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"Le changement climatique ralentit actuellement de 1,6 % la production économique mondiale et devrait conduire à un doublement des coûts mondiaux dans les vingt prochaines années, selon un rapport révélé mardi 25 septembre aux Etats-Unis.
Le document produit par le DARA and Climate Vulnerable Forum, un partenariat de vingt pays établi en 2009, et qui doit être présenté mercredi à New York, brosse un portrait sombre des retombées économiques du changement climatique. Ce rapport relève ainsi l'existence "d'un mal sans précédent pour la société humaine et le développement économique actuel qui va de plus en plus freiner la croissance, d'après une mise à jour décisive et une révision des estimations antérieures des pertes liées au changement climatique"."
"S. Matthew Liao, Anders Sandberg et Rebecca Roache y expliquent que, dans la lutte contre le réchauffement climatique, il faut songer à une tierce voie : l'homo-ingénierie."
Et pourquoi pas simplement modifier nos modes de consommation ?
"Cette vidéo, malheureusement sans sous-titre, montre l'importance de la sécheresse aux Etats-Unis pendant l'année 2012, au travers d'une compilation d'extraits vidéo issus des médias. Les scientifiques, prudents jusque-là, associent désormais sans équivoque l'influence du changement climatique sur les phénomènes météorologiques extrêmes. La vidéo montre que les états de la ceinture verte (the green belt), le grenier à blé de l'Amérique, pourraient se retrouver d'ici la fin du siècle avec le climat de sud de Nouveau Mexique, zone quasi désertique."
"La directive efficacité énergétique européenne a finalement été adoptée aujourd’hui par les Etats membres de l’UE lors du Conseil européen sur l’énergie. Malheureusement, l’ambition initiale de la directive n’a pas résisté aux offensives de certains Etats membres. Elle a été affaiblie à tel point que les mesures prévues dans la directive ne permettront d’atteindre qu’un objectif de 15% d’efficacité énergétique en 2020 ; soit seulement les trois quarts de l’objectif. Les associations de protection de l'environnement réunies dans le Réseau Action Climat réagissent dans un communiqué que nous reproduisont en partie ci-après."
"L'augmentation de la température des eaux et la réduction du débit des fleuves, dans lesquels elles puisent d'importants volumes pour se refroidir, vont ainsi menacer à l'avenir le fonctionnement des centrales nucléaires et au charbon d'Europe et des Etats-Unis, confirme une nouvelle étude publiée lundi dans la revue Nature Climate change et citée par Reuters."
"Quant à l'émission de gaz à effet de serre lors de la production de gaz de schiste, elle était considérée jusqu'à présent comme négligeable. Mais ce postulat est sévèrement mis en cause par une série d'études scientifiques. Selon ces analyses, la production de gaz de schiste a un bilan en gaz à effet de serre équivalent, voire supérieur, à celui du charbon."
"Régulièrement la question d’un bricolage in extremis de la planète pour nous sauver des catastrophes du réchauffement climatique est posée. Cette fois, il s’agit de disperser des dizaines de millions de tonnes de particules très fines (moins de 1 micron) d’oxyde de titane dans la stratosphère."
Et si plutôt que de jouer les apprentis sorciers, ce qui ne sera pas sans conséquences, nous changions simplement nos habitudes de consommation ?
"Soyons sérieux, il n'est pas possible d'incriminer le réchauffement climatique dans les phénomènes météorologiques ponctuels. En revanche les modélisations des effets du réchauffement prédisent une augmentation globale des précipitations et des phénomènes extrêmes, en particulier des inondations. Avec un paradoxe : il devrait y avoir plus de pluies mais moins d'eau."
"A l'horizon 2100, ce phénomène sera l'un des principaux facteurs de déstabilisation des économies et des sociétés. Dans la même édition de la revue, des chercheurs américains appellent ainsi à renforcer les recherches sur le sujet afin de déterminer les régions qui seront les premières touchées et permettre la mise en œuvre de politiques d'adaptation régionales."
"Rarement résultat scientifique aura autant intéressé Fox News. L'étude qui enthousiasme tant la chaîne de télévision ultra-conservatrice du magnat australo-américain Rupert Murdoch a été publiée le 30 avril, dans la revue Nature Climate Change. Pourquoi la science climatique intéresse-t-elle subitement les médias conservateurs américains, généralement très versés dans le climato-scepticisme ? Parce qu'elle fait, pour la première fois, un lien entre développement de l'énergie éolienne et... réchauffement."
Certains sont vraiment prêt a tout pour instiller un doute dans les esprits...
"Poser des surfaces réfléchissantes sur les toits et les trottoirs pourrait contribuer à faire baisser les températures du globe."
"Quarante-neuf anciens employés de la Nasa reprochent à l’agence américaine d’avoir défendu l’idée selon laquelle le réchauffement climatique serait dû à des causes humaines.
[...]
Devant l’absence d’arguments scientifiques des 49 signataires sur la question, il n’est pas superflu de se demander quels sont les intérêts qu’ils défendent.
Ainsi, Leighton Steward, qui a publié le communiqué de presse et la lettre à la Nasa, est un directeur de EOG Ressources, l’une des plus grandes compagnies pétrolières des Etats-Unis. Parallèlement, il est le porte-parole de Plants Need CO2, une association qui a pour mission « d’éduquer le public sur les effets positifs de plus de CO2 dans l’atmosphère ».
Quant à l’ex-géologue et ex-astronaute Harrison Schmitt, il est aujourd’hui expert pour un think tank nommé Heartland Institute, largement financé par la compagnie pétrolière ExxonMobil."
Sans commentaires. Que certains s'amusent à remettre en cause le réchauffement climatique et ses conséquences pour des motifs financiers ne m'étonne pas mais me révulse !!
"L'écologiste Nicolas Hulot, candidat malheureux à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et président de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, dénonce dans un entretien au Monde l'incapacité des grands partis à prendre en compte l'épuisement des ressources et le changement climatique."
Le mot environnement est même absent du programme électoral de certains candidat (Nicolas Sarkozy par exemple). Je reste sidéré par un tel aveuglement !!
"Gouverner, c'est prévoir, choisir et expliquer. Surtout quand les défis sont complexes et de long terme. Au préalable, il faut être élu et, pour cela, se livrer à un tout autre exercice : séduire, promettre, simplifier. Et faire miroiter des lendemains qui chantent.
Redoutable contradiction. En 2007, c'est l'endettement du pays qui avait été ignoré par les deux principaux candidats, en dépit des mises en garde du troisième (François Bayrou). Les rêves immédiats avaient balayé les risques alors jugés lointains et dont on mesure trop bien aujourd'hui combien ils étaient imminents.
Aujourd'hui, c'est l'écologie - pour simplifier, la préservation des ressources d'une planète vivante et vivable - qui est tombée dans ce trou noir, comme sortie du radar politique, rayée de la carte des enjeux majeurs des prochaines décennies."
"Sécheresses intenses, pluies diluviennes, tempêtes tropicales et autres ouragans dévastateurs : les coups durs du climat se sont multipliés et intensifiés au cours de la dernière décennie."
La calotte glaciaire du Groenland, dont la fonte contribue à la montée du niveau de la mer, est plus sensible au réchauffement climatique que ce qui était admis jusqu'ici, suggère une étude publiée dimanche 11 mars dans la revue scientifique Nature Climate Change.