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"« Un dangereux précédent » : le mot revient régulièrement dans les nombreuses déclarations de soutien à Apple sur la question du chiffrement. Mardi 16 février, la justice américaine a ordonné à l’entreprise de créer un outil permettant au FBI d’accéder au contenu chiffré du téléphone d’un des auteurs de l’attentat de San Bernardino. Une décision que le PDG d’Apple, Tim Cook, a décidé de contester, considérant que la demande du FBI implique de « construire une version d’iOS qui contourne les dispositifs de sécurité. (…) Et si le gouvernement affirme que cet outil serait limité à cette affaire précise, il n’y a aucune manière de garantir que ce sera le cas à l’avenir. »"
"Deux nouvelles viennent de tomber en France, suite à l’affaire Apple contre FBI :
- Le député PS Yann Galut veut contraindre les groupes high-tech à coopérer avec la justice sur la question du chiffrement ;
- Le député LR Eric Ciotti veut interdire l’iPhone ;
Quand on voit une telle surenchère liberticide, il me vient l’envie de rappeler deux vérités :
1 - 1984 était un roman, pas un mode d’emploi
2 - Nos libertés ne sont pas détruites par les terroristes mais bien par les politiciens… si on les laisse faire."
"Dans l’affaire qui oppose Apple au FBI, un juge pourrait bien avoir orienté l’issue de la confrontation. James Orenstein a décidé en effet, dans le cadre d’une autre enquête, que personne ne pouvait s’appuyer sur la loi All Writs Act pour forcer un constructeur à déverrouiller un smartphone."
"Deux des figures clés du monde des nouvelles technologies ont pris position, lundi 22 février, dans le conflit qui oppose le FBI américain à Apple sur le déverrouillage d’un téléphone utilisé par l’un des terroristes de l’attentat de San Bernardino. Cet iPhone, en possession des enquêteurs du FBI, est protégé par le chiffrement de bout en bout que les utilisateurs de téléphones Apple peuvent activer – seul son propriétaire, tué lors de l’attaque, connaissait son code de déblocage, que même Apple ne connaît pas. Le FBI a donc demandé à un tribunal fédéral de contraindre l’entreprise à concevoir une version modifiée de son système d’exploitation iOS, qui permettrait de contourner les protections du téléphone pour accéder à son contenu. Apple a annoncé qu’elle contesterait cette demande, estimant qu’elle conduirait nécessairement à des abus."
"Tim Cook, le PDG d’Apple, avait annoncé que l’entreprise contesterait l’ordonnance judiciaire lui imposant de créer un logiciel de déverrouillement de ses téléphones : c’est désormais chose faite. Les avocats d’Apple ont déposé, jeudi 25 février, une demande d’annulation de la demande prononcée par un juge le 16 février, à la suite d’une requête en ce sens du FBI."
"Le conflit techno-juridique qui oppose depuis une semaine la société Apple aux autorités américaines est définitivement devenu une bataille politique. Le directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI, police fédérale), James Comey, s’est fendu dimanche 21 février d’une lettre ouverte à destination de l’entreprise, qui refuse d’aider les enquêteurs à casser le code PIN du téléphone d’un des terroristes auteurs de l’attentat de San Bernardino. Un téléphone dont le contenu est protégé par chiffrement."
"Depuis une semaine, Apple et le FBI se livrent une guerre ouverte. L'agence fédérale exige de la marque à la pomme l'extraction de données chiffrées dans un iPhone. Pour sa part, l'entreprise craint l'apparition d'un dangereux précédent. Le point sur une affaire complexe aux retombées potentiellement lourdes."
"Bill Gates brouille les pistes sur l'affaire opposant le FBI à Apple. Après avoir pris le parti de la police fédérale, voilà que le milliardaire américain a essayé de préciser sa pensée... sans toutefois la livrer totalement."
"Cela fait longtemps que la controverse entre Apple et le FBI autour de l’iPhone d’un des terroristes de San Bernardino n’est plus seulement technique, ni même juridique. Les deux camps s’affrontent désormais à coups d’interview et de communiqué de presse dans l’espoir de convaincre l’opinion américaine."
