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"Emmanuel Giboulot devra s'acquitter de 500 euros d'amende après avoir refuser de traiter ses ceps contre une maladie mortelle de la vigne."
"Pourquoi la décision du tribunal de Dijon de condamner l'un d'entre eux à 1.000 euros d'amende pour avoir refusé de traiter ses vignes est justifiée."
La biodynamie qualifiée de pratique extrême... (soupir)
Il reste du chemin à parcourir pour celles et ceux qui souhaitent voir se développer une agriculture respectueuse de notre environnement...
"Le viticulteur bio de la Côte-d'Or Emmanuel Giboulot a été condamné, lundi 7 avril, à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. Il compte faire appel de ce jugement du tribunal correctionnel de Dijon, qu'il qualifie d'« injustifié », et dénonce une « pensée unique » sur le sujet de l'usage des pesticides dans les vignobles."
"Le verdict du tribunal correctionnel de Dijon est tombé le 7 avril. Emmanuel Giboulot, viticulteur biologique ayant refusé de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée, est condamné à 1000 euros d’amende, dont moitié avec sursis. Le juge a donc décidé de suivre les réquisitions du procureur. Le viticulteur compte faire appel de ce jugement qu’il qualifie d’« injustifié ». « L’amende est seulement symbolique mais elle est de trop », réagit le viticulteur, contacté par Basta !. « On sous-entend dans cette décision que l’arrêté est justifié, motivé par l’urgence, alors que la maladie n’est pas présente. »"
"Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à la survie de 84 % des végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », dont les premières conclusions devaient être présentées lundi 7 avril à Bruxelles."
"Selon une étude récente qui évalue le statut des espèces au niveau européen, 24% des espèces de bourdons d'Europe sont menacées d'extinction sur la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN™. L'étude porte sur les 68 espèces de bourdons présentes en Europe. Elle fait partie du projet Statut et tendances des pollinisateurs européens (STEP) et de la Liste rouge européenne des pollinisateurs, tous deux financés par la Commission européenne."
"La publication du deuxième volet du nouveau rapport du Giec (à lire en cliquant ici), consacré « aux impacts, à l’adaptation et à la vulnérabilité », c’est-à-dire aux effets du dérèglement climatique sur la nature et sur les sociétés humaines, suscite des réactions d’une rare intensité. « À moins d’agir drastiquement et rapidement, la science nous dit que notre climat et notre mode de vie sont littéralement en danger », a déclaré le secrétaire d’État américain John Kerry dans une réaction officielle, ajoutant que « les coûts de l’inaction sont catastrophiques »."
Le Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu public le 31 mars le deuxième volet de son cinquième rapport sur le changement climatique. Parmi les impacts observés, les inondations, les maladies, les migrations, les risques de conflit, mais aussi les pénuries et l’insécurité alimentaire."
"Sécheresses, inondations, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit : les sociétés ne sont pas suffisamment préparées au changement climatique en cours, ce qui met en péril leur sécurité et leur stabilité, prévient le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans le deuxième volet de son cinquième rapport, publié lundi 31 mars."
"Directeur scientifique environnement de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), Jean-François Soussana est coauteur du deuxième volet du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu public lundi 31 mars"
"Montreuil, le 31 Mars 2014 - Le 2evolet du 5e rapport du GIEC sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » aux changements climatiques présenté ce matin par le GIEC à Yokohama au Japon met en évidence les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et les écosystèmes. Les Amis de la Terre s’alarment de ces bouleversements écologiques et sociaux particulièrement sévères dans les pays du Sud. Les Etats historiquement responsables, dont la France, doivent prendre des mesures pour enrayer le réchauffement du climat et corriger l’injustice climatique."
"Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique."
"La dernière loi sur la protection de la nature datait de 38 ans. Le texte adopté par le Conseil des Ministres sera examiné par le Parlement à partir du 24 juin."
