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"Les sols gelés de l'Arctique se sont invités, mardi 27 novembre, dans les sables brûlants du Qatar. A Doha, où se tient jusqu'au 8 décembre la négociation internationale sur le climat, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a sonné l'alerte sur la menace que fait peser la fonte du pergélisol sur le réchauffement."
"La sécheresse va-t-elle paralyser le transport fluvial aux Etats-Unis ? Le Mississippi, principale artère du pays, approche de son plus bas niveau historique. Le trafic des bateaux, déjà fortement ralenti, pourrait devenir purement et simplement impossible dans les prochaines semaines, avertit un collectif de sénateurs, d'élus à la Chambre des représentants et de responsables industriels, qui presse Barack Obama de déclarer l'état d'urgence pour débloquer des solutions."
"Les négociations de Doha sur la lutte contre le changement climatique sont entrées mardi 27 novembre dans le vif du sujet sur l'acte II du protocole de Kyoto, dossier crucial pour la réussite de la conférence de l'ONU.
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Egrenant la liste des effets du changement climatique déjà visibles, la représentante des Aosis a mis en garde les pays du Nord : "Nous faisons face à un désastre aux proportions gigantesques, imputable à nos propres actions". "Nous ne pouvons plus prétendre qu'il n'est pas de notre responsabilité de prendre des mesures et de le faire de manière urgente", a-t-elle ajouté, enjoignant les pays industrialisés à "présenter des objectifs de réduction de GES bien plus ambitieux"."
"Le maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé lundi qu'il allait demander au Congrès américain 9,8 milliards de dollars pour couvrir le coût des dégâts provoqués par l'ouragan Sandy non pris en charge par les assurances et les fonds fédéraux."
"Les régions du Grand Nord n'oublient rien. Par le hasard des grands mouvements géophysiques – courants marins, circulation atmosphérique, cycle de l'eau –, l'Arctique garde une mémoire minutieuse de ce que les hommes ont fait depuis des décennies et de ce qu'ils n'auraient pas dû faire."
"Se débarrasser du gaz carbonique, principal agent du réchauffement climatique, en le récupérant dans les fumées des usines et des centrales thermiques, puis en l'enfouissant à des milliers de mètres de profondeur, pour des siècles ou des millénaires. La solution est séduisante sur le papier, mais pas sans danger. C'est ce que montre une étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), rendue publique mardi 20 novembre. Elle met en évidence la possible "remobilisation de métaux lourds en sous-sol", qui "pourrait présenter un risque pour la santé et l'environnement"."
"C'est une prévision des plus alarmistes. Dans un rapport publié dimanche 18 novembre, la Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 – bien au-delà du plafond de + 2 °C fixé par la communauté internationale. Ce réchauffement déclencherait une "cascade de changements cataclysmiques" touchant essentiellement les pays pauvres, souligne l'institution de Washington.
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Une augmentation de 4 °C de la température du globe représente un changement majeur et très difficile à soutenir pour la planète. Pour donner un ordre de grandeur, on considère que les changements glaciaires et interglaciaires dans l'histoire de la Terre ont été provoqués par un changement de température situé autour de 6 °C.
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Surtout, le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100. Avec cette trajectoire, on pourrait atteindre + 8 °C à + 10 °C en 2300. Des scénarios totalement inenvisageables commencent ainsi à émerger."
"Relativement discret sur le changement climatique durant la campagne, le président américain Barack Obama a promis mercredi, une semaine après sa réélection, de se mobiliser lors de son second mandat pour tenter de trouver un consensus à ce sujet."
"Dans 50 mois, les dés seront jetés(2), et l'augmentation moyenne des températures terrestres ne pourra plus être contenue en-dessous de 2°C, avec des conséquences imprévisibles, le scénario d'un emballement catastrophique du réchauffement (la fonte des glaces et le réchauffement des terres gelées amplifiant le phénomène), n'étant pas écarté.
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Nombre d'économistes, de scientifiques, d'associations montrent que les changements radicaux de style de vie et de modes de productions nécessaires à la limitation du réchauffement climatique seraient la source d'une nouvelle prospérité. Nous sommes un peu dans la situation d'un commerçant en difficulté qui se verrait demander régulièrement un article qu'il n'a pas, répondant, "non nous ne faisons pas ça", sans jamais décider de répondre à la demande de ses clients - ce qui les rendrait heureux et sauverait son affaire. "
"La France peut atteindre le fameux "Facteur 4", c'est-à-dire diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990. Des efforts essentiellement portés sur les logements et les transports permettraient en effet de réduire la consommation d'énergie de 20 % d'ici à 2030 et de près de 50 % en 2050. C'est la conclusion d'un exercice de prospective énergétique publié jeudi 8 novembre par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)."