"Apple a finalement donné sa réponse au tribunal qui exige de l’entreprise, via une demande du FBI, le développement d’une solution capable de déverrouiller un iPhone dans le cadre d’une enquête. Elle y attaque les méthodes employées par l’agence fédérale et l’utilisation faite de certaines lois."
"Tim Cook, le PDG d’Apple, avait annoncé qu’il contesterait les demandes du FBI – le service fédéral américain de police judiciaire et de renseignement intérieur – par tous les moyens possibles, y compris en allant jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis. L’entreprise a rempli, jeudi 25 février, la première étape, en introduisant un recours formel contre la demande qui lui est faite de fournir au FBI un « outil de déverrouillage » qui permettrait « d’ouvrir » un iPhone chiffré ayant appartenu à l’un des terroristes ayant commis l’attentat de San Bernardino (Californie), le 2 décembre 2015. Ce jour-là, quatorze personnes ont été tuées par deux assaillants."
"Francetv info a interviewé Benjamin Sonntag, cofondateur de l'association de défense des libertés La Quadrature du Net, sur le bras de fer opposant la firme de Cupertino et les services de sécurité américains. "
"Sa résistance aux injonctions du FBI dans une affaire de terrorisme a fait d’Apple le champion de la défense de l’utilisateur contre les intrusions exorbitantes du gouvernement dans sa vie privée et ses données personnelles. Même si l’on a vu de grands défenseurs des libertés de l’utilisateur et de son contrôle sur ses propres données, comme Bill Gates, prendre le parti du FBI, Mozilla a pris celui d’Apple."
"C’est l’affaire qui agite le monde de la crypto et de la technologie ces derniers temps. J’ai fait une chronique dans le cadre du 56Kast, l’émission de la chaîne Nolife (associée à Libération)… et je me suis dit que si vous vouliez comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire en quelques minutes, ce billet serait le bienvenu."
"Depuis une grosse semaine, l’affaire Apple vs. FBI c’est le choc des titans. À ma gauche, Apple, championne de la vie privée. À ma droite le FBI, assisté du Department of Justice. L’objet de la querelle ? Le déverrouillage de l’iPhone de l’un des assassins de la tuerie de San Bernardino au mois de décembre. À lire certains commentaires, la seconde Guerre de la Crypto serait déclarée, le sort du monde se déciderait sous nos yeux inquiets."
"Selon un document de l’agence fédérale, un chercheur en sécurité informatique serait parvenu à s’infiltrer dans le système de navigation de plusieurs avions."
"Le FBI est très mécontent des récentes initiatives de Google et d'Apple en matière de confidentialité. La police fédérale estime que les autorités doivent toujours pouvoir accéder à un terminal, notamment lorsque la justice donne son accord. Le FBI discute avec Apple et Google pour les faire changer d'avis. Mais le FBI n'est pas démuni pour autant."
"Le FBI est en train de se constituer une gigantesque base de données de reconnaissance faciale où toute personne non suspecte peut potentiellement être archivée."
"Il y a plus d'1 an, j'ai partagé avec vous ce court métrage qui mettait en avant les risques associés au piratage de webcam. J'avais même dit que je mettais un autocollant (post-it ou autre) sur la cam intégrée à mon écran au cas où...
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Maintenant, grâce au Washington Post on a la confirmation qu'il n'y a pas que les affreux hackeurs qui s'amusent à mater les internautes, mais aussi des services de police comme le FBI qui sont capables de désactiver la loupiote indiquant que la caméra ou le Kinect est en fonction. Cela est rendu possible via des failles ou des malwares utilisés par les pro de l'intrusion."
"Comme d'autres polices dans le monde, le FBI a la possibilité de surveiller à distance un suspect en pénétrant frauduleusement dans son installation informatique. La police judiciaire américaine peut notamment activer la webcam en toute discrétion, en entravant le témoin lumineux."