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Dans un entretien, Nicolas Hulot appelle à un "effort de guerre" pour limiter les effets du changement climatique.
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
En entrant dans le gouvernement Philippe, Nicolas Hulot avait fait le pari de réussir à imposer une politique de transition écologique dans un cadre néolibéral. Mais cette pensée a eu raison de ses ambitions et ne l’a mené qu’à des impasses.
La Fondation pour la Nature et l'Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l'Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature réagissent, jeudi 30 août, à la démission du ministre d'Etat.
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Implicitement, le départ du désormais ancien ministre de l'Ecologie révèle la superficialité de l'engagement écologique d'Emmanuel Macron, optant pour une écologie des mots, privilégiant les discours aux actes, espérant que la simple présence de Nicolas Hulot justifierait une politique bien loin de la rupture maintes fois annoncée.
Nicolas Hulot s’est confronté à de nombreuses reprises avec les représentants du secteur agricole, au nom du climat notamment, ainsi qu’avec ceux du nucléaire.
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Le problème n’est pas l’existence de lobbys, mais la manière peu transparente dont certains agissent, avec des moyens colossaux, pour faire valoir des intérêts privés au détriment de l’intérêt général
La démission de Nicolas Hulot du gouvernement est un électrochoc salutaire. Elle souligne l’impasse de choix économiques qui mènent à la catastrophe climatique. Elle met fin à l’illusion d’un sursaut écologique par la volonté d’un seul homme supposé providentiel. Elle sonne comme un appel à la mobilisation de la société pour une politique alternative.
Il y a un an, Nicolas Hulot prenait la tête d’un grand ministère de la Transition écologique et solidaire. Ministre d’État, numéro 2 du gouvernement Philippe dans l’ordre protocolaire, il a sous sa houlette la ministre chargée des Transports et deux secrétaires d’État. Mais comment avance réellement la politique de l’environnement ? Avec son Hulotscope, Reporterre cherche à le mesurer. 2e bilan : négatif. Mais cependant en progrès de 1 %.
Démissionnera-t-il ? Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, qualifie de « fantasme médiatique » les conjectures sur son départ du gouvernement. « Je n’ai pas changé d’un iota dans mes convictions, dans ma détermination. Ce qui a changé, c’est ma fonction », se défend t-il. L’ancien animateur de télévision assure avoir obtenu des avancées significatives dans le domaine de l’écologie. Pourtant, ces avancées paraissent bien lentes au vu des défis à relever et de l’urgence de la situation. Qu’en est-il dans les faits ? Un an après son entrée au gouvernement, Basta ! fait le point sur les dossiers traités par son ministère.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a jugé jeudi que le nucléaire emmenait la France, et EDF, «dans une dérive», et qu’il était temps que le groupe public accélère dans sa transition énergétique.
Il était à l'origine de l'idée. Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, a vu ses Etats Généraux de l'alimentation, conclus jeudi 21 décembre dernier par des annonces du gouvernement, monopolisés par les préoccupatio...
La spectaculaire absence du ministre de la transition écologique, en clôture des états généraux de l’alimentation, pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Hulot n’a pas trouvé sa place au sein du gouvernement.
La journée du 21 décembre se voulait historique pour Edouard Philippe chargé de tirer les conclusions des Etats généraux de l’alimentation. La veille, toutefois, le ministère de l’Agriculture avait organisé un point de presse pour faire fuiter « en off » les mesures qu’annoncerait le Premier ministre.
Ce jeudi 21 décembre, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a ouvertement boycotté la journée de clôture des États généraux de l'alimentation. Une nouvelle contrariété pour Hulot qui affiche de plus en plus clairement sa différence.
Le ministre de la transition écologique et solidaire n’a pas participé à la séance de clôture du grand rendez-vous du monde agricole.
Le ministre de la transition écologique et solidaire demande à EDF un « plan précis » pour développer le solaire et l’éolien en France.
Depuis que Nicolas Hulot a pris le risque d'entrer au gouvernement, certains recensent avec délectation le nombre de couleuvres avalées par l'impétrant au fil des semaines. Il est vrai que l'autorisation d'un nouveau pesticide tueur d'abeilles, la valse-hésitation sur le glyphosate, la capitulation sur le traité de libre-échange avec le Canada (le Ceta), sans parler du dossier Notre-Dame-des-Landes, ça fait beaucoup pour un seul ministre.
Invité de BFMTV ce mercredi 8 novembre, Nicolas Hulot s'est agacé des conseils de Ségolène Royal l'invitant à ne rien "lâcher" sur l'interdiction du glyphosate. Quant à la fermeture programmée d'une partie des centrales nucléaires pour 2025, il a estimé que le gouvernement précédent savait "que cet objectif n'était pas atteignable".
À la sortie du conseil des ministres, le 7 novembre, Nicolas Hulot a annoncé qu’il serait « difficile de tenir le calendrier » prévu par la loi de réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025. Pour justifier ce recul, il s’est appuyé sur un scénario de RTE - dont le détail n’est pas public - et pointe un risque d’augmentation des émissions de CO2. L’argument n’est pas valable, jugent des experts et des associations.
La perspective de voir fermer des réacteurs nucléaires s’éloigne à nouveau. Mardi 7 novembre, à (...)
Hulot a abandonné mardi cet objectif fixé par Hollande puis Macron, qui n’ont jamais assumé les fermetures de réacteurs nécessaires pour l’atteindre.
La loi de 2015 sur la transition énergétique prévoit de ramener de 75 % à 50 % d’ici à 2025 la part de l’atome dans la production d’électricité française. Un objectif « difficile » pour le ministre de la transition écologique.