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Le Conseil d’État a validé la semaine dernière le fichier des titres électroniques sécurisés (TES), rassemblant la quasi-totalité de la population française. Retour sur ce traitement depuis sa publication au Journal officiel jusqu’à sa consécration par la haute juridiction administrative.
Combien d'utilisateurs partagent sans le savoir leurs données personnelles, dont leurs géolocalisation, lors de l'installation d'applications mobiles ? Beaucoup. Editeurs, partenaires et prestataires prennent souvent des libertés avec le consentement. La donne devrait changer. Plongée dans les apps.
Ce fichier a un rôle-clé : rassembler dans une même base de données les données personnelles et biométriques des Français pour la gestion des cartes nationales d'identité et des passeports. Mais il suscite de vives inquiétudes.
Les détracteurs du mégafichier estiment qu’il ne prévoit pas assez de garanties contre les risques d’abus et de piratage. Le Conseil d’Etat, lui, y voit un outil contre la fraude.
Google était informé depuis mars de la faille de sécurité susceptible d'exposer des données personnelles des utilisateurs de Google+, mais la firme a attendu six mois avant de la révéler publiquement, à l'occasion de l'annonce de la fermeture du service. En Europe, les Cnil enquêtent.
La Commission européenne trace la ligne rouge avant de prendre des actions punitives : si Facebook ne met pas fin à certaines clauses abusives d'ici la fin de l'année, les autorités chargées de la protection des consommateurs interviendront, avec des sanctions à la clé.
Le consentement demandé aux clients pour la collecte de leurs données de consommation toutes les demi-heures n’est pas "libre, éclairé et spécifique", estime la Cnil. La Commission nationale
Le 14 février 2018, Exodus Privacy a été invitée par la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) dans ses locaux à se présenter et présenter ses activités.
Les Européens et les Canadiens seront les seuls utilisateurs de Facebook privés (ou préservés ?) de cette fonctionnalité : désormais, le réseau social identifie les photos de ses membres, même lorsqu'ils ne sont pas tagués, en s'appuyant sur la reconnaissance faciale.
Avant-hier, la CNIL a annoncé mettre en demeure WhatsApp de corriger son système de transfert de données personnelles à Facebook. L'entreprise a un mois pour ce faire, sous peine d'être sanctionnée (le montant maximal de l'amende est de 3 millions d'euros). La CNIL considère ce transfert illicite car se fondant sur le consentement forcé des utilisateurs, ceux-ci ne pouvant s'y opposer qu'en renonçant à utiliser le service. La Quadrature du Net se réjouit de l'analyse faite par la CNIL, car c'est exactement celle qu'elle défend depuis des années. Les conséquences en seront particulièrement importantes.
L'autorité de la concurrence allemande, qui enquête depuis 20 mois sur les pratiques de Facebook en matière de données personnelles, accuse Facebook d'abuser de sa position dominante. En cause notamment : le transfert de données tirées de WhatsApp et d'Instagram.
Hier, en fin de journée, la CNIL a mis en demeure la société WhatsApp de procéder à une mise en conformité s’agissant de la transmission des données personnelles de ses utilisateurs dans les bras de Facebook. Un bras de fer qui en dit long sur le niveau de considération de ces géants des services en ligne pour les lois nationales.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a adressé une mise en demeure à la messagerie sécurisée WhatsApp. En cause : son transfert illégal de données vers sa maison-mère, Facebook.
La poupée Cayla et le robot I-Que permettent à n’importe qui de se connecter en Bluetooth et d’espionner les enfants et leur entourage. Le fabricant a deux mois pour se conformer à la législation.
L'Agence espagnole de protection des données personnelles (AEPD) a infligé Facebook d'une amende de 1,2 million d'euros. En cause : l'utilisation des données personnelles de ses utilisateurs - mais aussi d'internautes non inscrits - à des fins publicitaires, sans leur consentement.
"Saviez-vous que nous étions fichés, ou tout du moins ciblés, par les candidats en campagne électorale ? De nombreux logiciels ou applications recensent aujourd’hui nos données personnelles pour étudier nos comportements et nous démarcher. Enquête de Matthieu Mondoloni."
"L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a mis à disposition des militants une application qui place sur une carte les internautes à aller rencontrer en porte-à-porte, qui ont aimé ou partagé des publications liées à l'ancien président de la République. Leur adresse postale est renseignée par recoupement d'informations obtenues sur les réseaux sociaux ou ailleurs."
"WhatsApp a annoncé, jeudi 25 août, qu’il allait partager certaines informations de ses utilisateurs avec Facebook, qui possède la célèbre application de messagerie.
Le G29, le groupement des autorités de protection des données personnelles de l’Union européenne a réagi à cette annonce lundi 29 août. « Les changements des politiques de vie privée sont suivis avec beaucoup de vigilance par le G29 et chacune des autorités européennes. L’enjeu est celui de la maîtrise par l’individu sur ses données quand elles sont combinées par les grands acteurs d’Internet », a fait savoir la Commission nationale de l’informatique et des libertés, qui assure la présidence du G29."
"Facebook permet désormais aux internautes de consulter le profil que le réseau social fait d'eux, tel qu'il est utilisé pour pousser des contenus et des publicités ciblées. Les préférences politiques supposées sont affichées.
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« Nous vous montrons des publicités en fonction de ce qui vous intéresse. Vos préférences incluent des informations de votre profil et sur les actions que vous réalisez sur ou en dehors de Facebook », rappelle le réseau social, qui traque désormais l’activité de ses membres y compris quand ils visitent d’autres sites."
"Un an après le lancement de Windows 10, l'Electronic Frontier Foundation (EFF) recense toutes les pratiques qu'elle juge discutables employées par Microsoft pour favoriser l'adoption de Windows 10 et collecter des données personnelles."