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Les violences policières augmentent, s'aggravent. Elles affectent à la fois la confiance des citoyens dans la police et les institutions qui les dénient. Témoin du dysfonctionnement du maintien de l'ordre "à la française", Vincent Brengarth analyse le phénomène et propose des solutions.
D’après les données publiées par l’ONG, les reporters qui ont couvert la mobilisation sociale ces trois derniers mois ont subi presque autant de violences qu’au cours des deux dernières années.
Le 16 mai, le piquet de grève, présent depuis huit semaines devant l’usine Vertbaudet dans le Nord, a été délogé. Claudia, une gréviste, annonce son intention de porter plainte après avoir été étranglée par un policier.
Exclu Flagrant déni. Depuis 2018, il n’y a plus du tout d’exclusions disciplinaires pour les policiers violents. Brutalement, les sanctions ont été divisées par dix. Sébastian Roché (CNRS) y voit un véritable « changement de standards ». Décryptage.
Après plusieurs coups reçus lors de la manifestation du 1er mai, le journaliste Rémy Buisine a porté plainte contre deux agents des forces de l’ordre. Politis a retrouvé l’un d’entre eux : il était censé être seulement là pour filmer.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est penché sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les Etats membres des Nations unies.
Dans une interview à Puremédias, Marc-Olivier Fogiel, patron de BFMTV, répond aux critiques adressées par plusieurs médias à la ligne éditoriale de la chaîne. Un sujet en particulier attire l'attention : le traitement du maintien de l'ordre et des violences policières (disons le mot tout de suite, il a de l'importance) en particulier sur les plateaux de la chaîne tout info
Souleyman A., le jeune homme qui avait enregistré la Brav-M en pleine action, causant un scandale retentissant, a de nouveau été arrêté par la police, puis placé en garde à vue avant d'être libéré. Pendant une journée, plusieurs médias ont relayé sans précaution la version policière, désormais largement battue en brèche.
Pendant tout le week-end, cet étudiant tchadien, victime d’insultes racistes et de coups de cette unité policière, a été accusé d’avoir commis des dégradations en marge d’une manifestation. Il a été relâché sans poursuite ce dimanche et le compte-rendu de sa garde à vue balaie la version des syndicats de police.
Après le rejet de la motion de censure du gouvernement, de nombreux manifestants sont sortis dans les rues de la capitale pour protester. Des rassemblements spontanés qui ont été massivement et brutalement réprimés par la police.
L’Observatoire parisien des libertés publiques s’est penché sur l’action de ces brigades policières motorisées depuis leur création, en mars 2019. Dans un rapport publié jeudi 13 avril, il les accuse de pratiques « intimidantes » et « virilistes », susceptibles de « dissuader » les manifestations.
Des violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites ? Chez BFMTV, le terme est officiellement proscrit par la direction car « politiquement connoté », selon les informations de Mediapart. Au « Parisien » et à France 3, les sociétés des journalistes dénoncent un traitement biaisé et partisan de la réforme et de la mobilisation massive qu’elle suscite.
Le 25 mars 2023, Clément, journaliste radio, se rend à la mobilisation pour la défense de l'eau à Sainte Soline. La manifestation tourne à l'affrontement. Le lendemain, Clément est arrêté, malgré sa carte de presse et placé en garde à vue pendant 28h. Un récit signé Clément Baudet et Rémi Dybowski.
Les enseignements du sondage YouGov pour Le HuffPost publié avant la 11e journée de mobilisation pointe un paradoxe qui peut trouver ses explications dans les violences.
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Seuls 17 % des sondés expliquent ne pas craindre « du tout » pour leur sécurité. Une donnée à imputer à la « brutalisation » du maintien de l’ordre ? Et aux violences policières constatées ici ou là ?
Contre le projet de mégabassine A Sainte-Soline le 25 mars dernier on compte des milliers de manifestants, 3200 gendarmes, plus de 4000 grenades lancées en 2H et des tirs de LBD entre autres. Le résultat ? Des centaines de blessés et surtout à cette heure deux manifestants toujours dans le coma.
Entre violences inouïes et scènes de guerre, Blast vous propose le récit de notre reporter José Rexach pour faire face au déni médiatique et aux mensonges du gouvernement.
Depuis l’annonce du 49-3, de nombreuses vidéos et témoignages pointent des violences policières lors de manifestations. De quoi s’inquiéter du maintien de l’ordre français. StreetPress fait le point avec le chercheur Sébastian Roché.
Le ministre de l’Intérieur a assuré que les autorités n’avaient pas employé d’armes de guerre contre les manifestants antibassines. Pourtant, certains éléments du matériel utilisé sur place sont bel et bien répertoriés comme tels par le code de la sécurité intérieure.
Les dérives du maintien de l’ordre en France depuis l’activation de l’article 49 alinéa 3 par le gouvernement ont été dénoncées par l’ensemble de la société civile, les autorités administratives indépendantes, ou encore le Conseil de l’Europe et les Nations unies.
Quelque 70% des 150 000 policiers français sont syndiqués, un record dans la fonction publique. Et autant dire que ça leur donne de la force ! Entre coups médiatiques, lobbying politique et passe-droits, "Complément d’enquête" vous raconte la face cachée de ceux qui font (en partie) la loi place Beauvau...
Fabien Vanhemelryck a défendu en personne deux policiers de Pau qui avaient roué de coups pendant treize minutes un adolescent menotté. Radiés et jugés indésirables par leurs chefs, ils ont finalement été réintégrés.