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Un amendement demandant la retrait des contenants en plastique dans les cantines a été rejeté en avril dans le cadre de l’examen de la loi agriculture et alimentation. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, s’y est opposé à 4 reprises au moins.
De son côté, Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition écologique, favorable à l’interdiction des couvercles en plastique, explique : « Il est bien prévu d’interdire en France les gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine en matière plastique (...)
L'agence spatiale européenne commence la présentation de son projet par un triste constat : « Nous déversons environ 10 millions de tonnes de plastique dans les océans chaque année ». En plus de mettre en danger les animaux marins, les microfragments de plastique pénètrent dans la chaîne alimentaire. Bref, l'enjeu est de taille.
La quasi-totalité des foyers français a accès à une eau du robinet potable et plutôt bonne. Pourtant, le pays est dans le top 5 des plus gros buveurs d’eau en bouteille au monde. L’infographie ci-dessous analyse la situation. Camille Richer travaille pour l’entreprise de vente de machines d’occasion Trade Machine et a réalisé cette infographie. Chaque jour, en France, nous consommons 25 millions de litres d’eau qui provient de bouteilles en plastique. Cette surconsommation est absolument aberrante : (...)
"A défaut de profonds changements dans la gestion des déchets, la quantité de matières plastiques déversées dans les océans pourrait décupler dans la prochaine décennie. Et plus la densité de ces particules dans l’environnement marin augmente, plus la probabilité est grande qu’elles finissent par s’accumuler dans la chaîne alimentaire — c’est-à-dire, finalement, dans nos estomacs. Ce mouvement de retour à l’envoyeur a d’ailleurs déjà commencé."
"Avec la découverte édifiante de larges concentrations de microplastiques dans la plupart des océans du globe, il devenait urgent d'estimer l'étendue de cette pollution planétaire. C'est pourquoi, de plus en plus de campagnes d'observation sont menées à travers le monde dont celles coordonnées par l'institut 5 Gyres qui apportent une première estimation globale du volume de plastiques flottants."
"Quand on vous dit que les plastiques sont partout ! Une nouvelle estimation confirme qu’à chaque fois que l’on fait une machine à laver de vêtements en fibres synthétiques, 1.900 microfibres de plastiques peuvent finir dans les océans. Ces microparticules seraient même les plus importants « contributeurs » à la pollution marine !"
"C'est ce qu'a tristement constaté l'expédition océanographique Tara dont le navire est revenu après une expédition de 7 mois sur cette mer."
"Les micro-plastiques ne se content pas d’envahir les océans et les organismes marins, on en retrouve partout. Après la bière allemande où on en a trouvé récemment, c’est dans le miel qu’on vient d’en déceler. Une pollution bien insidieuse qui fait désormais partie de notre quotidien."
"Des microfragments de plastique pollueraient jusqu'à 88 % de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d'autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l'étude est parue lundi 30 juin aux Etats-Unis."
"« Non, je n’ai pas besoin de sac, merci. » Vous avez arrêté de compter le nombre de fois où vous prononciez cette phrase. Vous prenez votre mal en patience, pensant secrètement « Vivement que ces sacs jetables soient interdits. »
En 2010, la France s’est engagée à les taxer, afin d’aboutir à l’« éradication » (sic) du milliard de sacs plastique jetables distribués en France. Eradication à retardement, toutefois, puisque cette taxe de six centimes d’euros par sac devait entrer en vigueur ce 1er janvier 2014.
Quatre ans plus tard, le jour J est enfin arrivé. Et pourtant, rien n’a changé, vous continuez à prononcer la petite phrase, la loi n’est finalement pas appliquée. Mais que s’est-il donc passé ? "
"Les femmes enceintes exposées à des phtalates, une substance chimique utilisée dans des matières plastiques, des peintures et des cosmétiques comme les déodorants, courent un risque accru de donner naissance à un enfant prématuré, selon une étude publiée lundi 18 novembre."
"La Commission européenne a adopté, lundi 4 novembre, une proposition qui encourage les membres de l'Union européenne (UE) à taxer ou à interdire l'utilisation de sacs en plastique, dont plus de 8 milliards par an finissent en déchets sauvages – asphyxiant sols et mers – et menacent certaines espèces animales."
"Le plastique que nous jetons en Occident reste majoritairement invisible à nos yeux. Mais lors d’un voyage en Afrique, en 2001, j’ai pu me rendre compte des ravages que les sacs plastiques font dans les villes et les campagnes. Ils sont partout, s’accrochent aux branches ou sont brûlés dans la puanteur.
J’ai donc décidé de les éviter au maximum. Jusqu’à présent, je n’avais jamais remis totalement en cause l’utilisation du plastique à usage unique et pourtant il repose sur un principe ridicule : un produit que nous allons utiliser quelques minutes va rester dans la nature pendant des centaines d’années. Pour moi, cela n’a aucun sens.
En participant à une action collective comme Plastic Free July (juillet sans plastique), cela me permettait de plus facilement justifier mon refus du plastique et faire prendre conscience autour de moi de cette problématique."
"L'info a submergé le Web : Boyan Slat, un jeune néerlandais de 19 ans, aurait conçu une plateforme capable de nettoyer les milliards de déchets qui encombrent les océans. Au-delà de la faisabilité technique de ce projet, c'est la capacité même de supprimer ce que l'on surnomme le "7e continent de déchets" qui est posée"
"Certains ont rêvé pendant des siècles de parvenir à changer le plomb en or, d'autres essayent depuis quelques années de transformer les déchets plastique en carburant. Ceux-ci sont sur le point d'y parvenir, ce qui n'est pas si étonnant si l'on veut bien considérer que la plupart des plastiques sont fabriqués à partir de pétrole."
"L'expérimentation menée par Eco-Emballages doit se poursuivre jusqu'en 2013. Les données collectées seront alors examinées à la loupe: augmentation des tonnages, taux de remplissage et composition des bacs, évolution des temps de collecte et des temps de traitement en centre de tri, etc. Si le résultat se révèle convaincant, l'extension des consignes de tri pourrait être généralisée en 2014."