’année 2012 par consoGlobe avec la navigatrice Maud Fontenoy. Le Parlement Européen a relancé le sujet, début décembre, en rejetant l’interdiction de cette technique de pêche particulièrement destructrice… malgré une pétition de plusieurs milliers de signataires ayant fait le tour du web en un temps record."
"En réaction au Forum Mondial sur le Capital Naturel (Edimbourg, Ecosse, 21-22 novembre 2013), 136 organisations ont publié une Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité."
"L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards d'individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.
La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d'abeilles entre 2005 et 2010."
" La Commission européenne soumet une nouvelle législation sur le commerce des semences. l'Eurodéputé PS Marc Tarabella, en charge de l'agriculture et de la Protection du consommateur, a proposé une série de modifications afin d'éviter que ce texte ne menace les semences anciennes et ne fasse le jeu de quelques grands au détriment des petits exploitants et de l'ensemble des citoyens européens. Le parlementaire européen explique que c'est la sauvegarde de la biodiversité qui est en jeu. "
"Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité"
"Nous ne parlerons, ici, que des plantes génétiquement modifiées (PGM) car elles sont destinées à être disséminées dans l’environnement. Or, tout être vivant interagit avec son environnement soit directement (reproduction, mécanismes de défense, parasitage, alimentation...) ou indirectement (chaîne alimentaire, lieu d’habitat identique, transport commercial...). Ces interactions sont multiples. Modifier un organisme revient donc à modifier un élément de l’équilibre écologique. Ainsi, plutôt que de parler de risques, nous allons envisager les effets que peut avoir une PGM sur son environnement."
"Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer..."
"Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, comme l'a révélé le site Bastamag."
"Une très large majorité de sénateurs s'est prononcée en faveur d'une proposition de loi écologiste destinée à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires, pesticides utilisés pour soigner les maladies des végétaux.
[...]
Le second article a pour objet l'interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la mise sur le marché et de la détention de produits phytopharmaceutiques pour un usage non professionnel."
"78 sites, comprenant 137 aires protégées dans 34 pays, ont été déclarés "irremplaçables" pour la conservation des espèces. "
"Des politiques, des scientifiques et des responsables associatifs lancent, samedi 9 novembre, un appel aux autorités politiques à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible, de l’usage des pesticides."
"L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe."