417 liens privés
"La Voix Du Nord a vu son compte Facebook bloqué, après la publication d'une photographie d'une mammographie, illustrant de façon réaliste un tchat organisé avec une gynécologue."
"Facebook a procédé à la réécriture de sa déclaration des droits et responsabilités. Pour le réseau social, il ne s'agit que d'une clarification du texte, qui ne modifie en aucune façon ni sa politique ni ses pratiques publicitaires. Les associations de défense des intérêts des internautes ont une autre analyse et espèrent que la FTC, qui a fixé de nouvelles obligations à Facebook en 2011, interviendra."
"Pour commenter sur YouTube, il faut désormais être inscrit et identifié sur Google+. Ce changement a fait réagir l'un des fondateurs de YouTube, Jawed Karim, qui dénonce la nouvelle politique de Google. Derrière cette modification se cachent d'autres enjeux, dont la rivalité avec Facebook."
"Une étude réalisée par Facebook et l'Université Cornell montre que le réseau social peut deviner qui est en relation amoureuse avec qui, même lorsque les deux personnes n'ont pas déclaré leur relation dans leur profil."
"Dans un brevet tout juste publié, Google décrit précisément un programme qui devrait être bientôt déployé dans Google+, qui permettra aux annonceurs de rémunérer les internautes qui partagent des photos de leurs produits."
"Facebook temporise. Alors que le réseau social devait introduire de nouvelles règles cette semaine lui permettant d'exploiter les photos de profil de ses membres dans son outil de reconnaissance faciale, l'intervention de six associations de défense des internautes l'oblige à calmer le jeu. Mais le site communautaire souhaite toujours opérer ce changement."
"Toujours désactivé en Europe, le service de reconnaissance automatique des personnes figurant sur une photo publiée sur Facebook devrait au contraire prendre de l'ampleur aux Etats-Unis. Le réseau social souhaite en effet ajouter les photos de profils des membres à sa base de données biométriques permettant d'identifier les visages."
"Votre slogan est «Partager», mais vous ne voulez pas vraiment qu'on partage. Vous voulez nous garder à l'intérieur de votre cage dorée. C'est pour cela que vous avez passé votre temps à retirer de vos pages les liens vers les flux RSS, les cachant au fin-fond de votre site, ou les supprimant purement et simplement, en les remplaçant par des API propriétaires rabougries ou démentielles. ET BIEN MERDE.
Vous n'êtes pas "social" quand vous entravez le partage en retirant RSS. Vous êtes heureux de voir vos utilisateurs créer du contenu pour votre écosystème, mais vous ne voulez pas voir ce contenu sortir de chez vous - un contenu qui ne vous appartient même pas. Google Takeout est juste de la poudre aux yeux. Nous voulons que les données circulent, nous voulons RSS.
Nous voulons partager avec nos amis, en utilisant des protocoles ouverts: RSS, XMPP, peu importe. Parce que personne ne veut qu'on lui fourgue de force votre service avec votre application utilisant votre API. Les amis devraient pouvoir choisir les logiciels et services qu'ils veulent.
Nous sommes en train de reconstruire les ponts (https://github.com/sebsauvage/rss-bridge) que vous avez volontairement détruits.
Sortez-vous les doigts du cul: Remettez RSS en place."
Je ne remercierais jamais assez Sebsauvage pour ses développements que j'utilise avec un infini plaisir :)
"Lancée depuis un an et demi par la Commission, la réforme de la loi européenne est toujours discutée par les députés européens, dont les positions se radicalisent sous la pression des groupes d’intérêts."
"Un ensemble de brevets obtenus par Facebook montre que le réseau social pourrait analyser très finement les vidéos envoyées sur Instagram pour faciliter le taggage des vidéos, mais aussi améliorer nettement sa connaissance des utilisateurs.
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Le système pourrait alors être utilisé pour tagger automatiquement les vidéos avec les mots clés les plus pertinents, soit publiquement, avec la possibilité pour l'utilisateur de modifier les tags proposés par Facebook... soit de façon plus discrète, dans les propres bases de données du réseau social. Il pourrait ainsi savoir que tel utilisateur était présent tel jour à tel endroit avec telles autres personnes, qu'elle boit telle marque de bière ou qu'elle possède telle modèle de voiture. Le profil de l'internaute et de ceux qui sont filmés pourra être affiné avec les progrès des systèmes de reconnaissance automatique, qui font déjà preuve d'une efficacité étonnante sur des outils comme Google Goggles."
"Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple... La liste des entreprises compromises dans le scandale Prism, du nom de ce vaste programme d'espionnage élaboré depuis 2007 par la NSA, l'agence de sécurité nationale américaine, a de quoi faire frémir. A travers elles, c'est toute votre vie numérique, et parfois davantage, qui se retrouve dans la ligne de mire de Big Brother. Heureusement, il y a encore une vie en ligne en dehors des services de ces neuf géants du web. Vous saviez déjà comment plaquer Google. Voici comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes."
