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"Montreuil, le 31 Mars 2014 - Le 2evolet du 5e rapport du GIEC sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » aux changements climatiques présenté ce matin par le GIEC à Yokohama au Japon met en évidence les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et les écosystèmes. Les Amis de la Terre s’alarment de ces bouleversements écologiques et sociaux particulièrement sévères dans les pays du Sud. Les Etats historiquement responsables, dont la France, doivent prendre des mesures pour enrayer le réchauffement du climat et corriger l’injustice climatique."
"Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique."
"La dernière loi sur la protection de la nature datait de 38 ans. Le texte adopté par le Conseil des Ministres sera examiné par le Parlement à partir du 24 juin."
"Paris continue de soutenir la pêche profonde contre vents et marées ! Ce mode de chalutage qui racle les fonds, jusqu'à plus de 1 000 mètres sous la surface parfois, puise dans des espèces vulnérables et détruit leurs habitats, détériorant un écosystème que l’on connaît mal. Les ONG de défense de l’environnement marin reprochent à la France de peser de tout son poids pour retarder depuis deux ans l’ouverture de discussions sur ce sujet au conseil des ministres européens de la pêche."
"Les 8 et 9 mars 2014, au cours d’un festival sur la biodiversité et l’alimentation biologique à Delhi en Inde, s’est formalisé la création d’un réseau national pour la sauvegarde des semences (National Seeds Savers Network) [1]. À l’origine de ce mouvement, la volonté de préserver des semences traditionnelles de la mainmise de quelques entreprises ainsi que de la contamination avec des plantes génétiquement modifiées (PGM)."
"Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre les multinationales. « Un médicament sur deux vient d’une plante », rappelle le chercheur Pierre Johnson [1]. « Cherchez l’erreur : 90 % du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays dits "en voie de développement", quand 97 % des brevets sont détenus par les pays industrialisés », alertait Catherine Grèze, eurodéputée EELV, en septembre 2012 dans les colonnes de Basta !. Face à cette « colonisation des savoirs », le Parlement européen vient d’adopter le 11 mars un nouveau règlement pour lutter contre la « biopiraterie », c’est-à-dire l’appropriation d’une ressource génétique (ou d’un savoir lié à une ressource) par une entreprise ou un laboratoire sans accord ni rémunération du pays ou de la communauté locale qui les détient."
" Le sort des abeilles préoccupe les spécialistes et le grand public depuis une quinzaine d’années. Quelles seraient les conséquences de leur disparition ? La réponse en vidéo avec Thinkovery, média de la connaissance."
"Marc Dufumier, agronome engagé et professeur émérite à Agroparistech, vient de publier 50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation (Allary Editions). Dans cet ouvrage sous forme de «vrai-faux», il remet en cause des dérives de l’agriculture industrielle, en proposant des solutions plus durables. Son intervention sur France Inter jeudi matin résume bien son propos:
«Plus grave encore que le cheval dans les lasagnes de bœuf, c’est les anti-inflammatoires dans la viande de cheval. Il y a un réel problème aujourd’hui en ce qui concerne notre alimentation, qui provient de notre agriculture, qui s’est, au cours des 20 dernières années, pour faire bref, motorisée, mécanisée, chimisée, spécialisée, standardisée, et qui fournit, dans les grandes et moyennes surfaces, des produits de faible variété, les plus standards, qui ont été sélectionnés pour leur capacité à être transportés, à résister aux chocs, à pouvoir rester longtemps sur les rayons.»"
"Plus de 500 000 signatures recueillies en moins de quinze jours pour soutenir Emmanuel Giboulot ! Le buzz créé par l'affaire du viticulteur bio poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter ses vignes a surpris l'intéressé lui-même. « C'est bien au-delà de ce que l'on avait imaginé. Cela montre que c'est un sujet qui fait vraiment écho dans la société », nous confiait Emmanuel Giboulot, juste avant son audience à Dijon (voir notre reportage)."
"Le parquet aura finalement requis 1 000 € d'amende, dont 500 € avec sursis, pour Emmanuel Giboulot, le vigneron qui avait refusé de traiter préventivement ses vignes contre la cicadelle, comme l'ordonnait un arrêté préfectoral. On est bien loin des 30 000 € et six mois de prison que l'homme encourait au départ pour cette infraction. Le jugement est mis en délibéré au 7 avril, mais le procès qui s'est tenu le 24 février à Dijon est déjà perçu comme une victoire pour la biodynamie. L'affaire fut très médiatisée et le vigneron avait à ses côtés plus d'un demi-million de pétitions pour le soutenir. Le pot de terre (bio) qui l'emporte sur le pot de fer (du lobby phytosanitaire) ? Du point de vue des blogs et des réseaux sociaux, la situation est moins manichéenne qu'il n'y paraît. Et surtout, le débat n'est pas seulement là."
