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La désactivation du Bluetooth sur Android ne désactive pas totalement le protocole. Pire, il est utilisé pour transmettre des données de localisation à Google.
Introduite par Apple dans son iPhone X, la reconnaissance faciale s'apprête à envahir notre quotidien. Qu'il s'agisse d'identifier des gens sur les réseaux sociaux ou bien de payer avec son sourire plutôt qu'avec sa carte bleue, l'ascension de cette technologie semble irrésistible, du fait de son potentiel commercial évident. Mais faut-il vraiment se résigner à vivre dans un monde de surveillance totale et de publicités toujours plus ciblées ? Dans cette tribune, le journaliste Fabien Benoit, collaborateur régulier d'Usbek & Rica, plaide pour la « sanctuarisation du droit à l'anonymat » et appelle à l'ouverture d'« États généraux de la biométrie et de la vie privée », sur le modèle du grand débat national sur la bioéthique qui vient de s'ouvrir.
Il n'y a pas que vos smartphones qui vous observent. Vos voitures aussi sont bien placées pour suivre désormais le moindre de vos mouvements. Et les données récoltées représentent un sacré marché pour les constructeurs automobiles.
La récolte de données par Facebook - qui a toujours existé - se fait avec des procédés toujours plus sophistiqués. Et incroyablement intrusifs.
Si l’on se dirige de plus en plus vers des logements connectés, nombreux sont ceux qui s'inquiètent : comment être sûr que les données restent privées ? Face à Google Assistant ou Amazon Alexa, les deux principaux assistants vocaux, les Français Qwant et Myxyty arrivent sur le marché avec une promesse : vos données personnelles restent personnelles !
L’assistant vocal d’Amazon, Alexa, est un carton. Le Echo Dot est même devenu le produit le plus vendu sur Amazon à Noël 2017. Google investit fortement dans ce secteur, allant jusqu’à dépenser plus de 11M de dollars pour promouvoir son assistant vocal lors du CES 2018. Et ce n’est qu’une question de mois avant que Apple et Facebook ne lancent à leur tour leur propre enceinte vocale.
Sijmen Ruwhof, un spécialiste néerlandais de cybersécurité, a mené l’enquête sur un site web russe qui, de prime abord, semble n’être qu’une banque d’images classique. Pourtant, Ruwhof a découvert qu’on pouvait y trouver des millions de photos d’enfants récupérées depuis Facebook ou Instagram, ainsi que d’autres images relevant de la pornographie pédophile. Entretien.
Looking for an open and democratic alternative DNS root? Concerned about censorship?
Le Conseil constitutionnel a censuré l'article L811-5 du code de la sécurité intérieure qui excluait toutes les ondes hertziennes (Wi-Fi, téléphonie mobile…) des mécanismes de protection de la vie privée et du droit au secret des correspondances. Les services ne pourront plus collecter, enregistrer et écouter les communications sans aucune restriction ni contrôle.
Pour renforcer leur suivi des activités en ligne des internautes, des scripts présents sur certains sites récupèrent les adresses mail des visiteurs grâce au gestionnaire de mots de passe présent dans les navigateurs les plus utilisés. Chrome, Firefox et Safari sont notamment concernés par cette dérive révélée par des spécialistes en sécurité informatique.
Les Européens et les Canadiens seront les seuls utilisateurs de Facebook privés (ou préservés ?) de cette fonctionnalité : désormais, le réseau social identifie les photos de ses membres, même lorsqu'ils ne sont pas tagués, en s'appuyant sur la reconnaissance faciale.
Moins de deux mois, c'est ce qu'il reste aux éditeurs pour s'adapter aux nouvelles règles de Chrome en matière de publicité. Dès le 15 février, tout abus durable sera sanctionné de la manière forte : toutes les publicités du site seront bloquées.
Plusieurs spécialistes en vie privée de l'université de Georgetown s'inquiètent de l'utilisation de la reconnaissance faciale pour fluidifier l'enregistrement dans certains aéroports américains. Ils dénoncent une pratique intrusive qui ne laisse aucune alternative aux voyageurs.
Vos loisirs, votre travail, vos achats, vos repas, vos déplacements, vos activités sportives… Pour les entreprises de la tech, toutes les occasions sont bonnes pour capter votre attention. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) et d’autres géants du secteur, comme Microsoft et Samsung, conçoivent des produits et des services pour chaque micro-moment de votre journée. Bloomberg publie cette infographie qui représente parfaitement cette « saturation de la journée ».
Avant-hier, la CNIL a annoncé mettre en demeure WhatsApp de corriger son système de transfert de données personnelles à Facebook. L'entreprise a un mois pour ce faire, sous peine d'être sanctionnée (le montant maximal de l'amende est de 3 millions d'euros). La CNIL considère ce transfert illicite car se fondant sur le consentement forcé des utilisateurs, ceux-ci ne pouvant s'y opposer qu'en renonçant à utiliser le service. La Quadrature du Net se réjouit de l'analyse faite par la CNIL, car c'est exactement celle qu'elle défend depuis des années. Les conséquences en seront particulièrement importantes.
Facebook just loosened the leash a little on its facial-recognition algorithms. Starting Tuesday, any time someone uploads a photo that includes what Facebook thinks is your face, you’ll be notified even if you weren’t tagged.
L'autorité de la concurrence allemande, qui enquête depuis 20 mois sur les pratiques de Facebook en matière de données personnelles, accuse Facebook d'abuser de sa position dominante. En cause notamment : le transfert de données tirées de WhatsApp et d'Instagram.
Hier, en fin de journée, la CNIL a mis en demeure la société WhatsApp de procéder à une mise en conformité s’agissant de la transmission des données personnelles de ses utilisateurs dans les bras de Facebook. Un bras de fer qui en dit long sur le niveau de considération de ces géants des services en ligne pour les lois nationales.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a adressé une mise en demeure à la messagerie sécurisée WhatsApp. En cause : son transfert illégal de données vers sa maison-mère, Facebook.
Le CECIL propose un livret, plus que jamais nécessaire, pour préserver nos libertés face aux dangers de la surveillance en ligne.