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Où va la France? Demandai-je le 8 mai, dans Le Temps. Aujourd’hui, on le sait mieux. Vers l’explosion sociale, vers son inévitable répression policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la protestation à la violence émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’«illibéral» (c’est le sociologue du politique qui écrit, peu convaincu par cette notion valise qui pourtant fait florès).
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Tout cela en deux petits mois. Oui, la France bascule. Nul doute que l’explosion sociale dans les banlieues accélérera le mouvement. Mais peut-être faut-il rappeler la définition du «point de bascule» que donnent les experts du GIEC: le «degré de changement des propriétés d’un système au-delà duquel le système en question se réorganise, souvent de façon abrupte, et ne retrouve pas son état initial même si les facteurs du changement sont éliminés».
En France, le réchauffement climatique impacte directement les forêts. En dix ans, la mortalité des arbres a augmenté de 54 %. Ce phénomène est-il réversible ? Les équipes du 20 Heures ont enquêté.
Le gouvernement donne mardi le coup d'envoi de sa nouvelle stratégie pour faire face à un réchauffement qui pourrait atteindre les 4°C en France. Avec un tel scénario, les sécheresses seront notamment multipliées par quatre.
Dans une interview accordée à Franceinfo en février 2023, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu avait affirmé « qu’il faut préparer une France à + 4 degrés de réchauffement ». L’annonce avait fait beaucoup de bruit, et quelques mois après, ce chiffre de + 4 degrés est toujours source d’incompréhensions.
Le réchauffement global est inéluctable, a rappelé le Giec lundi 20 mars. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des température de 4° C. Sécheresse, eau rare... Voici à quoi s’attendre.
Arrêtés anticasserolades, périmètres de sécurité, drones, interdiction des manifestations à Cannes pendant le festival, mais aussi agitation politique de Gérald Darmanin autour des manifestations d’extrême droite : autant de signes, selon le professeur de droit public Serge Slama, d’une fébrilité de l’exécutif et de la majorité.
Élisabeth Borne a présenté ses mesures pour doubler la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des annonces peu concrètes qui n’ont pas convaincu les ONG environnementales.
L’enjeu n’est pas de droite ni de gauche. Il est radicalement démocratique. Après la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy pour corruption, les mondes politique et médiatique français vont-ils prendre à bras-le-corps la question de la lutte contre la délinquance en col blanc comme un enjeu politique transpartisan majeur ? Il y a des raisons d’en douter.
La France émet près de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 chaque année. Pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences, il faut réduire ces émissions de gaz à effet de serre. En France, l’objectif est de passer de 400 millions de tonnes à… zéro tonne d’ici 2050. C’est l’objectif de neutralité carbone.
Pour espérer relever ce défi immense, il faut comprendre d’ou viennent le CO2, le méthane et les autres gaz émis par la France. C’est en identifiant la source du problème qu’on pourra trouver des solutions. D’autant que tous les secteurs d’activité sont concernés : aussi bien les transports, que l’industrie, l’agriculture ou encore de l’énergie. Il faut tout repenser pour décarboner le pays.
L'ONG écologiste pointe le prix des trains et les formules tarifaires, ainsi que le montant de l'abonnement pour se déplacer à Paris et sa proche banlieue.
Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
Trois groupes néonazis étaient à l’affiche, samedi 6 mai, d’une soirée clandestine organisée dans une salle municipale de Saint-Cyr-l’École (Yvelines) nommée en mémoire de la rescapée de la Shoah. La mairie, bernée par les organisateurs, annonce à Mediapart saisir la justice.
La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est penché sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les Etats membres des Nations unies.
« Sans des structures comme les Restos du cœur, il y aurait peut-être des émeutes de la faim », estime la chercheure Bénédicte Bonzi. Elle dénonce le développement d’un marché de la faim qui conforte le système agro-industriel.
La France émet 400 millions de tonnes d’équivalent CO2 chaque année. D’où viennent-elles ? Et comment les réduire pour atteindre l’objectif de zéro tonnes fixé pour 2050 ?
Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale pointe notamment des discours racistes tenus par des responsables politiques et des contrôles policiers ciblant « de manière disproportionnée certaines minorités ».
Dans un livre à paraître jeudi 1er décembre, six fonctionnaires de police sortent de l’anonymat pour dénoncer, à visage découvert, les infractions dont ils ont été témoins et victimes de la part de leurs collègues. Une lourde charge contre « un système policier à l’agonie ».
La sœur d’Adama Traoré a été la cible de messages virulents de la part de syndicats de policiers après avoir été auditionnée par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies. Ce dernier demande au gouvernement d’ouvrir des procédures, si nécessaire pénales, contre les auteurs.
Olivier De Schutter dénonce un phénomène de "pauvrophobie", qui entraîne des discriminations à l'encontre des personnes pauvres.