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En 2017, les bénéfices réalisés directement par l’industrie atteignent 200 millions pour le seul secteur français. La même année, les différents coûts attribuables aux pesticides sont évalués a minima à 372 millions d’euros, soit environ le double des bénéfices.
Dimanche, nous saurons quels sont les deux candidats ou candidates qui s'affronteront lors du second tour de l'élection présidentielle. Ce scrutin clôt une campagne présidentielle qui pour beaucoup a été décevante, avec l'absence notamment de grand débat avec tous les candidats comme on avait pu le voir en 2017, mais également avec l'absence remarquée du président sortant Emmanuel Macron qui a refusé de descendre dans l'arène. Autre grand absent de la campagne : le dérèglement climatique. Pourtant, l'État Français a été condamné en 2021 pour inaction climatique. Pourtant, le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec) vient de publier cette semaine la troisième partie de son rapport, portant sur les solutions potentielle, et expliquant notamment qu'il reste à l'humanité trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Mais la question climatique est passée largement restée à l'arrière-plan de cette campagne, en particulier dans les médias.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, il faut que les émissions de gaz à effet de serre "plafonnent avant 2025 au plus tard" pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Après avoir présenté la compréhension physique du changement climatique, ses impacts et l’adaptation nécessaire, ce rapport fournit une évaluation mondiale et actualisée des progrès et des engagements en matière d’atténuation du changement climatique. Il explique l’évolution des efforts de réduction et d’atténuation des émissions, en évaluant l’impact des engagements nationaux en matière de climat par rapport aux objectifs d’émissions à long terme.
Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du Giec, l'une des autrices répond aux questions de franceinfo sur les principales conclusions de ce document.
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
Une étude inédite portant sur 432 villes européennes tente d’évaluer les coûts socio-économiques liés à l’exposition aux particules fines et au dioxyde d’azote.
Depuis que les énergies fossiles sont passées du statut de « bénédiction » (car elles ont permis la croissance économique) à celui de « problème », à cause du changement climatique évidemment, un certain nombre de scénarios « 100% renouvelables » ont vu le jour. Si le nucléaire n’est pas présent non plus dans ces scénarios, alors que cette énergie n’engendre pas d’émissions significatives de gaz à effet de serre, c’est qu’ils sont en général promus par des entités qui n’aiment pas plus l’atome que le carbone.
"Responsable de plus d’un décès sur dix dans le monde, la pollution de l’air a coûté 225 milliards de dollars à l’économie en 2013. La Banque Mondiale a tenté de faire réagir en publiant jeudi 8 septembre une évaluation du fardeau financier induite par la mauvaise qualité de l’air."
"La pollution atmosphérique est responsable d’un décès sur dix dans le monde, six fois plus que le paludisme. Un fléau sanitaire qui entraîne un colossal manque à gagner pour l’économie mondiale : 225 milliards de dollars (199 milliards d’euros) de pertes de revenus par an. En publiant, jeudi 8 septembre, une évaluation du fardeau financier que fait peser la mauvaise qualité de l’air, la Banque mondiale cherche à susciter un sursaut."
"L'exposition de la population aux perturbateurs endocriniens (PE) coûterait environ 4 milliards d'euros par an au système de santé français (31 milliards d'euros au niveau européen). C'est l'une des conclusions d'un rapport préparé par deux économistes et rendu public mercredi 18 juin par l'Alliance pour la santé et l'environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d'associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles."
"Chez les grands groupes énergétiques allemands, tous les voyants sont désormais au rouge. Premier à présenter ses résultats annuels, mardi 4 mars, RWE illustre cette tendance. Le premier producteur allemand d'électricité a vu ses résultats plonger en 2013, avec une perte nette de 2,8 milliards d'euros. C'est la première fois en soixante ans que le groupe affiche un résultat négatif. Et il table sur « une nouvelle nette contraction du résultat en 2014 »."
"La sécheresse va-t-elle paralyser le transport fluvial aux Etats-Unis ? Le Mississippi, principale artère du pays, approche de son plus bas niveau historique. Le trafic des bateaux, déjà fortement ralenti, pourrait devenir purement et simplement impossible dans les prochaines semaines, avertit un collectif de sénateurs, d'élus à la Chambre des représentants et de responsables industriels, qui presse Barack Obama de déclarer l'état d'urgence pour débloquer des solutions."