"Quand il apparaît sous le grand soleil de la fin de matinée, c'est une salve d'applaudissements et de hourras qui résonne devant le tribunal correctionnel de Dijon. Emmanuel Giboulot prend la parole face à une foule de plus d'un millier de personnes venue le soutenir dans son procès.
Le viticuleur de 51 ans comparaissait, lundi 24 février, pour avoir refusé de traiter ses dix hectares de cépages, exploités en biodynamie à Beaune (Côte-d'Or), contre une maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne, la flavescence dorée. Une infraction pénale passible de six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende."
"Le web a son héros, et c’est un viticulteur bio. Fatalement, vous l’avez croisé dans vos journaux ces derniers jours. Son fait d’armes ? Emmanuel Giboulot, installé à Beaune, en Bourgogne, s’est rebellé contre un arrêté préfectoral qui sommait les vignerons de traiter leurs ceps contre la flavescence, une maladie contagieuse. L’homme a refusé pour préserver la biodiversité de ses terres et lundi se tenait son procès à Dijon. Il encourait une grosse amende et une peine de prison. Sa rébellion a été soutenue sur le web notamment via une pétition qui a recueilli plus de 470 000 signatures. Un succès garanti bio."
"Alors que le viticulteur bio divise toujours la profession et les écologistes, une amende de 1000 euros a en tout cas été requise contre Emmanuel Giboulot, en attendant le jugement du 7 avril."
"Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie en Bourgogne, comparaissait le 24 février au tribunal correctionnel de Dijon. Poursuivi pour avoir refusé de polluer, en n’appliquant pas un insecticide sur ses vignes, Emmanuel Giboulot défend une autre approche de la viticulture sans recours systématique aux produits chimiques. Son combat a trouvé un écho incroyable auprès des citoyens, simples consommateurs, viticulteurs ou victimes des pesticides. Pour la profession viticole, ce procès pourrait marquer un tournant. Basta ! était à Dijon. Reportage."
"Un vignoble bio peut-il être forcé d'utiliser des pesticides pour lutter contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurté Emmanuel Giboulot, qui exploite 10 hectares en biodynamie sur la côte de Beaune et la haute-côte de Nuits, en Bourgogne.
Le viticulteur de 51 ans comparaît, lundi 24 février, devant le tribunal correctionnel de Dijon pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir contre la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. L'affaire, largement médiatisée, divise militants écologistes et profession viticole."
"C’est une histoire édifiante ! Celle d’un préfet qui décide que les viticulteurs doivent épandre un pesticide pour une hypothétique épidémie de cicadelle, celle d’un viticulteur bio qui refuse de le faire et celle d’un tribunal correctionnel qui doit juger celui-ci pour complaire à celui-là. Une affaire édifiante qui risque d’instaurer un fâcheux précédent.
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Rappelons qu’en octobre 2013, une enquête de Que Choisir révèle des taux de pesticides dans les vins jusqu’à 3 500 fois supérieurs à la norme de potabilité de l’eau"
"Presque pas d’acacia, de thym ni de romarin, à peine un peu de colza, de sapin, de châtaignier : la récolte de miel est en chute libre en France. Elle n’atteint même pas 15 000 tonnes pour 2013, moins qu’en 2012 (16 000 t) et loin derrière les 33 000 t par an que l’apiculture enregistrait jusqu’en 1995. Compte tenu de l’engouement actuel pour cette activité professionnelle ou amateur, le nombre de ruches est resté stable, aux alentours de 1,3 million. Mais la mortalité des colonies ne cesse de grimper : de 15 % à 30 % en moyenne selon les régions, voire 100% par endroit. Et la situation se dégrade pareillement dans de nombreux pays."
"La bataille contre la pêche en eaux profondes est en passe d’être gagnée. En tous cas en France, car après l’annonce de plusieurs grands distributeurs de ne plus vendre de poissons d’eaux profondes, ce sont les Français qui confirment qu’ils n’en veulent plus."
"Depuis l'apparition de la vie, il y a quelque 3,5 milliards d'années, la Terre a connu cinq grandes extinctions d'espèces végétales et animales. Nous pourrions être à l'aube de la sixième, pensent les biologistes, et en être la cause directe. Le Washington Post a publié le 11 février une interview d'Elizabeth Kolbert, une journaliste du New Yorker spécialiste du changement climatique à propos de son dernier livre sur les extinctions massives qu'a connu la vie sur Terre, The Sixth Extinction (La sixième extinction)"
"Selon une récente étude brésilienne, la forêt tropicale atlantique serait en danger. En cause ? La disparition du jaguar, dont les effectifs sont en baisse régulière. La disparition du félin menace l’écosystème et pourrait avoir un effet désastreux. Enquête sur ce nouveau mal qui frappe la forêt d’Amazonie."