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"Quand ma fille a fêté son septième anniversaire, la semaine dernière, nous lui avons préparé un gâteau au chocolat. Je me demande si elle pourra un jour faire de même avec son propre enfant. Des scientifiques nous avertissent d'ores et déjà des difficultés à cultiver le cacao et le blé générées par la perturbation des modèles de températures et de précipitations.
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Les experts agricoles sont de plus en plus nombreux à souligner la nécessité d'un passage à l'agriculture écologique, appelée parfois agroécologie. L'agriculture écologique évite d'utiliser des engrais chimiques; elle leur préfère le compost et le fumier, qui améliorent la fertilité des sols et permettent de mieux retenir l'eau – des atouts quand le climat est chaud et sec.
Et plutôt que la monoculture, l'agroécologie opte pour un paysage agricole diversifié, où les processus naturels sont mis à profit non seulement pour cultiver de la nourriture, mais aussi pour que le sol, l'eau et la biodiversité conservent leur santé, une santé qui fut à l'origine de l'agriculture."
"La suie, des particules de carbone provenant de la combustion d'hydrocarbure, de charbon et de bois, contribue beaucoup plus qu'estimé jusqu'alors au réchauffement climatique, selon une nouvelle estimation, publiée mardi 15 janvier dans la revue américaine Geophysical Research-Atmospheres."
"Huit des neuf années les plus chaudes enregistrées sur le globe depuis le début des relevés de température en 1880 se sont toutes produites depuis 2000, a indiqué mardi 15 janvier la NASA."
"LA PLANETE A connu sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880, signe que le globe continue à se réchauffer sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, ont indiqué mardi des climatologues américains.
A l'exception de 1998, les neuf années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 avec 2010 qui détient le record, suivi de près par 2005. Et la température moyenne mondiale a grimpé d'environ 0,8 degré depuis 1880."
"Pour le 333e mois consécutif, la température de la planète en novembre a été supérieure à la moyenne relevée pour la même période au cours du XXe siècle, d'après le bilan mensuel publié par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine. Une température mensuelle mondiale inférieure à la moyenne du XXe siècle n'a plus été observée sur Terre depuis le mois de février 1985."
"La croissance démographique et l'émergence de nouvelles classes moyennes dans les pays en développement va accroître considérablement la demande en produits alimentaires, en eau, en matières premières et en énergie alors que parallèlement le réchauffement climatique risque de limiter les ressources, et de réduire les espaces habitables de la planète. Selon le rapport Global Trends 2030 du National Intelligence Council, l'entité de conseil stratégique des États-unis, des tensions géopolitiques et des risques de conflits en résulteront, en particulier pour sécuriser l'accès à l'eau."
"La communauté internationale ne sort pas grandie de la conférence des Nations unies sur le climat de Doha. Les débats se prolongeaient samedi 8 décembre au Qatar, au-delà de l'heure de clôture, à la recherche désespérée d'un compromis sur un accord global pour contenir le réchauffement. Un accord semble de plus en plus inatteignable.
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Aucun pays n'est prêt à mettre en péril la compétitivité de son économie en acceptant de négocier des objectifs plus ambitieux de réduction des gaz à effet de serre. Chacun sait pourtant que les engagements actuels mettent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement de 4 degrés. Un bouleversement qui "déclencherait une cascade de changements cataclysmiques", a tenu à prévenir la Banque mondiale, le 18 novembre.
L'institution de Washington s'alarme, parce que ces effets seront aussi économiques. Comment croire qu'il sera longtemps rentable, même au nom de la compétitivité, de rester aveugle à l'enjeu climatique ? La facture de l'ouragan Sandy aux Etats-Unis dépasse les 80 milliards de dollars. La sécheresse a ruiné les céréaliers du Midwest et met une partie de l'économie américaine au ralenti en empêchant la navigation sur le Mississippi.
Au Qatar, les Etats-Unis ont pourtant, une nouvelle fois, bloqué les négociations. Barack Obama avait laissé entrevoir, après sa réélection, un changement d'attitude sur le front du climat. La conférence de Doha a adressé un cinglant démenti à cet espoir."
Un échec de plus sur le route du réchauffement climatique... Une preuve supplémentaire de l'irresponsabilité de nos dirigeants...
"L'heure des derniers marchandages a sonné à Doha. La 18e conférence des Nations unies sur les changements climatiques doit – si l'agenda officiel est respecté – s'achever vendredi 7 décembre. Mais à la mi-journée, tout laissait penser que les négociateurs allaient jouer les prolongations dans la nuit de vendredi à samedi. Voire au-delà."
Ce serait quand même dommage de parvenir à un accord... Et pendant ce temps, notre planète se réchauffe...
"A la veille de la clôture de la 18e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, jeudi 6 décembre, les négociations continuaient d'achopper sur les principaux enjeux de la rencontre.
Au milieu de débats de plus en plus techniques, le cri de colère du négociateur philippin Naderev Saño, dont le pays a été frappé par un typhon meurtrier, a rappelé l'enjeu de discussions qui semblent souvent en totale déconnection avec la réalité. "Je lance un appel au monde entier, aux dirigeants du monde entier, ouvrez vos yeux et regardez la réalité en face. Je parle au nom des centaines de personnes qui ont péri dans la tragédie qui nous frappe, c'est un retour brutal à la réalité pour ma délégation, sur la réalité du changement climatique", a-t-il déclaré."