"En réaction aux révélations sur le programme Prism, qui permet au gouvernement américain d'espionner les données personnelles des internautes grâce à la coopération de neuf géants du Web – Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube et Apple – un article de France TV Info explique point par point "comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes"."
"Depuis la découverte de PRISM, le gouvernement américain s'est efforcé de minimiser l'affaire. De leur côté, les entreprises citées dans les documents ont assuré ne pas être au courant du programme et / ou rappelé que rien ne se fait sans décision judiciaire. Pas convaincu, le site PRISM Break propose aux internautes une liste des logiciels et services alternatifs pour limiter la couverture de PRISM sur leurs activités en ligne."
"Le fait que les géants du web pistent, traquent et enregistrent les moindres faits et gestes des internautes n’est pas une nouveauté. Il ne se passe pas une semaine sans que soit révélé un nouveau scandale sur des applications qui nous espionnent, un « cloud » qui laisse fuiter des données, une faille dans les données de géolocalisation de nos téléphones... La protection de la vie privée sur Internet, qui faisait partie des engagements de campagne du candidat Hollande, devrait ainsi, dans les mois à venir, faire l’objet d’un projet de loi.
Pourtant, assez peu d’essais ont été consacrés à cette question. Réseaux sociaux & Cie. Le commerce des données personnelles (Actes Sud, avril 2013) présente cet intérêt d’être écrit par un professionnel du secteur, consultant en entreprises, qui, de ce fait, signe sous le pseudo de Franck Leroy.
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« Le problème, c’est qu’on devrait avoir d’un côté une classe dirigeante, des institutions, des entreprises transparentes, et de l’autre des citoyens dont on respecte la vie privée. Or, on a une inversion totale de paradigme. On a des entreprises totalement opaques, même celles qui vantent la transparence, et on demande aux citoyens, eux, d’êtres transparents. »
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Selon l’auteur, ce débat mettrait même en jeu l’avenir de la démocratie. « On ne peut pas défendre la liberté d’expression sans défendre la vie privée », affirme-t-il. « Tous les tyrans veulent tout savoir sur les citoyens. Ils veulent tout savoir sur les citoyens mais, en même temps, ils veulent qu’ils se taisent. »"
Nous ne sommes malheureusement qu'au commencement de ces bouleversements et peu de monde semble s'en préoccuper.
"Selon un sondage mingle-respondi pour Numerama, 34 % des internautes français inscrits sur Facebook ont déjà envisagé de fermer leur compte. Ils sont même près d'un sur deux à y avoir songé chez les moins de 20 ans. Mais le réseau social reste très populaire."
Mingle-respondi est inconnu au bataillon, mais le chiffre fait tout de même plaisir...
"Facebook a déposé un brevet qui propose aux usagers de se débarrasser de la publicité. Comment ? En les faisant payer le retrait des liens sponsorisés. Le dispositif n'a toutefois pas encore été déployé sur le site communautaire."
Le plus étonnant est que l'on puisse imagine déposer un brevet pour une telle fonctionnalité...
"« L’affaire Twitter » a ouvert un débat qui, bien loin d’être retombé, pourrait déboucher sur une réforme sans précédent des lois régissant la liberté d’expression sur internet. Confronté à ce que Manuel Valls qualifie de « déferlement », le gouvernement se dit décidé à s'attaquer à cette « zone de non-droit » que serait le web, selon les mots de Najat Vallaud-Belkacem. « Le déferlement sur les réseaux sociaux de messages antisémites, homophobes ou encore la diffusion de l’image de la dépouille d’un de nos soldats assassinés en Somalie soulèvent la question de la liberté d’expression sur internet », prévenait le ministre de l'intérieur, mardi 29 janvier."
"Facebook peut respirer. Le réseau social a gagné un procès contre un régulateur des données personnelles allemand, qui avait porté plainte pour l'obliger à autoriser l'usage des pseudonymes sur sa plateforme. Le commissaire allemand a fait savoir qu'il allait interjeter appel."
"Un mois après la polémique des nouvelles CGU d'Instagram, la plateforme a publié quelques statistiques contestant tout départ massif de ses utilisateurs. Selon son PDG, l'audience du site est même en forte progression, en particulier à l'étranger."
"La sœur de Mark Zuckerberg, Randi, a constaté à ses dépens qu'une de ses photos s'est mise à circuler publiquement sur la toile, alors qu'elle pensait que sa publication sur Facebook était limitée à ses seuls proches. Certes, ce n'est pas l'incident le plus grave impliquant Facebook, mais il illustre le flou entourant les règles régissant le réseau social. Car même les personnes les plus proches de Mark Zuckerberg, le fondateur, peuvent s'y perdre."