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Aucun recensement officiel ne donne le nombre exact de mégabassines en projet en France. Malgré l’opacité autour de la construction de ces ouvrages agricoles contestés, les associations d’opposants dénombrent environ 300 projets.
Un résidu de pesticide pollue les nappes du département, contaminant l’eau du robinet comme celle des supermarchés. Un avant-goût de notre futur.
Les eaux souterraines s’épuisent partout dans le monde. Une catastrophe qui ne cesse de s’accélérer d’après une étude publiée dans la revue Nature, qui déconseille la création de réserves d’eau en surface telles que les mégabassines. Des chercheurs de l’université de Santa Barbara (Californie) y présentent la plus grande évaluation de niveaux des eaux souterraines dans le monde, s’étendant sur près de 1 700 aquifères, ces sols ou roches réservoirs contenant des nappes d’eau souterraine.
Liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de La Rochelle... Des documents exclusifs sur les mégabassines des Deux-Sèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.
Dans les Deux-Sèvres, les bénéficiaires des bassines ne respectent pas leurs engagements | Mediapart
L’agence de l’eau Loire-Bretagne dresse un bilan « très négatif » des mesures prises par les irrigants bénéficiaires des bassines. Ils auraient dû se lancer dans une « transition agroécologique » mais leurs objectifs ne sont « pas atteints » sur les pesticides et la protection de l’eau potable.
Quinze projets de mégabassines, jugés surdimensionnés, ont récemment été annulés par le tribunal administratif de Poitiers. Ces jugements « valident l’argumentaire du mouvement de contestation » de ces infrastructures, défend l’avocat Sébastien Mabile.
C’est un coup de pression du ministère de l’Agriculture après un article qui a déplu. Le 8 novembre, Reporterre rapportait les propos d’un conseiller du ministre Marc Fesneau prononcés lors d’une conférence de presse en ligne sur la déclinaison du plan eau au niveau agricole. Le conseiller avait assuré que les mégabassines illégales devaient être détruites.
C’est une nouvelle victoire pour les opposants aux mégabassines. Le réservoir de Priaires, sur la commune de Val-du-Mignon, dans les Deux-Sèvres, voit ses travaux suspendus, ce lundi, par le tribunal administratif de Poitiers.
Alors que les sécheresses se multiplient et que les luttes pour les ressources en eau se renforcent, les préfectures autorisent de nombreux projets de mégabassines. Ce mardi 3 octobre, le tribunal administratif de Poitiers vient de casser deux arrêtés préfectoraux favorables à quinze de ces retenues d’eau en Nouvelle-Aquitaine.
Le collectif Bassines non merci a publié un contre-rapport critiquant les résultats du BRGM. Cette étude relance le débat sur l’utilité de ces gigantesques réservoirs d’eau.
Neuf personnes doivent être jugées vendredi, notamment pour l’organisation de deux manifestations interdites contre la mégabassine de Sainte-Soline. L’enquête, consultée par Mediapart, veut démontrer que c’est leur « entêtement » à maintenir le rassemblement qui est responsable des violences et des blessés.
L’étude montre qu’il n’y a tout simplement pas assez d’eau pour remplir les trente mégabassines programmées dans la Vienne. Mais la préfecture ne « valide pas » ce constat objectif car les impacts socio-économiques ne sont pas pris en compte. Un raisonnement par l’absurde qui sape un travail scientifique inédit.
Les retenues d’eau qui puisent dans les nappes phréatiques ne règlent pas le sujet du manque de ressource en eau voire l’accentuent, selon un rapport d’un groupe local d’experts.
Le groupe international d'experts sur le climat n'est pas mandaté pour émettre des recommandations. Il se contente d'évaluer les solutions possibles pour lutter contre le réchauffement climatique, rappellent ses membres. Pour les "méga-bassines", son constat semble mitigé.
Mediapart a enquêté sur les douze agriculteurs directement raccordés à la mégabassine de Sainte-Soline. Ces exploitants, qui possèdent de grandes surfaces, veulent coûte que coûte maintenir leurs rendements, en répondant aux exigences de l’agro-industrie.
Contre le projet de mégabassine A Sainte-Soline le 25 mars dernier on compte des milliers de manifestants, 3200 gendarmes, plus de 4000 grenades lancées en 2H et des tirs de LBD entre autres. Le résultat ? Des centaines de blessés et surtout à cette heure deux manifestants toujours dans le coma.
Entre violences inouïes et scènes de guerre, Blast vous propose le récit de notre reporter José Rexach pour faire face au déni médiatique et aux mensonges du gouvernement.
Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France.
#sécheresse, #irrigation : mises au point sur un thread manipulatoire.
Depuis qlqs jours, un thread sur l'irrigation circule au-delà de toute raison, suivant l'illogisme habituel de Twitter. Il est plus que problématique, par ses biais, ses entourloupes et ses "oublis".
Il y aurait bcp à dire sur ce thread qui se veut pédago mais où on retrouve les même arguments qu'à #Sivens prenant les données favorables au projet comme scientifique et celles des opposants comme idéologiques et c'est une fois de plus fort dommage. >minithread #eau #irrigation
Certains vantent la qualité de ce thread « sans idéologie » : si vous ne voyez pas d'idéologie c'est juste que cela va dans votre sens.
Tout d'abord tout argumentaire utilise un cadrage, qui va refléter une certaine vision du monde.
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