Le rapport The limits to growth date de 1972... Tous les voyants passent au rouge les uns après les autres... Et nous en sommes toujours au point zéro. Un tel autisme me sidère...
"Les sols gelés de l'Arctique se sont invités, mardi 27 novembre, dans les sables brûlants du Qatar. A Doha, où se tient jusqu'au 8 décembre la négociation internationale sur le climat, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a sonné l'alerte sur la menace que fait peser la fonte du pergélisol sur le réchauffement."
"La sécheresse va-t-elle paralyser le transport fluvial aux Etats-Unis ? Le Mississippi, principale artère du pays, approche de son plus bas niveau historique. Le trafic des bateaux, déjà fortement ralenti, pourrait devenir purement et simplement impossible dans les prochaines semaines, avertit un collectif de sénateurs, d'élus à la Chambre des représentants et de responsables industriels, qui presse Barack Obama de déclarer l'état d'urgence pour débloquer des solutions."
"Les négociations de Doha sur la lutte contre le changement climatique sont entrées mardi 27 novembre dans le vif du sujet sur l'acte II du protocole de Kyoto, dossier crucial pour la réussite de la conférence de l'ONU.
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Egrenant la liste des effets du changement climatique déjà visibles, la représentante des Aosis a mis en garde les pays du Nord : "Nous faisons face à un désastre aux proportions gigantesques, imputable à nos propres actions". "Nous ne pouvons plus prétendre qu'il n'est pas de notre responsabilité de prendre des mesures et de le faire de manière urgente", a-t-elle ajouté, enjoignant les pays industrialisés à "présenter des objectifs de réduction de GES bien plus ambitieux"."
"Le maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé lundi qu'il allait demander au Congrès américain 9,8 milliards de dollars pour couvrir le coût des dégâts provoqués par l'ouragan Sandy non pris en charge par les assurances et les fonds fédéraux."
"Les régions du Grand Nord n'oublient rien. Par le hasard des grands mouvements géophysiques – courants marins, circulation atmosphérique, cycle de l'eau –, l'Arctique garde une mémoire minutieuse de ce que les hommes ont fait depuis des décennies et de ce qu'ils n'auraient pas dû faire."
"Se débarrasser du gaz carbonique, principal agent du réchauffement climatique, en le récupérant dans les fumées des usines et des centrales thermiques, puis en l'enfouissant à des milliers de mètres de profondeur, pour des siècles ou des millénaires. La solution est séduisante sur le papier, mais pas sans danger. C'est ce que montre une étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), rendue publique mardi 20 novembre. Elle met en évidence la possible "remobilisation de métaux lourds en sous-sol", qui "pourrait présenter un risque pour la santé et l'environnement"."
"C'est une prévision des plus alarmistes. Dans un rapport publié dimanche 18 novembre, la Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 – bien au-delà du plafond de + 2 °C fixé par la communauté internationale. Ce réchauffement déclencherait une "cascade de changements cataclysmiques" touchant essentiellement les pays pauvres, souligne l'institution de Washington.
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Une augmentation de 4 °C de la température du globe représente un changement majeur et très difficile à soutenir pour la planète. Pour donner un ordre de grandeur, on considère que les changements glaciaires et interglaciaires dans l'histoire de la Terre ont été provoqués par un changement de température situé autour de 6 °C.
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Surtout, le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100. Avec cette trajectoire, on pourrait atteindre + 8 °C à + 10 °C en 2300. Des scénarios totalement inenvisageables commencent ainsi à émerger."
"Relativement discret sur le changement climatique durant la campagne, le président américain Barack Obama a promis mercredi, une semaine après sa réélection, de se mobiliser lors de son second mandat pour tenter de trouver un consensus à ce sujet."
"Dans 50 mois, les dés seront jetés(2), et l'augmentation moyenne des températures terrestres ne pourra plus être contenue en-dessous de 2°C, avec des conséquences imprévisibles, le scénario d'un emballement catastrophique du réchauffement (la fonte des glaces et le réchauffement des terres gelées amplifiant le phénomène), n'étant pas écarté.
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Nombre d'économistes, de scientifiques, d'associations montrent que les changements radicaux de style de vie et de modes de productions nécessaires à la limitation du réchauffement climatique seraient la source d'une nouvelle prospérité. Nous sommes un peu dans la situation d'un commerçant en difficulté qui se verrait demander régulièrement un article qu'il n'a pas, répondant, "non nous ne faisons pas ça", sans jamais décider de répondre à la demande de ses clients - ce qui les rendrait heureux et sauverait son affaire. "
"La France peut atteindre le fameux "Facteur 4", c'est-à-dire diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990. Des efforts essentiellement portés sur les logements et les transports permettraient en effet de réduire la consommation d'énergie de 20 % d'ici à 2030 et de près de 50 % en 2050. C'est la conclusion d'un exercice de prospective énergétique publié jeudi 8 novembre par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)."
"L'arabica, à la saveur fine et à la culture délicate, ne sera-t-il qu'un lointain souvenir pour le palais des amateurs de café ? C'est ce que laisse présager une étude réalisée par la Royal Botanic Gardens de Kew (Royaume-Uni), en collaboration avec des experts éthiopiens, et publiée mercredi 7 novembre dans la revue américaine PloS One. Leur conclusion : le café arabica pourrait disparaître avant la fin du siècle en raison du changement climatique."