"L'arabica, à la saveur fine et à la culture délicate, ne sera-t-il qu'un lointain souvenir pour le palais des amateurs de café ? C'est ce que laisse présager une étude réalisée par la Royal Botanic Gardens de Kew (Royaume-Uni), en collaboration avec des experts éthiopiens, et publiée mercredi 7 novembre dans la revue américaine PloS One. Leur conclusion : le café arabica pourrait disparaître avant la fin du siècle en raison du changement climatique."
""Nous voulons que nos enfants vivent dans une Amérique qui ne soit pas menacée par le pouvoir destructeur d'une planète qui se réchauffe" : ces mots prononcés par Barack Obama à Chicago, mardi 6 novembre, après sa victoire à l'élection présidentielle américaine, ont rallumé chez les écologistes l'espoir de voir le pays relancer sa politique de lutte contre le changement climatique."
"Peut-on encore limiter le réchauffement de la planète à deux degrés, comme la communauté internationale s'y est engagée ? A moins de trois semaines de la Conférence sur le climat de Doha, on peut en douter, à lire l'étude publiée, lundi 5 novembre, par le consultant PricewaterhouseCoopers (PwC).
Etant donné les maigres efforts consentis jusqu'ici par les pays industrialisés, il faudrait, selon PwC, réduire l'intensité carbone de l'économie mondiale à un taux de 5,1 % par an d'ici à 2050 pour espérer stabiliser la hausse des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle."
"Mitt Romney est de nouveau attaqué sur le front du changement climatique, alors que les militants prodémocrates surfent sur les inquiétudes soulevées par les ravages de l'ouragan Sandy. Dans la dernière ligne droite pour l'élection présidentielle américaine, deux groupes ont diffusé, ce week-end, des spots publicitaires dénonçant le peu de crédit qu'accorde le candidat républicain aux conséquences du réchauffement de la planète."
"Aussi spectaculaire soit-il, Sandy n'est pas le premier ni le plus puissant cyclone qui a frappé New York et la côte nord-est des Etats-Unis. Celui de 1938, " le grand ouragan", fut le plus meurtrier, avec un bilan de plus de 200 victimes. Carol , survenu en 1954, est aussi dans les archives de la ville, car il fut le plus lourd en termes de dégâts matériels. Il faudrait ajouter Connie et Diane en 1955, Agnès en 1972 - 122 morts -, Floyd en 1999, etc.
Mais le bilan de Sandy figurera dores et déjà sur la liste des records des événements climatiques extrêmes aux Etats-Unis. Et, depuis quelques années, cette liste s'allonge à une cadence de plus en plus accélérée."
"Pour certains experts, le cyclone qui touche la côte est des États-Unis serait une conséquence du réchauffement climatique. Une affirmation à relativiser, étant donné l'historique encore faible sur les données cycloniques."
"Les printemps arabes seraient-ils la conséquence du réchauffement climatique et de la crise écologique? Sans l'affirmer aussi abruptement, l'organisation non gouvernementale canadienne Global Footprint Network estime que le déficit écologique autour de la Méditerranée accroît les pressions exercées sur les écosystèmes et alimente les crises économiques, elles-mêmes sources de troubles politiques et sociaux."
"La Commission européenne a proposé mercredi 17 octobre une nette réorientation de sa politique de biocarburants censée en réduire l'impact négatif sur l'alimentation, mais critiquée tant par l'industrie, qui se dit menacée, que par les ONG, qui la jugent trop peu ambitieuse."
"Si rien n'est fait pour l'enrayer, le changement climatique pourrait causer la mort de 100 millions de personnes et coûter l'équivalent de 3,2 % du PIB mondial d'ici 2030. Telle est la conclusion d'un rapport produit par l'ONG humanitaire espagnole DARA et commandé par vingt pays en développement, regroupés au sein du Climate Vulnerable Forum."
"En l'espace de quelques jours, deux lecteurs m'ont envoyé la même information (peut-être se sont-ils passé le mot...). Interloqués par le grand nombre de billets parus sur ce blog évoquant le thème du réchauffement climatique et son origine humaine, ils souhaitaient me signaler que la communauté des chercheurs n'était pas du tout arrivée à un consensus sur le sujet, la meilleure preuve en étant une pétition signée par plus de 31 000 scientifiques américains, qui a demandé urgemment au gouvernement des Etats-Unis de rejeter le protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre, protocole que ce pays a signé mais jamais ratifié. Cette pétition lancée par l'Oregon Institute of Science and Medicine ajoute qu'il n'existe "aucune preuve scientifique convaincante que les émissions humaines de dioxyde de carbone, de méthane ou d'autres gaz à effet de serre cause ou causera, dans un futur prévisible, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère de la Terre et un bouleversement du climat terrestre. De plus, il y a des preuves scientifiques importantes que l'augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique produit de nombreux effets bénéfiques sur les environnements naturels des plantes et animaux terrestres."