"Paris continue de soutenir la pêche profonde contre vents et marées ! Ce mode de chalutage qui racle les fonds, jusqu'à plus de 1 000 mètres sous la surface parfois, puise dans des espèces vulnérables et détruit leurs habitats, détériorant un écosystème que l’on connaît mal. Les ONG de défense de l’environnement marin reprochent à la France de peser de tout son poids pour retarder depuis deux ans l’ouverture de discussions sur ce sujet au conseil des ministres européens de la pêche."
"Les 8 et 9 mars 2014, au cours d’un festival sur la biodiversité et l’alimentation biologique à Delhi en Inde, s’est formalisé la création d’un réseau national pour la sauvegarde des semences (National Seeds Savers Network) [1]. À l’origine de ce mouvement, la volonté de préserver des semences traditionnelles de la mainmise de quelques entreprises ainsi que de la contamination avec des plantes génétiquement modifiées (PGM)."
"Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre les multinationales. « Un médicament sur deux vient d’une plante », rappelle le chercheur Pierre Johnson [1]. « Cherchez l’erreur : 90 % du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays dits "en voie de développement", quand 97 % des brevets sont détenus par les pays industrialisés », alertait Catherine Grèze, eurodéputée EELV, en septembre 2012 dans les colonnes de Basta !. Face à cette « colonisation des savoirs », le Parlement européen vient d’adopter le 11 mars un nouveau règlement pour lutter contre la « biopiraterie », c’est-à-dire l’appropriation d’une ressource génétique (ou d’un savoir lié à une ressource) par une entreprise ou un laboratoire sans accord ni rémunération du pays ou de la communauté locale qui les détient."
" Le sort des abeilles préoccupe les spécialistes et le grand public depuis une quinzaine d’années. Quelles seraient les conséquences de leur disparition ? La réponse en vidéo avec Thinkovery, média de la connaissance."
"Marc Dufumier, agronome engagé et professeur émérite à Agroparistech, vient de publier 50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation (Allary Editions). Dans cet ouvrage sous forme de «vrai-faux», il remet en cause des dérives de l’agriculture industrielle, en proposant des solutions plus durables. Son intervention sur France Inter jeudi matin résume bien son propos:
«Plus grave encore que le cheval dans les lasagnes de bœuf, c’est les anti-inflammatoires dans la viande de cheval. Il y a un réel problème aujourd’hui en ce qui concerne notre alimentation, qui provient de notre agriculture, qui s’est, au cours des 20 dernières années, pour faire bref, motorisée, mécanisée, chimisée, spécialisée, standardisée, et qui fournit, dans les grandes et moyennes surfaces, des produits de faible variété, les plus standards, qui ont été sélectionnés pour leur capacité à être transportés, à résister aux chocs, à pouvoir rester longtemps sur les rayons.»"
"Plus de 500 000 signatures recueillies en moins de quinze jours pour soutenir Emmanuel Giboulot ! Le buzz créé par l'affaire du viticulteur bio poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter ses vignes a surpris l'intéressé lui-même. « C'est bien au-delà de ce que l'on avait imaginé. Cela montre que c'est un sujet qui fait vraiment écho dans la société », nous confiait Emmanuel Giboulot, juste avant son audience à Dijon (voir notre reportage)."
"Le parquet aura finalement requis 1 000 € d'amende, dont 500 € avec sursis, pour Emmanuel Giboulot, le vigneron qui avait refusé de traiter préventivement ses vignes contre la cicadelle, comme l'ordonnait un arrêté préfectoral. On est bien loin des 30 000 € et six mois de prison que l'homme encourait au départ pour cette infraction. Le jugement est mis en délibéré au 7 avril, mais le procès qui s'est tenu le 24 février à Dijon est déjà perçu comme une victoire pour la biodynamie. L'affaire fut très médiatisée et le vigneron avait à ses côtés plus d'un demi-million de pétitions pour le soutenir. Le pot de terre (bio) qui l'emporte sur le pot de fer (du lobby phytosanitaire) ? Du point de vue des blogs et des réseaux sociaux, la situation est moins manichéenne qu'il n'y paraît. Et surtout, le débat n'est pas seulement là."